- Charles d'Allonville
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Charles d'Allonville Blason d'AllonvilleSurnom Charlot Naissance 1400
BeauceDécès printemps 1479 (à 79 ans)
BeauceOrigine France Grade Capitaine de cent lances Conflits Guerre de Cent Ans Autres fonctions Grand chambellan de France
Gouverneur de Montlhéry,
Gouverneur de Meulan.Famille Famille d'Allonville (Oysonville) modifier Charles d'Allonville, dit Charlot est né en 1400 dans la Beauce et mort au printemps 1479.
Charles d'Allonville est écuyer, seigneur d'Allonville, de Chamblay, d'Ésclimont (à Saint-Symphorien-le-Château), de Moreaulieu[1], de La Ronce, du Plessis-Saint-Benoist, du Bréau et de Basmeville[2], et de la Prevosté, mais également seigneur d'Oysonville du fait de sa première femme, Marguerite de Crosnes. Il occupe les fonctions d'écuyer des écuries du roi, puis de Maître d'hôtel et Grand Panetier de la maison du roi[3][réf. nécessaire]. Par la suite Charles d'Allonville est gouverneur de Monthléry[4], Grand chambellan de France, capitaine de 100 lances[5].[réf. nécessaire]
Sommaire
Biographie
Charles d'Allonville est seigneur d'Oysonville du fait de sa première femme, Marguerite de Crosnes (1410-1453), petite-fille d'Adam de Escrones, seigneur du lieu, en 1386.
La Guerre de Cent Ans, où il a été l'un des capitaines, se termine en 1453. Sa première femme, Marguerite de Crosnes, meurt cette année-là.
Il se remarie en 1454 à Bertranne de Richebourg d'Orval (1440-1528), fille de Jean de Richebourg, capitaine de cinquante hommes d'armes et Marguerite d'Escrones. Bertranne (1440-6 février 1508) est dame d'Oysonville, mais aussi d'un fief au Tremblay, près Montfort, terres qui avaient appartenu à la famille d'Escrones[6].
Dès 1457, il est employé au chapitre des dons et récompenses faites par le roi Charles VII. Le 29 août 1461, Charles, homme d'armes sous Monseigneur le comte de Dunois et de Longueville, Jean de Dunois, a la charge et la conduite de cent lances.
Après la bataille de Montlhéry, le 16 juillet 1465, Louis XI et la Cour séjournent au château de Charles d'Allonville à Louville-la-Chenard[réf. à confirmer] [7].
Charles d'Allonville est seigneur d'Arnancourt dès 1471. Ce fief va rester dans la famille jusqu'en 1668 et certains d'Allonville seront dit d'Arnancout.[réf. nécessaire]
La conduite de cent lances (1474)
Par lettres du 8 décembre 1474 données à Château-Thierry, le roi confie à Charles, son conseiller et chambellan[réf. nécessaire], la conduite de cent lances nouvellement levées, outre le nombre ordinaire, aux gages de 20 sols par mois pour chaque lance fournie[8]
Chambellan du roi Louis XI (1475)
Louis XI lui écrit le 19 janvier 1475, en rappelant ses titres de maître d'hôtel, de chambellan et de conseiller.[réf. nécessaire]
Charles est gouverneur de Montlhéry et de Meulan, en 1479.[réf. nécessaire]
Charles d'Allonville se distingue particulièrement dans le sillage de Louis XI, dont il est le principal agent en pays chartrain et au delà.[réf. nécessaire]
Il meur en 1479 et est inhumé en l'église de Poinville.
Descendance
- Jehan d'Allonville d'Oysonville (1455-1500), écuyer d'écurie du roi est seigneur d'Oysonville de 1479 à sa mort en 1494.
- Marie d'Allonville (1456-1520).
- Symon d'Allonville d'Oysonville (1458-janvier 1533).
- Antoine d'Allonville (1462-1508), seigneur d'Esclimont.
- Jehanne d'Allonville (1464-1498) dame d'Oysonville.
- Marie d'Allonville.
- Marguerite d'Allonville.
- Bertranne d'Allonville.
Notes et références de l'article
- Tremblay-le-Vicomte, d'après un autre plan de 1753. Ancienne seigneurie, située au nord-ouest du Tremblay, est mentionnée dans les titres de la Charité du Tremblay. En 1750, elle appartiendra aux Célestins d'Éclimont, suivant un plan conservé aux archives d'Eure-et-Loir : elle relèvera en fief de la terre et marquisat du
- Chastenay. Basmeville est un hameau de la paroisse de
- Le grand panetier de France dirige l'approvisionnement en pain de la cour. Il est cité comme tel dans La noblesse de France aux Croisades, par Paul-André Roger, p. 545
- Nobiliaire du Berry - Page 50, de Hugues A. Desgranges - 1971.
- Une compagnie d'ordonnance était dirigée par un capitaine qui avait sous ses ordres un nombre variables de lances d'ordonnances, cela pouvait aller de 3 lances à plus de 100 lances. Une lance était composé d'un chevalier, d'un page ou écuyer, de trois archers, d'un coutilier et d'un sergent d'armes tous à cheval mais combattant à pied. Soit pour cent lances, 700 hommes.
- Armorial chartrain, 1909, tome 3.
- Mémoires secrets sur l'établissement de la maison de Bourbon en Espagne, Par Charles-Auguste d'Allonville de Louville, p. 2n.
- Louis XI, les 8 décembre et 19 janvier 1474). Sa famille a les collationnés authentiques des brevets de chambellan et de capitaine de cent lances, donnés par
Lien externe
Articles connexes
Catégories :- Naissance en 1400
- Personnalité française de la guerre de Cent Ans
- Famille d'Allonville
- Décès en 1479
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