Charles De Saint-Albin

Charles De Saint-Albin

Charles de Saint-Albin

Archevêque de l'Église catholique
Composition archevèque.svg
Charles de Saint-Albin
Portrait de Charles de Saint-Albin
portrait de Charles de Saint-Albin par Hyacinthe Rigaud, 1723 - Los Angeles, The Paul J. Getty museum of Art.
archevêque de Cambrai
Blason de Charles de Saint-Albin
Naissance 5 avril 1698
Ordination
sacerdotale
20 septembre 1721
Consécration
épiscopale
20 décembre 1723
Consécrateur de
Évêque Évêque de Rouen
Évêque de Laon
Archevêque de Cambrai
Décès 9 mai 1764
 
Évêque · Archevêque · Cardinal
(en) Données
Projet Catholicisme · Instructions

Louis Charles de Saint-Albin est un prélat français à Paris le 5 avril 1698 et mort à Paris le 9 mai 1764.

Sommaire

Biographie

Charles de Saint-Albin, « bâtard fort bien fait » selon Saint-Simon[1], était le fils illégitime du Régent de France et dune danseuse de lopéra, Florence Perrin (v.1660-av.1716), elle-même fille dun cabaretier. Bien que rejeté de la famille royale par Louis XIV (son père le reconnut pourtant en juillet 1706 et le légitima en 1722), il fut poussé vers une carrière ecclésiastique sans grand enthousiasme de la part de lintéressé qui se trouvait davantage passionné par la théologie[2].

Abbé de Saint-Ouen de Rouen en février 1716[3], bientôt évêque de Rouen après avoir été ordonné prêtre à Saint-Cloud, le 20 septembre 1721, il fut nommé à lévêché de Laon le 6 janvier 1721 et confirmé le 14 janvier 1722, « après M. de Clermont-Chattes [sic][4], […] et qui en a fait depuis grand usage, […] que les jésuites élevèrent et gouvernèrent, et nen firent pourtant quun parfait ignorant. Il fit au sacre les fonctions de son siège ; mais quand il voulut se faire recevoir au parlement, il fut arrêté tout court sur ce quil navait point de nom, et ne pouvait montrer ni père ni mère. Cet embarras le fit passer à larchevêché de Cambrai, à la mort du cardinal Dubois, avec un brevet de continuation de rang et dhonneurs dévêque-duc de Laon […] »[5].

Saint-Albin fut effectivement fait duc et Pair de France le 26 avril 1722 et obtint, grâce à son père, larchevêché de Cambrai, le 17 octobre 1723 (consécration le 20 décembre), titre que détenait le défunt Guillaume Dubois[6].

Sa grand-mère, la princesse Palatine, était très éprise de lui et dérogea ainsi au dédain que lui inspirait les bâtards de son beau-frère, Louis XIV[7]. Le 30 octobre 1721, elle confie ainsi son capitaine des gardes[8] : « Il mest le plus cher puisque je le considère comme le plus sûr des bâtards de mon fils ; depuis lenfance il sest attaché à moi plus que les autres. Je voudrais bien que mon fils le légitime »[9]. Saint-Simon réunira Madame et son petit-fils en relatant les circonstances qui amenèrent la duchesse dOrléans à assister à la soutenance de la thèse[10] du jeune abbé à la Sorbonne, le 16 février 1718 [11]:

