Dolma Gyari[3] : elle a organisé une conférence de presse le 5 août 2010. Si elle est élue, elle sera la première femme tibétaine Kalon Tripa (premier ministre)[4].
Le 3 octobre 2010, environ 79 000 réfugiés tibétains dans le monde, inscripts sur les listes électorales, ont pu prendre part à l'élection primaire pour nommer les candidats aux fonctions de Premier ministre du gouvernement tibétain en exil, et de députés du Parlement tibétain en exil. Au Népal où résident 20 000 réfugiés tibétains, les urnes et leurs bulletins de vote furent confisqués par la police népalaise une heure avant la clôture du vote à la demande du ministère de l’intérieur népalais[6], sous l'influence du gouvernement chinois[7]. Le Parlement tibétain en exil s'adressa à l’Organisation des Nations unies et à Amnesty International pour des démarches visant à récupérer les urnes disparues[8].
L'élection primaire a permis de nommer 6 candidats[9]. L'un d'entre eux, Lobsang Jinpa, a retiré sa candidature[10]. Voici la liste des candidats :
Lobsang Sangay est le favori de l'élection, face à Tenzin Namgyal Tethong et Tashi Wangdi, les deux autres candidats en lice[11]. Lobsang Sangay a été élu premier ministre du gouvernement tibétain en exil le 27 avril 2011 en remportant 55 % des voix de la communauté tibétaine en exil dans le monde[12].
Le 14e dalaï-lama qui considère que le dalaï-lama et l'ensemble des moines ne devraient pas s'impliquer dans la politique des partis[13], n'a pas pris part au vote[14].
↑Election of Kalon Tripa in 2011, sur le site Kalon Tripa 2011 : « The incumbent Kalon Tripa, Prof. Samdhong Rinpoche, Prime Minister for the Tibetan government-in-exile, will end his term in office in August 2011 (...) The next Kalon Tripa’s term will be five years in duration ».
↑Claude B. Levenson, Ainsi parle le Dalaï-Lama : entretiens, Balland, 1990, p. 127 : « Jetsun Pema, ancienne directrice du village d'enfants et première femme ministre élue du gouvernement en exil ».
↑Thomas Laird, The Story of Tibet: Conversations with the Dalai Lama, p. 369 : « Also the Dalai Lama and all monks should not be, I feel, involved in party politics. [...] They should even avoid voting, because then people will ask what way you are voting. »
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Ghang Lhamo — est née dans une région est du Tibet. Elle a suivi ses études à la Tibetan People s school. En 1989, suite à sa participation à une manifestation d étudiants contre la politique chinoise, elle a été arrêtée et emprisonnée pendant un an à Taktse,… … Wikipédia en Français