- Carangue plate
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Caranx sexfasciatus
Carangue aux gros yeuxCaranx sexfasciatus Classification classique Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Super-classe Osteichthyes Classe Actinopterygii Sous-classe Neopterygii Infra-classe Teleostei Super-ordre Acanthopterygii Ordre Perciformes Sous-ordre Percoidei Famille Carangidae Genre Caranx Nom binominal Caranx sexfasciatus
Quoy et Gaymard, 1825Retrouvez ce taxon sur Wikispecies
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sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : La carangue aux gros yeux (Caranx sexfasciatus) est une espèce de poisson de la famille des carangidés.
Sommaire
Taxonomie et dénomination
La carangue aux gros yeux est classée dans le genre Caranx, de la famille des Carangidés, de l'ordre des perciformes et du sous-ordre percoidei.
La première description scientifique d'un individus de cette espèce est réalisée par Quoy et Gaymard, en 1825[1].
- Carangus carangus (non Bloch, 1793)
- Carangus hippos (non Linnaeus, 1766)
- Carangus marginatus Gill, 1863
- Carangus rhabdotus Jenkins, 1903
- Caranx belengerii Cuvier, 1833
- Caranx butuanensis Seale, 1910
- Caranx carangus (non Bloch, 1793)
- Caranx elacate Jordan & Evermann, 1903
- Caranx flavocoeruleus Temminck & Schlegel, 1844
- Caranx forsteri Cuvier, 1833
- Caranx fosteri Cuvier, 1833
- Caranx hippos (non Linnaeus, 1766)
- Caranx marginatus (Gill, 1863)
- Caranx oshimai Wakiya, 1924
- Caranx paraspistes Richardson, 1848
- Caranx peronii Cuvier, 1833
- Caranx sexfaciatus Quoy & Gaimard, 1825
- Caranx sexfaciatus subsp. elacate (Jordan & Evermann, 1903)
- Caranx sexfaciatus subsp. marginatus (Gill, 1863)
- Caranx tapeinosoma Bleeker, 1856
- Caranx thompsoni Seale, 1905
- Caranx xanthopygus Cuvier, 1833
- Carangue aux gros yeux (Polynésie française)
- Carangue chasseur (République de Maurice)
- Carangue platte (Seychelles)
- Carangue vorace (France métropolitaine - Djibouti - Nouvelle-Calédonie)
Morphologie
Les carangues aux gros yeux possèdent neuf épines dorsales, de 19 à 22 rayons mous dorsaux, 3 épines anales et de 14 à 17 rayons mous anales. Le corps est de couleur bleu-vert iridescent avec une teinte argentée sur le ventre. La nageoire anale et le lobe dorsal ont une touche de couleur blanche sur la pointe. La nageoire caudale est un dégradé de jaune et de noir. La nageoire pectorale est en forme de faux, et la nageoire anale possède deux pointes distinctes. La partie supérieure de l'opercule est marqué d'un point noir. La queue est marquée de 27 à 36 scutelles noires[2].
La taille des individus adultes excède rarement les 70 centimètres. La taille maximale est de 100 cm pour 18 kg[3]. Sa forme générale est celle des carangidés, se distinguant par son corps allongé et ses gros yeux.
Répartition géographique
Ces poissons tropicaux peuplent des eaux chaudes aux environs de températures moyennes de 26 à 29°C, essentiellement entre les latitudes 30°N et 36°S[2]. Vivants dans les océans Pacifique et Indien, ils sont présents depuis les côtes pacifique des Amériques jusqu'aux côtes Est de l'Afrique.
En Afrique, ils peuplent la mer Rouge au nord, jusqu'à Madagascar au Sud. En Asie, la limite de peuplement nord se trouve aux environs des îles Ogasawara, au sud du Japon[2]. On les retrouve au Sud jusqu'aux environs de Brisbane, en Australie. Sur la côte Ouest des Amériques, ils peuplent au Nord les eaux de la Basse-Californie-du-Sud et du golfe de Californie, jusqu'aux côtes de l'Équateur et les îles Galápagos, au Sud.
Comportement
Ces carangues vivent sur les côtes récifales, jusqu'à 150 mètres de profondeur[2]. Elles pénètrent parfois dans les eaux saumâtres, voir les rivières, et les juvéniles sont fréquents dans les estuaires. Ces derniers semblent d'avantage tolérants à une forte turbidité des eaux, contrairement aux juvéniles de Caranx melampygus et Caranx papuensis[4]. Les adultes adoptent parfois un comportement pélagique jusqu'à 100 mètres de profondeur[2].
En période diurne, ces carangues se regroupent en bancs immobiles dans les passes ou à l'extérieur des récifs barrière. Elles se dispersent la nuit, pour s'alimenter. Elles se nourrissent essentiellement de poissons et de crustacés.
Pêche
Ces carangues sont généralement pêchées la nuit, à la traine ou à la ligne de fond avec un appât vivant, mais très rarement au filet. Les pêcheurs sous-marins peuvent les attirer en émettant un bruit de gorge particulier. La capture d'un congénère par un pêcheur sous-marin les pousse à s'approcher.
Elles sont commercialisées fraiches, congelées, séchées ou salées. En Polynésie française, leur chair est considérée comme rarement empoisonnée (ciguatera), et ne semble présenter aucun danger particulier.
Notes et références
- ↑ a , b et c Référence Catalogue of Life : Caranx sexfasciatus, Quoy & Gaymard, 1825 (en)
- ↑ a , b , c , d et e Référence FishBase : (en) ( (fr))
- ↑ Frimodt, C. 1995 Multilingual illustrated guide to the world's commercial warmwater fish. Fishing News Books, Osney Mead, Oxford, England. 215 p.
- ↑ (en) S.J.M. Blaber et D.P. Cyrus, « The biology of Carangidae (Teleostei) in Natal estuaries », dans Journal of Fish Biology, vol. 22, no 2, 1983, p. 173–188 [lien DOI (page consultée le 2009-09-20)].
- B. Salvat (dir.), Raymond Bagnis, Philippe Mazellier, Jack Bennet et Erwin Christian, Poissons de Polynésie, les éditions du Pacifique, coll. « Nature tropicale », Polynésie française, décembre 1972 (réimpr. 1973, 1976, 1981, 1984), 368 p. (ISBN 2-85700-198-3).
(5ème édition, 1984) Page 38.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Référence FishBase : (en) ( (fr))
- Référence Catalogue of Life : Caranx sexfasciatus, Quoy & Gaymard, 1825 (en)
- Référence ITIS : Caranx sexfasciatus, Quoy & Gaymard, 1825 (fr) ( (en))
- Référence World Register of Marine Species : espèce Caranx sexfasciatus, Quoy & Gaymard, 1825 (en)
- Référence Animal Diversity Web : Caranx sexfasciatus, Quoy & Gaymard, 1825 (en)
- Référence NCBI : Caranx sexfasciatus (en)
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