« M. le duc dOrléans avait de la comédienne Florence un bâtard quil na jamais reconnu et à qui néanmoins il a fait une grande fortune dans lÉglise. Il le faisait appeler labbé de Saint-Albin. Madame, si ennemie des bâtards et de toute bâtardise, sétait prise damitié pour celui- avec tant de caprice, quà loccasion dune thèse quil soutint en Sorbonne, elle y donna le spectacle le plus scandaleux et le plus nouveau, et en lieu jamais femme, si grande quelle pût être, nétait entrée ni ne lavait imaginé. Telle était la suite de cette princesse. Toute la cour et la ville fut invitée à la thèse et y afflua. Conflans, premier gentilhomme de la chambre de M. le duc dOrléans, en fit les honneurs, et tout sy passa de ce côté- comme si M. le duc de Chartres leût soutenue. Madame y alla en pompe, reçue et conduite à sa portière par le cardinal de Noailles, sa croix portée devant lui. Madame se plaça sur une estrade quon lui avait préparée dans un fauteuil. Les cardinaux-évêques et tout ce qui y vint de distingué se placèrent sur des sièges à dos, au lieu de fauteuils. M. [le duc] et Mme la duchesse dOrléans furent les seuls qui ny allèrent pas, et moi je ny allai pas non plus. Cette singulière scène fit un grand bruit dans le monde ; jamais M. le duc dOrléans et moi ne nous en sommes parlé. […] Jamais scandale si complet et si fou que celui de cette thèse, le fils non reconnu dune comédienne fut traité comme leût pu être […] celui de M. et de Mme la duchesse dOrléans, Madame, qui en grande princesse ne se conduisait que par fantaisie, avait pris ce petit garçon en amitié, à peu près comme elle y prenait quelquun de ses chiens, et oubliait pour lui une naissance quelle détestait. »

Cette soutenance aboutit à la réception de Saint-Albin, le 23 décembre 1720, comme docteur en théologie à la Faculté de Paris[12]. Un an auparavant, il avait été fait coadjuteur de labbaye de Saint-Martin des Champs[13] :

« Rome venait pourtant dapprouver, en faveur de M. le duc dOrléans, la coadjutorerie du riche prieuré de Saint-Martin des Champs dans Paris, et qui a beaucoup de collations, pour labbé de Saint-Albin, bâtard non reconnu de ce prince et de la comédienne Florence. Le cardinal de Bouillon, comme abbé de Cluni, avait donné autrefois ce prieuré à labbé de Lyonne[14], fils du célèbre ministre et secrétaire dÉtat des affaires étrangères. Cet abbé de Lyonne, dont jai parlé ailleurs, était un homme de mœurs, de vie, dobscurité, de régime même, fort extraordinaires, gouverné par un fripon que lui avaient donné les jésuites, qui sy enrichit au trafic de ses collations et à la régie de son bien, connu du feu roi pour si scélérat, et de tout le monde, que le P. Tellier et Pontchartrain, comme on la vu ailleurs, échouèrent à le faire évêque, et qui lest, depuis ceci, devenu de Boulogne. Labbé de Lyonne fut donc tonnelé pour cette coadjutorerie qui au fond ne lui faisait aucun tort, et labbé dAuvergne, comme abbé de Cluni, se fit un mérite auprès du régent, non seulement dy consentir, mais dy contribuer de tout son pouvoir. Il est vrai que ce prince neut pas plutôt les yeux fermés, que labbé dAuvergne ne rougit point dattaquer son bâtard, devenu archevêque de Cambrai, et qui, depuis deux ans, était en possession paisible du prieuré, sans réclamation quelconque, par la mort de labbé de Lyonne. Labbé dAuvergne, lors archevêque de Vienne, cria à la violence, contre la notoriété publique, intenta un procès et le perdit avec infamie. La vérité est quil ny laissa point son honneur, parce quil y avait longues années que, de ce côté-, il navait plus rien à perdre ; ce qui na pas empêché que le cardinal Fleury ne lait fait cardinal pour navoir point de similitude importune. »

