Colossiens

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Épître aux Colossiens

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L'Épître aux Colossiens est un livre du Nouveau Testament.

Elle est envoyée par l'apôtre Paul à l'Église de Colosses.

Sommaire

Contexte historique et religieux

Résumé : À l'origine, lettre écrite par l'apôtre Paul aux Colossiens après la visite d'Épaphras, évangéliste de l'Église de Colosses (Col. 1:7–8). Épaphras dit à Paul que les Colossiens tombaient dans une grave erreur : ils pensaient qu'ils étaient meilleurs que les autres parce qu'ils observaient soigneusement certaines ordonnances extérieures (Col 2:16), s'imposaient certaines mortifications et adoraient les anges (Col 2:18). Ces pratiques donnaient aux Colossiens le sentiment qu'ils se sanctifiaient. Ils avaient aussi l'impression de mieux comprendre les mystères de l'univers que les autres membres de l'Église. Dans sa lettre, Paul les reprend en enseignant que la rédemption n'est possible que par le Christ et que nous devons faire preuve de sagesse et le servir.

L’origine de l’Épître aux Colossiens

Tant la question de la datation que celle de l'authenticité de cette épître demeurent ouvertes. Si l’on s’en tient à la thèse traditionnelle[1], l'apôtre Paul aurait rédigé[2] cette lettre aux environs de l’été 62, c’est-à-dire vers le milieu de sa première captivité romaine[3]. Certains pensent qu'elle aurait plutôt été écrite lors du séjour de Paul à Éphèse (entre 54 et 57), ou encore durant la captivité à Césarée (en 58 et 60)[4]. Enfin, certains pensent que ce serait plutôt des disciple de Paul qui l'aurait rédigée, vers la fin du Ier siècle, se faisant passer pour leur maître. Le fait que la ville de Colosses ait été détruite par un tremblement de terre vers l'an 60 suppose que soit Paul a écrit cette lettre avant d'être mis au courant de cette information, soit que c'est justement un alibi dont se seraient servis les disciples de Paul pour se faire passer pour lui.

C’est à Tychique et à Onésime que l’apôtre avait confié la charge de porter cette missive à l’Église de Colosses (cf. Col 4.7-9)[5].

La ville de Colosses

«Dans un site d’une beauté alpestre, que domine le Mont Cadmus couronné de neiges éternelles, seuls les vestiges d’un théâtre et d’un [sic] acropole, parmi des ruines éparses[6]», signalent encore la ville de Colosses, située au bord du Lycus, affluent du célèbre Méandre[7], dans le sud-ouest de la Phrygie[8]. À quelque deux cents kilomètres à l’est d’Éphèse, cette ville de l’Asie Mineure était placée à un point stratégique de la route qui menait d’Éphèse vers les provinces orientales (Pisidie, Lycaonie, Cilicie, Syrie, etc.)[9] : «En effet, à sa hauteur, la vallée du Lycus se resserrait pour former une gorge assez étroite de 16 km de long. Au sud de la ville, le Mont Cadmus dominait le paysage de ses 2400 m. Colosses commandait donc l’accès au col menant vers les hauts plateaux[10]

Colosses était autrefois une ville très importante. Xénophon en a parlé comme d’une cité «populeuse, riche et vaste, confirmant ainsi le témoignage d’Hérodote, qui parlait, dès le Ve siècle av. J.-C., d’une ‘‘grande ville de Phrygie’’[11]». Mais, au Ier siècle, en raison des nombreux changements du système routier, elle n’est plus qu’une petite cité insignifiante : les villes voisines, Laodicée et Hiérapolis (toutes deux mentionnées en Col 4.13), distantes d’environ 16 et 21 km, la supplantèrent et s’enrichirent. Elle était cependant, à l’instar de Laodicée, qui était devenue «l’une des cités les plus riches de l’Asie[12]» (cf. Ap 3.14-22), renommée pour sa belle laine aux teintes excellentes[13]. «Les inscriptions mentionnent des corporations de teinturiers à Laodicée et Hiérapolis et l’adjectif kolossénos désignait une laine teinte à Colosses[14]

Aux temps apostoliques, les Juifs étaient très nombreux dans la région. C’est à Antiochus le Grand (223-187 av. J.-C.) que l’on doit l’immigration dans la Phrygie et la Lydie de deux mille familles juives en provenance de Mésopotamie. Beaucoup de ces familles étaient spécialisées dans la teinture de la laine. Quelques-unes d’entre elles avaient même réussi à prospérer. L’excellence de la région pour l’élevage des moutons a sans aucun doute ouvert la porte à un commerce fructueux. Mais si les affaires rencontraient un tel succès, c’est aussi parce que la présence de ces familles juives dans cette contrée attirait d’autres coreligionnaires, avec qui elles pouvaient facilement commercer[15].

