- Buffaud & Robatel
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Buffaud & Robatel
Buffaud & Robatel était une entreprise lyonnaise de construction d'engins moteurs à vapeur et air comprimé. Elle est issue de l'entreprise Buffaud Frères qui fut fondée en 1830.
Sommaire
Historique
Entreprise de mécanique
En 1830 est fondée l'entreprise Buffaud Frères, qui fabrique des centrifugeuses et appareils de teinture
En 1878 l'entreprise devient B. Buffaud & T. Robatel, suite à l'association de Tobie Robatel (1850-1935), ingénieur de l' École centrale de Lyon(1867) et devenu gendre de Benoit Buffaud.
En 1895, à la mort de Benoit Buffaud, l'entreprise devient Ateliers T. Robatel, J. Buffaud et Cie, son fils Jean Batiste l'ayant remplacé.
Tobie Robatel va développer de nouvelles fabrications : les moteurs à vapeur et appareils pour l'industrie chimique appliqués au textile sont construits.
Buffaud & Robatel a aussi construit des locomotives et automotrices à vapeur et à air comprimé entre 1890 et la première guerre mondiale, ainsi que des chassis de tramways et matériel roulant ferroviaire.
Chronologie
- 1830 Buffaud Frères
- 1878 B. Buffaud & T. Robatel
- 1895 Ateliers T. Robatel, J. Buffaud et Cie
« Buffaud & Robatel » constructeur ferroviaire
Production de matériel moteur
- des locomotives tender à voie étroites livrées aux compagnies suivantes
- Chemin de fer du Blanc-Argent
- Tramways de l'Ain
- Tramways du Tarn et Garonne
- des locomotives bicabine tramways à toiture continue
- Tramways de Pontarlier à Mouthe
- Tramway d'Annecy à Thones
- Tramways Pontcharra-La Rochette-Allevard
- Des automotrices système Mékarsky
- Tramway d'Aix les Bains
- des automotrices à vapeur
Locomotive sauvegardée
- 031T à voie métrique[1] - 1909 - Ex Seine-et-Marne N°3714 « Beton-Bazoches »[2] - Sauvegardée au Chemin de fer de la baie de Somme - Restaurée en 1980 et à nouveau en 2000[3]
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Sources
Notes et références
- ↑ La 031 Buffaud Robatel n°3714 Site internet du CFBS
- ↑ La 3714 a été construite par Buffaud-Robatel sur le modèle des 3701 à 3713 de l'entreprise Cail pour des lignes autour de Jouy-le-Châtel des chemins de fer départementaux de Seine-et-Marne. La 3714 différait principalement de ses sœurs Cail 3701 à 3713 par des roues à rayons au lieu de roues pleines. Elle termina sa carrière sur la section Jouy-le-Châtel - Nangis de son ancien réseau qui avait été conservé pour les saisons betteravières. La sucrerie de Nangis (toujours en activité) était embranchée sur le réseau SNCF et le réseau SE. Le nom de baptème de la machine "Beton-Bazoches" vient de la petite ville du même nom au nord du réseau SE de Seine-et-Marne. Cette machine (et ses sœurs Cail) ont été conçues pour rouler cabine à l'avant, car c'était une obligation préfectorale sur ce réseau nommé "tramway" (comme l'indique la plaque sur la machine) et qui comportait de nombreuses sections sur la chaussée aux traversées de villages. Cette 031T est en réalité une 130T inversée. Acquise en 1965 pour un musée des chemins de fer secondaires à Verneuil qui n'aboutira pas, puis en 1970 pour un réseau touristique en Lozère, également sans suite, cette machine est rachetée par le tout jeune CFBS en 1971, qui la restaurera jusqu'en 1981. Elle servira régulièrement jusqu'en 1998, où elle sera à nouveau restaurée, car elle tracte encore régulièrement les rames du CFBS.
- ↑ Jean-Louis Rochaix, « Béton-Bazoches bientôt centenaire », dans Voie libre - Le magazine des secondaires à voie étroite et métrique, no 55, Juillet-août 2009, p. 30-33 (ISSN 1285-5081)
Bibliographie
- Jean Cuynet, Jacques Reichard, Le Tacot. Les chemins de fer du Doubs, Sainte-Croix (Suisse), Presses du Belvédère, 2004.
- Voie Libre revue :
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Place Tobie Robatel, à Lyon site rues de Lyon
- Liste des machines construites par Buffaud-Robatel , ou liste
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