Un royaume de femmes

Un royaume de femmes est une nouvelle de 48 pages d’Anton Tchekhov (en russe : Babie tsarstvo)

Historique

Un royaume de femme fut initialement publié la revue russe La Pensée russe, numéro 1 du 27 janvier 1894^[1]. Divisée en quatre chapitres, l’auteur décrit vingt-quatre heures de la vie d’Anna Akimovna, jeune et riche héritière souffrant de ne pas être mariée.

Résumé

Anna Akimovna, vingt six ans, est l’héritière d’une usine sidérurgique créée par son oncle Ivan Ivanytch, puis géré par son père Akim Ivanytch qui y avait commencé comme simple ouvrier. Depuis la mort de ce dernier, elle a en délégué la direction à Nazaritch.

Ce soir Anna est bien embêtée, elle reçoit mille cinq cents roubles gagnés dans un procès et ne sait quoi faire de cet argent qui lui fait peur ; à qui le donner ? Elle tire au sort une lettre de supplique et décide d’aller elle-même le donner à ce Tchailkov qui lui a écrit que sa femme avait besoin de soins.

En allant vers ce quartier modeste où elle a vécu, elle se remémore avec regret sa jeunesse quand, pauvre parmi les pauvres, elle vivait avec son père et sa mère. Tchailkov dépense en beuveries l’argent du ménage, elle lui donne soixante roubles et repart vite, elle a juste le temps de croiser un contremaitre de son usine Pimenov, cet homme simple lui fait grand effet.

Le lendemain, jour de Noël, Anna reçoit dans sa maison différentes délégations de l’hôpital, du lycée, des employés de l’usine, les employés de sa maison venus lui souhaiter la Noël. Anna distribue de l’argent.

Monte un sentiment de pitié envers elle, car visiblement elle souffre, elle n’est pas à sa place, elle rêve de simplicité, de mariage et elle, est coincée entre des quémandeurs et des coquins qui tous en ont après sa fortune.

Le soir, comme chaque jour de Noël, elle a invité des notables ainsi que quelques cadres de l’usine, l’avocat Lyssevitch lui conseille de se jeter dans la débauche la vie étant si courte, il en profite pour lui soutirer les mille cinq cents roubles dont elle est contente de se débarrasser.

Après le diner, elle se retrouve avec toutes les femmes vivant dans sa maison, tantes, employées, des jeux simples, elle se dévoile en avouant vouloir se marier avec Pimenov. Pourtant il est prévisible qu’elle restera seule.

Notes et références

Édition française

• Un royaume de femmes, traduit par Édouard Parayre, révision de Lily Dennis, Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 1971 (ISBN 2 07 0106 28 4).

• Portail de la culture russe
• Portail de la littérature
• Portail du XIX^e siècle