The Goddess Bunny

The Goddess Bunny

The Goddess Bunny, en 2007

Données clés

Nom de naissance	Johnnie Baima
Surnom	Crisp Sandy The Goddess Bunny
Nationalité	Américaine
Profession	Actrice
Films notables	The Drift (1989) The Goddess Bunny (1998)
Site internet	http://www.goddessbunny.com

Crisp Sandy née Johnnie Baima, connue populairement sous son surnom de the Goddess Bunny (la déesse lapin), est une célèbre drag queen et actrice cinématographique américaine^[1]. Elle est notamment connue de part son film autobiographique la montrant alors qu'elle est sévèrement atteinte de la poliomyélite, et connait un regain d'intérêt en devenant un phénomène Internet avec une vidéo satirique lui donnant un aspect ésotérique et démoniaque.

Biographie

Elle subit des violences sexuelles durant son enfance^[1] et s'implique à l'âge adulte dans le milieu LGBT surtout depuis qu'elle se travestie, où elle était alors connue sous le nom de Crisp Sandy^[1] (Sandy la croustillante). Elle n'a cependant jamais eu recourt à une transformation sexuelle génitale^[2].

Touchée depuis sa naissance par la poliomyélite, la maladie se développe particulièrement après sa majorité et provoque de multiples déformations, qui lui donne une apparence monstrueuse à son apogée^[1]. Il faut noter également les négligences médicales dont elle a été victime, puisque le spécialiste qui a tenter de renforcer sa colonne vertébrale étant petite, avec une tige en acier boulonnée aux extrémités de celle-ci, à conduit son métabolisme à adopter la taille de ce système qui n'a jamais été ajusté au fil de sa croissance, ayant pour conséquence de grave troubles physiques^[2].

Cependant, elle suscite l'attention de certains corps artistiques notamment la photographie, lorsqu'elle pose comme modèle nu pour Joel-Peter Witkin en 1986 et fut exposée lors de salon dans le monde entier^[2]. Puis elle tourne dans plusieurs films (voir la section à ce sujet) et apparaît également dans le clip d'une chanson de Marilyn Manson, The Dope Show^[3] de l'album Mechanical Animals. Elle fut d'ailleurs deux fois nominée au Festival international du film de Carthagène pour l'œuvre sur sa vie.

Grâce à ce succès, elle créer une association pour aider les personnes et particulièrement les enfants souffrants de toutes les formes de polios. Elle fut mariée à un ex-détenu nommé Rocky, et vivaient dans une maison mobile avec la mère de ce dernier, fervente chrétienne, avant leur séparation suite aux violences conjugales perpétrées par l'épouse^[2]. À partir de 2007, une vidéo de Goddess Bunny la faisant apparaître dans un montage mêlant des parties de son films autobiographiques ainsi que des images subliminales est postée, dans le but de la présentée comme adepte d'une organisation satanique de travestis et/ou transsexuel, et devient réputée dans le monde Internet^[4],[5].

Filmographie

The Goddess Bunny a tourner dans huit productions cinématographiques, le plus souvent comme rôle secondaire dans de petits films sans grand succès ; on note cependant qu'elle a jouer son propre personnage à quatre reprises notamment dans trois films autobiographiques. On peut citer Hollywood Vice Squad en 1986, son premier film autobiographique nommé The Goddess Bunny Channels Shakespeare en 1989 puis The Drift la même année, son rôle de Ma Barker dans The Ma Barker Story en 1990, son second film autobiographique Sugar & Spice en 1995 suivit de son troisième et plus célèbre The Goddess Bunny en 1998, S en 2002 ainsi que The Three Trials en 2006.

Références

• (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Johnnie Baima » (voir la liste des auteurs)

Annexes

Articles connexes

• Cinéma américain
• Liste de phénomènes Internet

Liens externes

• Site de The Goddess Bunny : documents, photos, vidéos.

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