Comme partout dans le monde antique, un important effectif d’esclaves côtoyait la classe des hommes libres et celle des affranchis. Onésime, par exemple, représentait à Colosses le bas de l’échelle sociale, tandis que son maître Philémon appartenait à la catégorie des riches propriétaires[16].

Au temps de l’apôtre Paul, Colosses n’est plus ce qu’elle était ; «la ‘‘grande ville de Phrygie’’ d’Hérodote a fait place à la bourgade (polisma) mentionnée par Strabon[17].» Sa trace dans l’Histoire va s’effacer peu à peu, alors que s’inscrit son nom pour toujours dans le Canon biblique, grâce à la belle lettre de Paul[18]. C’est qu’un terrible tremblement de terre, au début des années 60, devait détruire Colosses et Laodicée, toutes deux étant en effet situées dans une zone prédisposée aux secousses telluriques. Cette dernière avait toutefois réussi à se relever de ses ruines. Colosses, pour sa part, n’est jamais parvenue à retrouver sa vitalité[19].

Les historiens rapportent que la population phrygienne avait un caractère « en rapport avec la nature volcanique du sol[20] ». Ce tempérament était notamment marqué « par une tendance au mysticisme et aux excitations orgiastiques [sic] qui firent de la Phrygie le centre du culte frénétique de Dionysos[21] et de Cybèle[22]». «Peut-être, demande Daniel Furter, [cela] explique-t-il la faveur rencontrée par le Montanisme au IIe siècle[23]?» En tout cas, ce caractère «volcanique» offrait un terrain propice au foisonnement religieux[24].

De plus, de par sa position stratégique sur la «grande voie commerciale allant de l’Ouest à l’Est», Colosses était, plus que ses voisines, en contact permanent avec les divers mouvements intellectuels et religieux de l’époque[25]. Rhéteurs, philosophes, prédicateurs ambulants (et bien souvent mercantiles) venaient en effet de toutes parts pour répandre leurs systèmes et leurs doctrines nouvelles. Ainsi, sur le fond du paganisme universel et millénaire, se «greffaient» des cultes divers : «rites de la mythologie gréco-romaine, culte impérial, qui s’était développé à partir de Pergame, mystères, prégnose, judaïsme, occultisme (cf. Ac 19)[26].» Les syncrétismes de toute sorte étaient donc à la mode, ce qui explique probablement la rédaction de l’épître aux Colossiens, alors que les jeunes églises du Lycus devaient faire face aux différentes pressions religieuses et au danger bien réel d’amalgamer le christianisme primitif avec les croyances païennes populaires. «Les chrétiens avaient aussi besoin de se voir mis en garde contre les mœurs licencieuses de leurs concitoyens, que le paganisme ne réprimait pas, mais encourageait plutôt[27]

L’Église de Colosses

Nous savons que l’apôtre Paul n’a pas été le fondateur de l’Église de Colosses. Il a seulement «entendu parler de [leur] foi en Jésus-Christ» (Col 1.4). D’ailleurs, l’apôtre mentionne que jamais les Colossiens, pas plus que les Laodiciens, n’ont «vu son visage en la chair» (Col 2.1).

Paul, il est vrai, a exercé un ministère particulièrement puissant et fécond tout près de Colosses (à Éphèse, possiblement de 54 à 56). On peut alors supposer que c’est son ministère stratégique à Éphèse[28] qui, tel un rayon émanant de la pure lumière de l’Évangile, a illuminé Colosses et les cités voisines que sont Laodicée et Hiérapolis. Des collaborateurs de Paul ont pu, en effet, quitter Éphèse pour aller évangéliser les villes bordant le Lycus et y fonder ces trois églises[29].

