- Champignons de Paris
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Agaric
« Champignons de Paris » redirige ici. Pour la nouvelle d’Amélie Nothomb, voir Les Champignons de Paris. AgaricChampignon de Paris (Agaricus bisporus) Classification classique Règne Fungi Division Basidiomycota Classe Agaricomycetes Sous-classe Agaricomycetidae Ordre Agaricales Famille Agaricaceae Genre Agaricus
L., 1753Espèces de rang inférieur - Agaricus arvensis
- Agaricus bisporus
- Agaricus campestris
- Agaricus silvaticus
- Agaricus silvicola
- Agaricus xanthoderma
etc.
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sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : Les agarics, appelés aussi psalliotes (les mycologues s'entredéchirent depuis de longues années pour savoir lequel des deux termes est préférable), sont des champignons basidiomycètes du genre Agaricus, appartenant à la famille des agaricacées. Il en existe de très nombreuses espèces, presque toutes comestibles, dont la plus consommée est Agaricus bisporus, cultivé de façon industrielle sous le nom de champignon de Paris. Les espèces « sauvages » croissent de façon souvent abondante, dès les premières pluies de l'été, dans les prés et les taillis, parfois dans les bois clairs.
Sommaire
Caractéristiques
Les agarics sont des champignons dont les lamelles, libres, sont roses lorsque le champignon est jeune, puis brun-noir à noires lorsqu'il vieillit. Les spores sont brun noirâtre ou noires. Le chapeau, charnu, généralement lisse et blanc chez les exemplaires jeunes, se recouvre ensuite de fibrilles ou de squames de couleur ocrée à mesure qu'il s'ouvre. Le pied est au départ rattaché au chapeau par un voile, qui se transforme ensuite en anneau. Il peut facilement se séparer du chapeau. Il ne porte pas de volve, ce qui permet, entre autres caractéristiques, de distinguer les agarics des amanites blanches mortelles. Une confusion est également possible avec certaines petites lépiotes, mais ces dernières ont des lamelles et des spores blanches.
Principales espèces
- Agaricus arvensis : agaric des jachères. Parfois appelé boule de neige, c'est un des plus grands agarics, poussant dans les prairies et les endroits découverts. Son chapeau hémisphérique est généralement blanc. Il se distingue des espèces voisines par son odeur anisée assez prononcée et son anneau, dont le bas forme une sorte de roue d'engrenage.
- Agaricus bisporus : agaric bispore. Rare à l'état sauvage, il est cultivé sous le nom de champignon de Paris.
- Agaricus bitorquis : agaric des trottoirs. Connu pour percer le bitume des trottoirs urbains.
- Agaricus campestris : agaric champêtre, appelé aussi rosé des prés. Sans doute le meilleur de tous les agarics, il pousse en groupes importants dans les prés. Le chapeau est blanchâtre, généralement fibrilleux. Les lamelles sont rose vif puis brunes. On le reconnaît en outre à sa forte odeur fongique (odeur de champignon).
- Agaricus silvaticus : agaric sylvatique ou agaric des forêts. Rencontré essentiellement dans les forêts de conifères. Son chapeau est recouvert de nombreuses écailles brunes. Sa chair rosit fortement à la cassure ou au froissement. Forte odeur fongique. Excellent comestible.
- Agaricus silvicola : agaric sylvicole, appelé aussi boule de neige des bois. Comme son nom l'indique, cet agaric pousse dans les bois ou les forêts de feuillus. Assez semblable à A. arvensis, il a comme lui une forte odeur d'anis et amande (alcool benzylique, anisaldédyde). Son chapeau est souvent nuancé de jaune. Très bon comestible (se méfier des risques de confusion avec les amanites blanches, et donc bien vérifier la couleur des lamelles et l'absence de volve).
- Agaricus xanthoderma : agaric jaunissant. Pourrait être confondu avec le précédent, mais son odeur de phénol, plutôt désagréable, n'évoque en rien l'anis. De plus, il jaunit fortement si on le frotte avec le dos de l'ongle. Il pousse surtout à la lisière des bois. Il contient des dérivés du phénol qui irritent le tube digestif (toxique).
Histoire
L'agaric pouvait être un des multiples constituants de la thériaque de la pharmacopée maritime occidentale au XVIIIe siècle [1].
Voir aussi
- ↑ D'après Maistral, in Yannick Romieux, De la hune au mortier, Éditions ACL, Nantes, 1986.
Bibliographie
- Pierre Montarnal : Le petit guide : Champignons (Genève, 1964 ; Paris-Hachette, 1969).
- Régis Courtecuisse et Bernard Duhem : Guide des champignons de France et d'Europe (Delachaux & Niestlé, 1994-2000).
Liens externes
Taxinomie :
- Référence Index Fungorum : Agaricus (en)
- Référence NCBI : Agaricus (en)
Autres :
- Culture du champignon de Paris
- Document vidéo Haute définition d'une visite détaillée d'une cave qui cultivait des champignons de Paris
- Portail de la mycologie
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