Caranx medusicola

Carangue bleue
Caranx melanpygus
Classification classique
Règne	Animalia
Embranchement	Chordata
Sous-embr.	Vertebrata
Super-classe	Osteichthyes
Classe	Actinopterygii
Sous-classe	Neopterygii
Infra-classe	Teleostei
Super-ordre	Acanthopterygii
Ordre	Perciformes
Sous-ordre	Percoidei
Famille	Carangidae
Genre	Caranx
Nom binominal
Caranx melampygus (Cuvier in Cuvier & Valenciennes, 1833)
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La carangue ailes bleues^[1] ou carangue bleue (Caranx melampygus), est un poisson de la famille des Carangidés.

Sommaire 1 Taxonomie et dénomination 2 Morphologie 3 Répartition géographique 4 Comportement 5 Pêche 6 Notes et références 7 Voir aussi 7.1 Articles connexes 7.2 Liens externes

Taxonomie et dénomination

La carangue ailes bleues est classée dans le genre Caranx, de la famille des Carangidés, de l'ordre des perciformes et du sous-ordre percoidei.

La première description scientifique d'un individus de cette espèce est réalisée par Georges Cuvier, en 1833^[2].

Synonymes^[2] :

• Carangichthys melampygus (Cuvier, 1833)
• Carangus melampygus (Cuvier, 1833)
• Caranx medusicola (Jordan & Starks, 1895)
• Caranx melampyges (Cuvier, 1833)
• Caranx stellatus (Eydoux & Souleyet, 1850)
• Caranx valenciennei (Castelnau, 1873)
• Carynx melampygus (Cuvier, 1833)

Noms vernaculaires^[2] :

• Carangue aile bleue (France métropolitaine)
• Carangue bleue (Polynésie française - Maldives - Nouvelle-Calédonie - Île de la Réunion)
• Carangue chasseur (Rodrigues)
• Carangue étoilée (Nouvelle-Calédonie)
• Carangue sardine (République de Maurice)
• Carangue verte (Seychelles)

Morphologie

Les carangues bleues possèdent neuf épines dorsales, de 21 à 24 rayons mous dorsaux, 3 épines anales et de 17 à 21 rayons mous anales. La partie inférieur du corps et de la tête est argenté. La partie supérieur du corps et de la tête est un bleu-vert moucheté de bleu électrique et de jaune. Une bande bleu électrique longe les scutelles par le haut, une seconde longe le bas de la nageoire dorsale. Les nageoires médianes et caudale sont d'un bleu électrique. La nageoire pectorale est en forme de faux et de couleur jaune. La nageoire anale possède deux pointes distinctes. La queue est marquée de 27 à 42 scutelles^[3].

Le maximum de taille connu est de 117 cm, et le poids maximal est de 43,5 kg.

Répartition géographique

Ces poissons tropicaux peuplent des eaux chaudes entre les latitudes 30°N et 35°S^[3]. Ils peuplent les eaux des océans Pacifique et Indien. En Afrique, ils sont présents de la mer Rouge au nord, jusqu'au Sud de Madagascar. Dans le Pacifique, la limite de peuplement nord se trouve aux environs des îles Ryūkyū, au Sud du Japon^[3]. On les retrouve au Sud jusqu'à Ducie Island et la Nouvelle-Calédonie. Sur la côte Ouest des Amériques, ils peuplent les côtes allant du Mexique à l'Équateur.

Des hybrides avec Caranx sexfasciatus et Caranx ignobilis auraient été découverts à Hawaii^[3].

Comportement

Ces carangues vivent sur les côtes récifales et en pleine mer, jusqu'à 190 mètres de profondeur^[3]. Les juvéniles peuplent de façon saisonnières les eaux peu profondes des littoraux sableux. Ces juvéniles peuplent aisément les estuaires, et tolèrent bien les eaux saumâtre, remontant parfois les rivières. Néanmoins, ils ne semblent tolérer que les eaux claires. Ils se nourrissent de préférence de crustacés de type crevettes, comme les Penaeidae, d'après une étude réalisée dans les estuaires du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud^[4]. Les adultes adoptent parfois un comportement pélagique. Elles se nourrissent essentiellement de poissons et de crustacés.

Elles se déplacent souvent en bande de quelques individus. Dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française, elles deviennent très abondantes en mars, en raison de la présence de nombreux petits poissons, les ouma. Elles semblent alors suivre un itinéraire régulier, franchissant le récif par les hoa^[5] pour entrer dans le lagon et en ressortir par une passe. À cette période, elles peuvent former des bancs de plusieurs milliers d'individus.

Dans les îles tropicales, les adultes semblent affectionner les fonds sableux parsemés de « patates » de corail, à la limite entre le bleu du lagon et les bancs de sables présents à l'arrière des récifs. Elles longent souvent la limite du récif frangeant et la limite extérieure du récif barrière côté océan.

Pêche

La carangue bleue peut-être capturée au filet, à la traine, à la ligne de fond et au fusil sous-marin. À la chasse sous-marine, la capture d'un individus provoque la fuite des autres membres du petit groupe qui l'accompagne, contrairement à de nombreuses autres espèces de carangidés. Une bonne période de pêche est au petit matin, au lever du soleil, ou le soir, moments où elle s'alimente.

Elle est généralement commercialisée fraiche ou plus rarement séchée ou salée. Cette espèce est une cible potentielle pour la pêche sportive. Elle est parfois élevée en aquaculture pour être commercialisé, ou conservée dans les grands aquarium publiques.

Elle est souvent ciguatoxique lorsqu'elle est d'une taille supérieure à 50 cm.

Notes et références

• B. Salvat (dir.), Raymond Bagnis, Philippe Mazellier, Jack Bennet et Erwin Christian, Poissons de Polynésie, les éditions du Pacifique, coll. « Nature tropicale », Polynésie française, décembre 1972 (réimpr. 1973, 1976, 1981, 1984), 368 p. (ISBN 2-85700-198-3).
  (5ème édition, 1984) Page 40.
   

Voir aussi

Articles connexes

• Caranx
• Carangue

Liens externes

• Référence FishBase : espèce Caranx melampygus (Cuvier, 1833) (en) (+traduction (fr))
• Référence Catalogue of Life : Caranx melampygus (Cuvier, 1833) (en)
• Référence ITIS : Caranx melampygus (Cuvier, 1833) (fr) (+version (en))
• Référence World Register of Marine Species : espèce Caranx melampygus (Cuvier, 1833) (en)
• Référence NCBI : Caranx melampygus (en)

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