Un certain nombre de biblistes soutiennent que c’est Épaphras qui a fondé l’Église de Colosses[30]. Les textes, cependant, ne mentionnent nulle part d’une manière explicite que c’est à lui que revient le mérite d’avoir établi la communauté colossienne. Nous savons, par contre, qu’il a joué un rôle prépondérant, non seulement dans l’Église de Colosses, mais encore dans celle de Laodicée et dans celle d’Hiérapolis[31]. S’il n’est pas le fondateur de ces églises, Paul semble toutefois le désigner comme «le responsable principal de la congrégation[32]» de Colosses : c’est à lui, en effet, que Paul a donné des instructions pour les Colossiens (Col 1.7). C’est aussi de lui que l’apôtre rend ce beau témoignage : «Je lui rends ce témoignage qu’il prend beaucoup de peine pour vous» (Col 4.12-13). Paul le décrit également comme son «bien-aimé compagnon de service» et comme un «fidèle ministre de Christ» (Col 1.7).

La plupart des chrétiens de l’Eglise de Colosses étaient issus du paganisme (Col 1.21,27 ; 2.13)[33]. En plus d’Épaphras, de Philémon et d’Onésime, que nous avons déjà cités, nous connaissons aussi Archippe (Col 4.17) et la sœur Appia (Phm 1.2)[34]. Ces différents noms, affirme Kuen, «sont typiquement païens[35]». Mais il se peut aussi qu’il y ait eu dans la communauté de Colosses quelques Juifs convertis. En effet, les lecteurs semblent familiarisés avec les coutumes et les rites juifs ainsi qu’avec certains enseignements du judaïsme (Col 2.16-18) et ils connaissent les psaumes (Col 3.16). Selon Kuen, «ces connaissances, ont pu leur avoir été transmises par les anciens Juifs parmi eux ou par les hérétiques qui avaient eu, manifestement, des contacts avec le judaïsme[36]».

L’Église de Colosses croissait normalement (Col 1.6) et demeurait ferme dans la foi (Col 2.5-7). Mais elle était aussi menacée par différents dangers : celui de retomber dans l’immoralité du paganisme (Col 3.5-11) et de se laisser séduire par l’hérésie (Col 2.8-23). Daniel Furter explique :

Quelques années avaient suffi pour la croissance numérique et spirituelle de la communauté : les développements théologiques et éthiques que contient la lettre impliquent une maturité certaine chez les croyants de Colosses. Cela ne les empêchait pas de courir de grands dangers contre lesquels l’apôtre Paul veut les mettre en garde en leur écrivant[37].

L’Église de Colosses, cependant, devait disparaître complètement de l’histoire chrétienne après la lettre de l’apôtre, alors que Laodicée et Hiérapolis ont été appelés à jouer un rôle important au cours des premiers siècles[38]. À titre d’exemple : la série de lettres aux Églises d’Asie, dans l’Apocalypse, ne comporte pas de message à l’adresse de la communauté de Colosses, alors que Laodicée et Hiérapolis y figurent toutes deux.

Résumé

Le chapitre 1 contient les salutations de Paul aux Colossiens.

Les chapitres 2 et 3 sont doctrinaux et contiennent des déclarations sur le rôle rédempteur du Christ, le danger du faux culte et l'importance de la résurrection.

Le chapitre 4 enseigne que les saints doivent faire preuve de sagesse en tout.

