- Charles du Pont de Ligonnès
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Charles du Pont de Ligonnès Biographie Naissance 3 octobre 1845 Décès 5 février 1925 Évêque de l'Église catholique Évêque de Rodez-Vabres (en) Notice sur catholic-hierarchy.org modifier Charles du Pont de Ligonnès, né le 3 octobre 1845 à Mende et mort le 5 février 1925, était un capitaine puis un ecclésiastique français, qui fut évêque de Rodez et Vabres.
Sommaire
Sa famille
La famille du Pont de Ligonnès est originaire du Vivarais (département de l'Ardèche). Elle s'est ensuite transplantée en Gévaudan (actuel département de la Lozère). Parmi ses membres nous trouvons des officiers dans les armées et un prélat de l'église catholique qui fait l'objet du présent article.
Sa noblesse, probablement d'agrégation, remonte au début du XVIe siècle. Durant la seconde moitié du XVIIIe siècle elle a eu la possession du château de Pomayrols, en Rouergue (actuel département de l'Aveyron).
Les armes de la famille de Ligonnès, « de gueules au heaume d'or taré de trois-quart, accompagné de trois étoiles d'argent », ont été adoptées par la commune de Saint-Germain-du-Teil, en hommage au lieutenant. Ces armes sont également visibles dans la chapelle du château de Ressouches, sur la commune de Chanac, possession des Dupont de Ligonnès depuis 1908. Elle porte les titres de noblesse de marquis, comte et vicomte de Ligonnès[1] (titres de courtoisie).
Sa biographie
Édouard du Pont de Ligonnès, 4ème marquis de Ligonnès, avait épousé Marie-Sophie de Lamartine. C'est de cette union que naît Charles en 1845, dans cette famille installée à Mende en Lozère. De par sa mère, Charles de Ligonnès s'avère être le neveu d'Alphonse de Lamartine, et le petit-fils d'Alix de Lamartine née des Roys. Il est d'ailleurs connu que Charles de Ligonnès a passé une grande partie de ses vacances, étant enfant, chez son oncle[2].
En 1870, il devient maire d'Auxillac, ancienne commune désormais rattachée à celle de La Canourgue. C'est d'ailleurs cette année-là qu'il devient sous-lieutenant des mobiles de Lozère. Pendant la guerre de 1870-71, il assista au combat d'Arcy-Ste-Marie le 13 janvier 1871. Nommé capitaine le 22 janvier 1871, il est réfugié interné en Suisse le 1er février 1871 puis rapatrié en France en avril suivant. Devenu capitaine au 123e Territorial d'infanterie le 28 septembre 1875 il démissionnera de l'armée le 5 janvier 1877 pour entrer dans les ordres.
Le 19 août 1877, il est ordonné prêtre et devient professeur au grand séminaire de Mende. Il y fait construire, presque entièrement sur ses propres deniers, le grand séminaire, devenu par la suite un lycée, puis la maison diocésaine. Il sera aussi supérieur du grand séminaire de Mende en 1881 puis vicaire général en 1890 et protonotaire apostolique en 1902.
Le 25 février 1906 à Rome, il est sacré évêque de Rodez et Vabres par Pie X. S'il a fait tout son épiscopat à Rodez, il a partagé son temps entre l'Aveyron et sa Lozère natale.
Sources et références
- ANF depuis le 21 mai 1970. Famille en voie d'extinction en ligne masculine. Famille inscrite à l'
- Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome II, p. 1374
Biographie
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au XXIe siècle
Liens externes
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- Militaire français du XIXe siècle
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