- Carine Seiler
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Carine Seiler est une femme politique française.
Sommaire
Les débuts
En 1986, elle adhère à SOS Racisme alors qu'elle n'est encore que collégienne. Elle intervient lors de quelques assemblées générales étudiantes lors du combat contre la loi Devaquet. Elle continue ensuite sa lignée dans les organisations de jeunesse proches de Julien Dray.
Au lycée Voltaire, Carine Seiler adhère à la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), dont elle devient la présidente de 1989 à 1990. Après l'obtention de son baccalauréat, elle s'inscrit à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne adhère à l’UNEF-ID.
Elle devient l’un des cadres nationaux de sa tendance, la TSOD (Tendance sursaut ou déclin) dite «tendance Villetaneuse». Au début des années 1990, la direction de l'UNEF-ID est de plus en plus contestée. Une scission dans la majorité ouvre la voie à un renversement de la majorité de Philippe Campinchi. Pour cela, plusieurs tendances se regroupent sur la base d'une orientation recentrée sur les valeurs syndicales et l'indépendance politique, elles forment alors la Tendance indépendance et démocratie (TID). La TSOD participe au mouvement et Carine Seiler devient l'une des responsables de la nouvelle structure. En 1993, le congrès de Clermont-Ferrand donne majorité et opposition au coude à coude. Dès lors, l'UNEF-ID traverse une crise qui se solde l'année suivante, au congrès de Paris, par la victoire de la TID et de ses alliés. Pouria Amirshahi devient le président de l’UNEF-ID et Carine Seiler, vice-présidente.
Vice-présidente de l’UNEF-ID
Étudiante à Paris I, Carine Seiler est élue au Conseil des études et de la vie universitaire (CEVU) de son université, dont elle devient la vice-présidente étudiante.
Au bureau national de l’UNEF-ID, elle participe au redressement et à la pacification de l’organisation lancée par Pouria Amirshahi. En outre, elle siège au Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER) et participe à de nombreuses réunions au ministère de l’Éducation nationale.
Présidente de l’UNEF-ID
En octobre 1998, Pouria Amirshahi, quitte la présidence de l'UNEF-ID pour la direction de la Mutuelle nationale des étudiants de France (MNEF). Carine Seiler est alors élue présidente de l’UNEF-ID. Elle est confirmée dans son poste au congrès de Toulouse de 1999 au cours duquel la majorité obtient 78,5% de suffrages.
Elle réussit à achever la pacification de l'UNEF-ID, en intégrant les derniers tenant de l’ancienne direction, la CJS (Confédération de la jeunesse scolarisée, proche de Jean-Christophe Cambadélis), à la direction de l’UNEF-ID. Mais l’alliance ne dure pas et ses derniers fondent la Tendance s'entraider. Elle doit alors affronter une opposition de plus en plus vive sur sa droite après le rapprochement de la Tendance s'entraider et de la TPAS et surtout lorsque la sensibilité ensemble pour l’égalité a quitté la direction du syndicat pour fonder la Tendance égalité.
Malgré un positionnement parfois ambigu lors du conflit sur le plan U3M, l’UNEF-ID conforte son statut de première association étudiante de France. À cette époque, elle obtient aussi des réformes sociales et pédagogiques, notamment la création de la bourse à taux zéro et le maintien des bourses en cas de redoublement en premier cycle, puis son extension au second cycle. Elle défend le régime étudiant de Sécurité sociale et après le naufrage de la MNEF.
Elle est l’une des artisanes de la réunification des deux UNEF avec Karine Delpas.
La LMDE
En 2001, elle quitte la direction de l’UNEF-ID, pour celle de la LMDE dont elle devient la présidente.
En mars 2003, le conseil d'administration la révoque suite à un différend sur les soutiens de la mutuelle, les administrateurs souhaitant éviter de renouveler des accords avec d'anciens partenaires de la MNEF. Mais cette révocation est surtout la conséquence d'un long processus de conflits et de recomposition interne à l'UNEF, commencé en 2002, lors de l'éclatement de la Gauche socialiste.
Après ses études
Elle est membre depuis longtemps du Parti socialiste, d'abord dans le courant Gauche socialiste (elle fait partie des proches de Julien Dray) puis elle rejoint avec lui la majorité de François Hollande. Elle est aujourd’hui responsable nationale chargé de l’Enseignement supérieur auprès d’Yves Durand.
Elle est membre de deux groupes de réflexion : Horizon universitaire et la Fondation Copernic.
Ses activités militantes ont été marquées par ses engagements en faveur de la cause des femmes. Elle a été l’une des premières signataires de l’Appel pour l'égalité entre les sexes : Fièr-e-s d'être féministes en janvier 2000.
Lien externe
Catégories :- Personnalité de l'Union nationale des étudiants de France - Indépendante et démocratique
- Président de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne
- Date de naissance inconnue (XXe siècle)
- Personnalité du Parti socialiste (France)
- Femme politique française
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