Iconographie

  • Un seul portrait de l'archevêque est connu : il a été réalisé par Hyacinthe Rigaud en 1723 pour commémorer la nomination de Saint-Albin à l'archevêché de Cambrai. On déboursa 3000 livres pour ce vaste portrait[15]. L'exemplaire considéré comme l'original, et orné d'une riche bordure aux armes du modèle, œuvre du célèbre décorateur Gilles-Marie Oppenord est conservé au Paul J. Getty museum of Art de Los Angeles (Inv. 88. PA.136)[16].
  • Une réplique autographe se trouve au musée des Beaux-arts de Tournai[17].
  • Une autre réplique, tronquée sur les côtés, est conservée au musée des Beaux-arts de Cambrai, encadrée d'une spectaculaire bordure aux armes royales et décorée de putti[18].
  • D'autres exemplaires ont encore été répertoriés : une au château dAulteribe de Sermentizon (Puy-de-Dôme)[19] et une autre de petites dimensions, passée en vente à Paris en 2004.[20].
  • Un beau dessin correspondant au tableau a également récemment intégré les collections de la National Gallery of Art de Washington[21]
  • La gravure officielle, en contrepartie du tableau, a été réalisée Schmidt Georg Friedrich (1712-1775) et non pas par Drevet comme l'indiquait le dessin[22] On retrouve un exemplaire de la gravure de Schmidt lors de la vente que Jean-Marc Nattier fit dune partie de ses biens le 27 juin 1763 et ce, parmi neuf autres estampes daprès Rigaud et sans compter celles encadrées (Bossuet, Mignard, Fleury, Louis XIV, Auguste III…).
  • Le buste gravé a été repris par Gilles-Edme Petit en contrepartie, en buste dans un ovale en 1743.[23]

Portalis rapporte, à la suite de Crayen, les circonstances qui virent la création de lestampe par Schmidt (et non par Pierre Drevet comme lindique linscription du dessin ci-dessus)[24] :

« Il le mena chez larchevêque de Cambrai, Saint-Albin, pour lui faire obtenir lagrément de graver son portrait. Le prélat parut dabord trouver le graveur trop jeune, mais, sur les affirmations de Rigaud, il finit par consentir. Il ne conclut point de marché avec lartiste, et pour lui faire voir combien la recommandation de Rigaud lui donnait bonne idée de ses talents, il lassura que sa reconnaissance serait proportionnée aux soins quil mettrait à son travail. Schmidt eut tout lieu de se louer de la générosité du prélat, car lorsquil lui apporta la première épreuve de son portrait, il en reçut 3.000 livres et une tabatière dor. Schmidt garda la planche pour lui et en tira un profit considérable »

