- Charles-Étienne Pesselier
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Charles-Étienne Pesselier, né 9 juillet 1711 à Paris[1] où il est mort le 25 aout 1763 à Paris, est un homme de lettres français.
Après ses études au collège des Quatre-Nations, Pesselier s’appliqua pendant trois ans à l’étude des lois. Pesselier obtint un emploi dans les fermes et montra tant d’habileté qu’on le chargea d’ouvrir chez lui une école de finances.
Tout en remplissant ses fonctions, Pesselier consacra ses loisirs à la littérature et donna au Théâtre-Italien l’École du Temps, qui eut un succès marqué. Cette pièce fut suivie d’Ésope au Parnasse, également en un acte et en vers, qu’il donna l’année suivante, et qui fut reçue avec applaudissement.
On raconte que Pesselier, âgé de près de cinquante ans, fit des vers sous le titre de la Jeune Muse (1753), et les adressa au Dauphin, fils de Louis XV. Le prince goûta ces poésies et s’enquit de l’âge de cette muse quinquagénaire, à qui il envoya, à cause du titre du volume, un hochet.
On doit à Pesselier :
- L’École du temps, comédie en un acte et en vers, jouée avec succès au Théâtre-Italien le 11 septembre 1738 ;
- Ésope au Parnasse, comédie en un acte et en vers, jouée au Théâtre Français, le 14 octobre 1739 ;
- Lettres d’Angélique à Thérèse, 1739, in-12 ;
- Fables nouvelles, Paris, 1748, in-8°, où J’on trouve de la finesse et l’esprit ;
- Pièces de théâtres et poésies fugitives, Paris, 1742, in-8° ;
- Dialogues des morts 1753, 2 vol. ln-12 ;
- Esprit de Montaigne, 1753, 2 vol. in-12 ;
- Azor et Ismène, ballet, 1758, in-8° ;
- Idée générale des finances, 1759, in-fol. ;
- Doutes proposés à l’auteur de la théorie de l’impôt, 1761, in-4° ;
Pesselier y réfute la Théorie de l’impôt de Mirabeau.
- Lettres sur l’éducation, 1762, 2 vol. in-12, etc.
Pesselier a collaboré au Glaneur français (1735-1737) et a donné des éditions des Œuvres d’Autreau (1749, 4 vol.) et de Pagan (1760, 4 vol.). Il est, en outre, l’auteur des articles Ferme et Financier de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert.
Le roi, Stanislas 1er de Pologne, lui donna le titre de conseiller secrétaire ordinaire. Il était associé des Académies de Rouen, Nancy et d’Angers.
Notes
- Léris donne La Ferté-sous-Jouarre.
Sources
- Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, vol. 12, Paris, Administration du grand Dictionnaire universel, 1866, p. 695.
Lien externe
- Toutes ses pièces et leurs représentations sur le site CÉSAR
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