- Centre hospitalier régional d'Orléans
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Le centre hospitalier régional d'Orléans (CHR d'Orléans) est l'établissement hospitalier le plus important du département du Loiret, et le deuxième établissement public de santé de la région Centre, derrière le Centre hospitalier universitaire de Tours. Il emploie près de 3900 salariés[1].
Sommaire
Établissements
Le CHR d'Orléans se compose de deux sites hospitaliers principaux :
- l'hôpital Porte Madeleine, situé en centre-ville ;
- l'hôpital d'Orléans-la-Source, situé au sud de la Loire, à 10 km du centre-ville.
Quatre sites d'hébergement de personnes âgées, répartis sur l'agglomération orléanaise, complètent les deux sites hospitaliers :
- le Centre de Cure Médicale de Saran ;
- la Résidence Paul Gauguin de La Chapelle-Saint-Mesmin ;
- la Maison de retraite Pierre Pagot d'Orléans (quartier Saint-Marceau) ;
- la Maison de retraite de Saint-Jean-de-Braye.
Histoire
Des incertitudes subsistent sur la création du premier hôpital d'Orléans. Une thèse la fait remonter au début du IXe siècle, à l'initiative de Théodulf, que Charlemagne avait nommé évêque d'Orléans en 798[2],[3].
L'histoire de l'Hôtel-Dieu qui lui succéda est mieux connue : créé en 1150 près de l'angle nord-ouest de la cathédrale Sainte-Croix, et remanié à plusieurs reprises, il restera en fonction jusqu'en 1844, et sera démoli peu après, suscitant l'indignation de Prosper Mérimée et Charles de Montalembert, fervents défenseurs du patrimoine[4],[5].
Des hospices de moindre importance, appelés aumônes, ont également été créés en divers points de la ville, soit pour les malades, comme la Maladrerie destinée à accueillir les lépreux, ou l'Hospice Saint- Mathurin pour les aveugles, soit pour les passants et pèlerins, comme l'Aumône Saint-Antoine, bâtie dans le lit de la Loire au milieu du Vieux Pont d'Orléans ; la plupart de ces aumônes furent regroupées en Aumône Générale sous Henri II. Lors d'une épidémie de peste, deux lieux d'accueil pour les pestiférés furent créés : d'abord le Petit Sanitas en 1583, puis le Grand Sanitas en 1586[6],[3].
L'hôpital Porte Madeleine regroupe les bâtiments de l'Hôpital Général datant du dernier quart du XVIIe siècle, ceux du nouvel Hôtel-Dieu édifié à partir de 1844 et diverses extensions plus récentes[3],[7].
Le dernier en date des hôpitaux, celui d'Orléans-la-Source, a été ouvert en 1975 pour suppléer au manque de capacité de Porte-Madeleine, qui poursuit parallèlement son activité, les deux hôpitaux se répartissant les diverses disciplines médicales.
Le nouvel hôpital d'Orléans-la-Source, dont l'ouverture est prévue en 2014, sera construit selon une démarche HQE (haute qualité environnementale). Il remplacera les deux hôpitaux actuels[8].
Divers
Une scène du film Police Python 357 d'Alain Corneau (1975) se déroule dans le parking de l'hôpital.
Notes et références
- Établissement, Centre Hospitalier Régional d'Orléans
- Marc Arnaud, La traversée du temps - Un hôpital dans sa ville : Orléans, p. 13
- Historique, Centre Hospitalier Régional d'Orléans
- Histoire de la ville d'Orléans (site personnel) Morgann Moussier,
- La démolition de l’Hôtel-Dieu d’Orléans - Un exemple de vandalisme municipal sous la monarchie de Juillet Hervé Robert,
- Marc Arnaud, La traversée du temps - Un hôpital dans sa ville : Orléans, pp. 15-18, p. 25
- Centre hospitalier régional d'Orléans, dit Hôpital général d'Orléans à Orléans (45), Patrimoine de France
- Présentation du projet du nouvel hôpital, site Internet de la ville d'Orléans
Annexes
Bibliographie
- (fr) Marc Arnaud, La traversée du temps - Un hôpital dans sa ville : Orléans, Beaugency, France Biographie, 2008 (ISBN 978-2-918196-00-6)
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Orléans
- Centre hospitalier français
- Soins de santé en région Centre
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