- Tiennot Grumbach
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Tiennot Grumbach est aujourd'hui avocat travailliste, son cabinet ne plaidant que pour les employés ou les syndicats. Ancien militant maoïste, il a été par la suite élu bâtonnier du barreau de Versailles, présida le Syndicat des avocats de France et a dirigé l'Institut des Sciences Sociales de Travail (ISST) de Paris-Sceaux[1].
En 1957, alors qu'il n'est pas communiste, André Sénik parvient à le convaincre, lui et Jean-Paul Ribes, de se rendre à Moscou pour le Festival mondial de la jeunesse et des étudiants[2].
Neveu de Pierre Mendès France[3], il a d'abord été membre du PSU, membre du secrétariat national des ESU, puis Pied Rouge en Algérie à partir de juillet 1962 avant de rejoindre l'Union des étudiants communistes (UEC). Militant maoïste pendant les années 1970. D'abord membre de l'UJC(ml) qui avait son QG à Normale Sup, Il fut l'un des huit fondateur de l'UJCML avec Robert Linhart après la dissolution de l'UJC(ml) emportée par la tourmente de mai 68.
Après l'épisode UJC(ml), à la rentrée 1968, il s'« établit (en même temps que Robert Linhart) dans l'usine de Citroën du XVe arrondissement (Paris), mais est licencié trois mois plus tard[3],[3]. Finalement, il participa à la création du journal Vive la révolution! (VLR) à l'automne 1969, avec Roland Castro[3], et sera avec ce dernier le dirigeant principal de VLR[3]. Il s'installe près de l'usine Renault de Flins[3].
Après la dissolution de VLR en 1971, il intégrera le barreau, se spécialisant dans le droit du travail. Entre autres « camarades », il fut l'un des défenseurs de Pierre Goldman, avec qui il avait milité à l'UEC, lors de son procès en 1974.
Notes et références
- Voir brève présentation sur Multitudes
- Hervé Hamon et Patrick Rotman, Générations, t. I, 1987
- Hervé Hamon et Patrick Rotman, Générations, t. II, 1988
Catégories :- Avocat français du XXe siècle
- Personnalité de l'extrême gauche française
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