Notes et références

  1. En ce qui concerne la question de l’authenticité paulinienne de l’Épître aux Colossiens, nous renvoyons le lecteur au commentaire de Daniel FURTER, Les Épîtres de Paul aux Colossiens et à Philémon, Vaux-sur-Seine, Edifac, 1987, p. 20-30. Voir aussi l’ouvrage d’Alfred KUEN, Les Lettres de Paul, Saint-Légier, Emmaüs, 1989, p. 289-304.
  2. Daniel FURTER, op.cit., p. 27 s., n’exclut pas l’hypothèse selon laquelle Timothée aurait été le co-rédacteur de l’Épître aux Colossiens.
  3. Alfred Kuen, 66 en 1, Saint-Légier, Emmaüs, 1991, p. 215. Voir, au sujet de la captivité de l’apôtre, Everett F. HARRISON, Introduction to the New Testament, Grand Rapids, Eerdmans, 1968, p. 294-300. Voir également Daniel FURTER, op.cit., p. 31-37.
  4. Cf. CARREZ, M., « Paul et l'Église de Colosses: L'épître aux Colossiens et le Billet à Philémon », in. GEORGE, A. et P. Grelot (dir.), Introduction à la Bible, Tome III: Introduction critique au Nouveau Testament, Volume III: Les épîtres apostoliques, Paris, Desclée, 1977, p. 163.
  5. Tychique devait également, au cours de cette même expédition, livrer l’épître destinée aux Éphésiens (cf. Ep 6.21). Quant à l’esclave Onésime, il devait, sur ordre de Paul, retourner auprès de Philémon, son maître, et lui remettre en mains propres le billet que l’apôtre avait écrit pour ce dernier (cf. Phm 1.12, 21). Voir Daniel FURTER, op.cit., p. 37.
  6. Daniel FURTER, op.cit., p. 15.
  7. Le Méandre, appelé aujourd’hui le Menderes, est un fleuve de la Turquie d’Asie, qui rejoint la mer Égée. Il mesure 450 km de long.
  8. La Phrygie était autrefois une province vaste et importante de l’Asie Mineure. À l’époque néo-testamentaire, le mot Phrygie n’était plus un nom de province, mais une appellation locale. Paul traversa la Phrygie lors des 2e et 3e voyages missionnaires. Voir, à ce sujet, Le Nouveau dictionnaire biblique, Saint-Légier, Emmaüs, 1992, p. 1026.
  9. On appelait aussi cette route «La grande voie commerciale allant de l’Ouest à l’Est» (Nouveau dictionnaire biblique, op.cit., p. 270 [sous la rubrique Colosses]).
  10. Alfred KUEN, Les Lettres de Paul, op.cit., p. 274.
  11. Daniel FURTER, op.cit., p. 15. Voir aussi Alfred KUEN, Les Lettres de Paul, op.cit., p. 274.
  12. Alfred KUEN, Les Lettres de Paul, op.cit., p. 274.
  13. Daniel FURTER, op.cit., p. 16, explique les raisons de cette industrie florissante : «Sur le sol fertile de la région poussaient de bons pâturages. Les troupeaux de moutons fournissaient une toison de haute qualité, matière première d’une industrie lucrative : la fabrication de laines teintes. Les propriétés chimiques de l’eau permettaient de produire des teintures excellentes.»
  14. Daniel FURTER, op.cit., p. 16.
  15. Le Talmud se plaint que les Juifs se soient trop assimilés aux mœurs environnantes : «Les vins et les bains de la Phrygie ont séparé les dix tribus d’Israël» (cité par Alfred KUEN, Les Lettres de Paul, op.cit., p. 275). D’un autre côté, comme le signale Frédéric GODET, Introduction au Nouveau Testament : Les épîtres de Paul, Vol. 1, Neuchâtel, 1893, p. 492, cité par Alfred KUEN, ibid., «cette population nouvelle [la population juive], avec son caractère religieux si profondément marqué, n’avait pu manquer d’exercer une certaine influence sur l’esprit de ces contrées».
  16. Daniel FURTER, op.cit., p. 16.
  17. Ibid., p. 17.
  18. Ibid.
  19. Daniel FURTER, op.cit., p. 17, confirme cependant que la ville a survécu, «puisqu’on trouve, dit-il, des monnaies à son nom au IIIe siècle». « Mais la population devait s’établir à quelques kilomètres au sud, dans la localité de Chonas, où se dressait une forteresse byzantine, et qui fut le siège d’un évêché. »
  20. Josèphe, Antiquités Jud., XII, 3, cité par Daniel FURTER, op.cit., p. 16.