Notes

  1. Saint-Simon, Mémoires, 1721, XVIII, 10.
  2. Perreau, 2004, p. 218, 219.
  3. Saint-Simon, Mémoires, 1716, XIII, 15.
  4. Louis Annet de Clermont de Chaste de Roussillon (1662-1721)
  5. Saint-Simon, Mémoires, 1721, op. cit.
  6. Charles Louis Richard, Jean Joseph Giraud, Bibliothèque sacrée, ou Dictionnaire universel historique, dogmatique, canonique, géographique et chronologique des sciences ecclésiastiques, Boiste fils ainé, 1827, v. 28, p. 209.
  7. Ed. Bodemann, Briefe der Herzogin E. Ch. von Orléans an. […] Geheimrath Fr. von Harling zu Hannover, Hanovre/Leipzig, 1895, p. 203.
  8. Neveu de Christian-Friedrich von Harling, grand écuyer du duc Ernst-August, Eberhard Ernst von Harling (1665-1729), mena une brillante carrière dans les armées du Roi. Page de la duchesse dOrléans (1673), mousquetaire, colonel du régiment de Guyenne quil achète en 1702, brigadier des armées du roi à lissue du siège de Haguenau (1705), il devint ensuite capitaine des gardes de la duchesse (1715), gouverneur de Sommières (1717), maréchal de camp (1718). Servant loyalement sa patrie dadoption, considéré par Saint-Simon comme « fort honnête homme, doux et simple, avec de lesprit » (Voir les Mémoires de Saint-Simon, XXIX, p. 221-222 & Van der Cruysse, op. cit. 1988, p. 217), Harling méritait pleinement laffection et les bontés de la princesse Palatine qui avait pleinement confiance en lui, au point de lui confier à loccasion des sommes dargent à convoyer.
  9. Dans une de ses lettres à Madame de Ludres (24 janvier 1719), elle ajoute : « Je crois que vous savez que labbé de Saint-Albin ne me peut-être indifférent, étant le fils de mon fils. Il ressemble à tous les portraits de Monsieur étant jeune. Il est aussi bien fait ; cest bien dommage quil ne soit légitime. » (Dirk van der Cruysse, Madame Palatine, Lettres françaises, Fayard, 1989, p. 591).
  10. Quaestio thelogica ; quis dominatur in virtute sua in aeternum ? ; réflexion à partir du verset 7 issu du Psaume 65.
  11. Saint-Simon, Mémoires, 1718, XV, 11.
  12. Olivier, E. Hermal, G. Roton, R. de. Manuel de l'Amateur de Reliures Armoriées Françaises, 1924-1938, pl. 2593.
  13. Saint-Simon, Mémoires, 1717, XV, 6.
  14. Jules Paul de Lionne (1644-1721), abbé de Marmoutier, futur aumônier du roi.
  15. Hulst, p. 196. ; Roman, 1919, p. 196 ; Perreau, 2004, p. 218, 219, repr., p. 220, fig. 203.
  16. Huile sur toile. H. 146,6 ; L. 112,2.
  17. Huile sur toile. H. 147 ; L. 115. Acquis en 1843 de la collection Fauquez. Voir Cat. Tournai 1971 [Pion], n°513 ; Cat. Tournai 1989 [Le Bailly de Tilleghem], p. 68 ; Cat. Tournai 2004 [Le Bailly de Tilleghem], p. 23.
  18. Huile sur toile. H. 118 ; L. 90. Inv. n°19 ; anc. coll. Victor Delattre ; sa vente (1889).
  19. H. 200 ; L. 176. Fondation Onslow de PierreC.N.M.H.S. Inv. SA/1/0177. Legs du marquis de Pierre (1954). Identifié à tort comme portrait de Charles dOrléans de Rothelin (1691-1744) selon une inscription à même la bordure.
  20. Huile sur toile. H. 56,5 ; L. 56. Vente Paris, Hôtel Drouot (Libert), 7 avril 2004, lot 32
  21. Pierre noire et rehauts de blanc sur papier bistre. H. 36 ; L. 29. Inscription au bas de la feuille : Mr de St Albain archevêque de Cambray, dessiné par mr Rigaud qui en a aussi peint le tableau. Cest sur ce dessin quil a été gravé par M. Drevet [sic]. Vente Paris, Hôtel Drouot (Libert & Castor), 19 juin 2001, lot 11, repr. p. 5 du catalogue. Acquis à cette vente par un collectionneur privé. Don au musée de Washington en 2002. Exposé à New-York, 2002, p. 20.
  22. Auguste Guillaume Crayen, Catalogue raisonné de l'œuvre de feu George Frédéric Schmidt, Londres, 1789, n°47, p. 26. En bas, de part et dautre dun médaillon aux armes : Carolus Archiepiscopus - Dux Cameracensis / Par Franciæ, Sacri - Romani Imperii Princeps / Comes Cameracesii. Sous le trait carré : Pinxit Hyacinthus Rigaud Ste. Michælis Eques, Rector nec non Regiæ Academiæ Picturæ ex Moderator 1724 - Georgius Fredericus Schmidt Sculpsit Parisiis 1741.
  23. Sous l'ovale, sur le socle : 1743. A Paris chez Petitrue St Jacques près des Mathurins'. Dans le socle : Charles Archevêque Duc de Cambray / Pair de France, Prince du St Empire / Comte du Cambresis. Sous le trait carré à gauche : Suite de Desrochers. H. 15,7 ; L. 11.
  24. Portalis & Béraldi, 1880-1882, III, p. 509, 522 (n°14).

Bibliographie

  • Hulst (H. van), « Catalogue de lœuvre gravé du sieur Hyacinthe Rigaud, rangé selon lordre des temps quont été faits les tableaux daprès lesquels les estampes qui composent cet œuvre ont été gravées ; avec les noms du graveur de chacune, lannée quelle a été produite et les autres éclaircissements nécessaires », dans Mémoires inédits sur la vie et les ouvrages des Membres de lAcadémie de Peinture et de Sculpture, Paris, II, 1854, p. 169-200.
  • Roman (J), Le livre de Raison du peintre Hyacinthe Rigaud, Paris, 1919.
  • Perreau (S.), Hyacinthe Rigaud, le peintre des rois, Les presses du Languedoc, 2004.

Liens internes

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