- Chaim Nachman Bialik
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Haïm Nahman Bialik
Bialik (חיים נחמן ביאליק) fut un des plus célèbres poètes de langue hébraïque qui s'épancha particulièrement sur les hésitations et les desseins de l'être humain. Il devient progressivement la personnalité centrale de la poésie moderne de langue hébraïque.
Sommaire
Sa vie
Haïm-Nahman Bialik naît le 9 janvier 1873 à Rady,près de Jytomyr, en Ukraine , en province de Volhynie.Il étudie à la yeshiva de Volozhyn, puis se rapproche des idées de la Haskala. La publication de son premier poème, "Vers l'oiseau", date de 1891. Bialik part s'installer à Odessa, où il rejoint les plus grands poètes de langue hébraïque de l'époque. Son œuvre s'inspire de domaines variés : le nationalisme, la nature, l'irréversibilité du temps, la vie à l'époque de la yeshiva et le fossé des générations. Il met en exergue les qualités contenues dans le judaïsme. Suite au choc moral provoqué par le pogrom de Kishinev, naît chez Bialik le sentiment de fierté identitaire, qui le mène à prendre conscience de la nécessité d'organisation d'une force d'auto-défense. Il compte parmi les fondateurs des maisons d'édition "Moria" et "Dvir".
Haïm-Nahman Bialik vient pour la première fois en Terre d'Israël en 1909.
Son oeuvre
Grâce à l'aide de l'écrivain russe Maxime Gorki, Bialik quitte l'Union soviétique en 1921 avec un groupe d'écrivains de langue hébraïque et en 1924 s'installe en Palestine. Il promeut au travers de l'organisation de colloques, la création littéraire en hébreu de la communauté sépharade. Haïm-Nahman Bialik traduit en hébreu de nombreuses œuvres centrales de la littérature étrangère. Sa renommée et son nom comme symbole de la création littéraire sioniste et en hébreu sont reconnus également aux États-Unis, en Pologne et en Lituanie. Quant à son œuvre, elle est traduite dans différentes langues et de nombreux ouvrages lui sont consacrés. Haïm-Nahman Bialik meurt à 4 juillet 1934 a Vienne , probablement d'une thrombose à la suite d'une opération de prostate.
La maison d'édition "Mossad Bialik", le "prix Bialik" remis par la municipalité de Tel-Aviv, la ville de Kiryat-Bialik et les moshavim Kfar-Bialik et Guivat-Hen ("HeN" : initiales de "Haim-Nahman") rappellent son souvenir.
Bibliographie
- Un voyage lointain, traduction d'Ariane Bendavid. Stavit, 2004.
- Ariane Bendavid. Haïm Nahman Bialik. La prière égarée. Aden, 2008.
Voir aussi
- Portail de la culture juive et du judaïsme
- Portail de la poésie
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