  21. Dans la mythologie grecque, Dionysos était le grand dieu de la Végétation et en particulier de la Vigne et du Vin. Il était le fils de Zeus et de Sémélé. On l’appelait aussi Bakkhos, nom que les Romains ont traduit par Bacchus. Le culte de Dionysos a contribué au développement de la tragédie et de l’art lyrique.
  22. G. FINDLAY, The Epistle of Paul to the Colossians, Pulpit Commentary, 1950, p. 11, cité par Alfred KUEN, Les Lettres de Paul, op.cit., p. 275. La mythologie considérait Cybèle non seulement comme la déesse phrygienne de la Fertilité, mais aussi comme «la grande mère des dieux» (G. FINDLAY, op.cit., p. 11, cité par Alfred KUEN, Les Lettres de Paul, op.cit., p. 275). Son culte, lié à celui d’Attis, s’était répandu (IIIe siècle av. J.-C.) dans le monde gréco-romain et comprenait des cérémonies initiatiques.
  23. Daniel FURTER, op.cit., p. 16. Le Montanisme était un mouvement prophétique. Il a été fondé en Phrygie vers les années 170, par un chrétien du nom de Montanus, qui s’identifiait avec le Consolateur. L’influence et la popularité du Montanisme, cependant, n’ont été que de courte durée (environ une génération). Ce mouvement était une réaction violente non seulement contre le cléricalisme, mais aussi contre le gnosticisme et contre tout compromis avec la philosophie païenne. Plutôt extatiques, les Montanistes prétendaient recevoir directement de Dieu des révélations prophétiques. Ils se disaient spirituels par opposition aux psychiques de l’Église officielle. Ils étaient également de formidables ascètes et des rigoristes hors pair. Tertullien a été momentanément montaniste. Voir J.-M. NICOLE, Précis de l’histoire de l’Église, 6e édition, Nogent-sur-Marne, Institut Biblique de Nogent, 1996, p. 28. Voir aussi New Dictionary of Theology, édité par Sinclair B. FERGUSON, David F. WRIGHT et J. I. PACKER, Leicester, Inter Varsity Press, 1998, p. 444.
  24. Daniel FURTER, op.cit., p. 17.
  25. Alfred KUEN, Les Lettres de Paul, op.cit., p. 275.
  26. Daniel FURTER, op.cit., p. 17.
  27. Ibid.
  28. Daniel FURTER, op.cit., p. 18, s’émeut devant «la belle stratégie du Saint-Esprit» d’avoir établi Éphèse, «porte ouverte sur toute l’Anatolie occidentale», comme base missionnaire de l’apôtre.
  29. Alfred Kuen est de cet avis ; voir son livre Les Lettres de Paul, op.cit., p. 275.
  30. F. F. Bruce, sur ce point : «The preaching of the gospel and planting of churches in the Lycus valley were evidently the work of Epaphras(…)» (F. F. BRUCE, The New International Commentary on the New Testament : The Epistles to the Colossians, to Philemon and to the Ephesians, Grand Rapids, Eerdmans, 1988, p. 14.).
  31. Voir, à ce sujet, Peter T. O’BRIEN, Word, Biblical Commentary : Colossians, Philemon, Waco, Word, 1987, p. xxviii.
  32. Daniel FURTER, op.cit., p. 18.
  33. Alfred KUEN, Les Lettres de Paul, op.cit., p. 276.
  34. Épaphras, Philémon et Archippe exerçaient un ministère.
  35. Alfred KUEN, Les Lettres de Paul, op.cit., p. 276. Peter T. O’BRIEN, op.cit., p. xxviii, qui suit ici de près C.F.D. Moule, avance quatre arguments en faveur d’une composition majoritairement païenne de l’Église de Colosse : 1) Cela est suggéré par Col 1.12, 21, 27, «où il est question de ceux [les païens] qui étaient autrefois à l’extérieur et qui ont été conduit à l’intérieur [du peuple de Dieu]», 2) il y a très peu d’allusions à l’Ancien Testament, 3) les vices mentionnés en Col 3.5-7 sont des péchés typiquement païens, et 4) il n’y a pratiquement aucune information en ce qui concerne la réconciliation entre les Juifs et les païens dans la congrégation.
  36. Alfred KUEN, Les Lettres de Paul, op.cit., p. 276. Daniel FURTER, op.cit., p. 19, parle également d’un «groupe de judéo-chrétiens».
  37. Daniel FURTER, op.cit., p. 19.
  38. Alfred KUEN, Les Lettres de Paul, op.cit., p. 276.

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