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Bruno Julliard
Bruno Julliard en 2008Naissance 9 février 1981
Puy-en-Velay, Haute-Loire, FranceNationalité française Profession(s) Homme politique Famille Arlette Arnaud-Landau, sa mère Bruno Julliard, de son nom complet Bruno Julliard-Landau, né le 9 février 1981 au Puy-en-Velay, en Haute-Loire, est un homme politique français. Il est membre du conseil de Paris et adjoint au maire de Paris, chargé de la jeunesse. Il a été élu dans le XIIIe arrondissement depuis mars 2008, sur la liste du Parti socialiste. Depuis le Congrès de Reims de 2008, il est aussi secrétaire à l'éducation du Parti socialiste[1].
Bruno Julliard est un ancien syndicaliste étudiant, ayant occupé le poste de président de l'Union nationale des étudiants de France de juillet 2005 au 8 décembre 2007.
Sommaire
Biographie
Il est issu d'une famille engagée en politique. Sa mère, Arlette Arnaud-Landau, a exercé le mandat de maire socialiste du Puy-en-Velay de 2001 à mars 2008. Elle siège aujourd'hui dans l'opposition du conseil municipal. Après son baccalauréat obtenu en 1999, il entame un cursus en droit et était lors de l'année scolaire 2006-2007 étudiant en seconde année de master recherche de droit public[2].
Engagements syndicaux
Étudiant en droit public à l'Université Lumière Lyon 2, il a adhéré à l'UNEF-ID en 1999, soit avant la réunification de 2001 entre l'UNEF-ID et l'UNEF-SE.
Il a été responsable du Comité d'action syndicale de Lyon II et vice-président étudiant de l'Université avant de devenir président de l'AGE de Lyon en 2001 puis d'entrer au Bureau national de l'UNEF en 2003. Il est le deuxième président de l'AGE réunifiée après Isabelle Dumestre, qui fut présidente pendant deux semaines avant d'entrer au Bureau national.
Durant son mandat de président de l'AGE de Lyon, Bruno Julliard a été condamné pour diffamation à l’encontre de l’historien africaniste Bernard Lugan qu’il accusait de « négationnisme » à payer la somme de 4 200 euros d’amende, par un arrêt de la Cour d’appel de Lyon du 30 juin 2004.
Bruno Julliard a aussi été élu au CNESER de juin 2004 à juillet 2006, où il a particulièrement suivi les dossiers concernant la recherche.
À partir de juillet 2005, il devient le porte-parole de la tendance Majorité nationale et président de l'UNEF. Il a participé de fait à la mobilisation étudiante et lycéenne ayant abouti au retrait, le 10 avril 2006, de l'article 8 de la loi pour l'égalité des chances instaurant le contrat première embauche (CPE).
Il déclare avoir reçu durant les manifestations anti-CPE un coup de téléphone de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, lui déclarant son soutien[3]. Bruno Julliard déclarait « C'est vrai que, factuellement, nos intérêts à ce moment-là étaient plutôt convergents. Lui, parce qu'il veut la tête de Villepin et nous, parce qu'on veut la tête du CPE ».
Le 30 novembre 2007, il annonce qu'il « quittera pour raisons personnelles » la présidence de l'Unef lors de la réunion du collectif national qui a lieu le samedi 8 décembre. Le vice-président, Jean-Baptiste Prévost, seul candidat à la présidence, le remplace alors[4].
Engagements politiques
Il fut animateur fédéral du Mouvement des jeunes socialistes en Haute-Loire en 2001. Il était alors membre de la Gauche socialiste dont il a signé la motion pour le congrès de Grenoble de novembre 2000[5] avant de rejoindre Nouveau Monde puis Alternative socialiste, le courant d'Henri Emmanuelli.
Suite à son élection comme président de l'UNEF, il affirme, en juillet 2005, avoir rendu sa carte du Parti socialiste.
Dans le Figaro du 7 mars 2006, Bruno Julliard affirme qu'il lui arrivait de rencontrer le Premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, et le député des Landes Henri Emmanuelli[6]. Cependant il prévient que les décisions de l'UNEF sont prises « par elle seule » et déclare que « les rapports entre l'UNEF et le PS sont les mêmes qu'avec l'ensemble des partis de gauche ».
Le 6 décembre 2007, il officialise sa présence sur la liste socialiste pour les municipales de 2008, conduite par Jérôme Coumet dans le 13e arrondissement de Paris[7]. Il est élu au Conseil de Paris en mars 2008[8], puis nommé adjoint au maire de Paris Bertrand Delanoë, chargé de la jeunesse.
Depuis le Congrès de Reims de 2008, il est secrétaire à l'éducation du Parti socialiste[1].
Ouvrages
- Génération CPE, publié aux éditions Privé le 1er mars 2007.
- Benoît Apparu, Bruno Julliard, Faut-il plus de compétition à la Fac ?, Éditions Magnard, coll. « L'avenir De Nos Enfants En Question(s) », Paris, 2009 (ISBN 2210747872)
Voir aussi
Références
- ↑ a et b Christine Garin, « Mme Aubry s'entoure d'une direction renouvelée et rajeunie », 09 décembre 08, Le Monde
- ↑ « Entretien n° 4 : Bruno Julliard, UNEF »
- ↑ Le 10 décembre 2008, invité sur le site internet Le Post et sur la radio Le Mouv', Bruno Julliard affirme que Nicolas Sarkozy le soutenait lors des manifestations anti-CPE, 11 débembre 2008, Le Monde
- ↑ « Bruno Julliard démissionne de la présidence de l'UNEF pour "raisons personnelles" », Le Monde, 30 novembre 2007.
- ↑ Attika : la motion
- ↑ « Entre le PS et l'Unef, la filiation idéologique garantit l'harmonie politique », Le Figaro, 7 mars 2006.
- ↑ « Torreton, Julliard, Benguigui... rejoignent les listes de Delanoë », Le Nouvel observateur, 6 décembre 2007.
- ↑ Site du ministère de l'Intérieur.
Liens internes
Liens externes
- Site de l'UNEF
- « Donner une nouvelle ambition aux universités », tribune libre de Bruno Julliard, L'Humanité, 26 janvier 2006.
- « Le statut social du jeune en formation ou en insertion » pour l'Autre Campagne
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