- Slim Amamou
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Slim Amamou Mandats Secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports 17 janvier 2011 – 25 mai 2011 Président Fouad Mebazaa (par intérim) Premier ministre Mohamed Ghannouchi
Béji Caïd EssebsiGouvernement Gouvernement Ghannouchi II
Gouvernement EssebsiPrédécesseur Abdelhamid Slama
(en tant que ministre)Successeur Myriam Mizouni Biographie Date de naissance 8 novembre 1977 Lieu de naissance Tunis, Tunisie Nationalité tunisienne Parti politique Parti pirate tunisien puis indépendant Diplômé de Institut supérieur des études technologiques de Sousse modifier Slim Amamou (سليم عمامو), né le 8 novembre 1977 à Tunis[1], est un cyber-activiste démocrate et blogueur tunisien, opposé au régime de Zine el-Abidine Ben Ali.
Sommaire
Biographie
Parcours personnel et professionnel
Titulaire d'un diplôme de technicien supérieur en informatique industrielle de l'Institut supérieur des études technologiques de Sousse, il crée en 2000 l'agence Alpha Studios, opérant dans le secteur des logiciels informatiques, avant de devenir en 2008 cogérant d'un éditeur de logiciels[2], ALIXSYS, spécialisé en gestion de projets et en développement d'applications Web. Il lance Markkit, une application Web 2.0 de surlignage de page Web en janvier 2008.
Il est membre de l'Internet Engineering Task Force et du World Wide Web Consortium, organismes internationaux de standardisation de l'Internet.
Il est marié et père d'un enfant, un garçon.
Engagements
Le 22 mai 2010, il tente d'organiser une manifestation pour protester contre la censure du régime[2] qui lui vaut d'être arrêté par la police et interrogé.
Il participe à la fondation du Parti pirate tunisien[3] dont il devient membre[4] pendant un certain temps.
Blogueur influent, il milite contre la censure et la propriété intellectuelle et en faveur des logiciels libres et de la neutralité de l'Internet. Ses écrits portent sur les modalités et les mécanismes de l'émergence de la nouvelle société mondiale de l'Internet.
Il est notamment rédacteur pour le magazine ReadWriteWeb qu'il utilise comme tribune en juin 2010 pour attirer l'attention de la communauté internationale sur la première campagne de phishing[5] mise en place par le régime de Ben Ali et destinée à voler les identifiants Gmail et Facebook de la population tunisienne.
Durant la révolution tunisienne, il est arrêté le 6 janvier 2011[6] avec son ami Aziz Amammi[2]. Lors de cette arrestation, il avait activé la géolocalisation de son téléphone mobile, permettant à tous les internautes de le suivre jusqu'aux geôles du ministère de l'Intérieur[2].
Secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports
Suite à la fuite du président Zine el-Abidine Ben Ali et à la création d'un gouvernement d'union nationale, il est nommé secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports le 17 janvier 2011[7],[2]. Mohamed Aloulou est son ministre de tutelle. En février, il se prononce pour « la liberté totale sur Internet »[8].
Le 29 mars, le Parti pirate tunisien, qui trouve son engagement trop timide, exclut Slim Amamou (« Slim Amamou a été limogé du vrai parti pirate tunisien vu qu'il s'est désolidarisé avec les objectifs de la révolution basés sur la Justice »)[9].
Le 23 mai 2011, dans une interview accordée à Express FM, il indique son intention de démissionner du gouvernement de transition[10], ce qui est officialisé deux jours plus tard[11]. Il déclare alors : « J'ai accepté d'entrer dans ce gouvernement avec l'idée de peser sur les décisions. J'en suis sorti parce que nous avons défini un agenda politique clair »[12]. Myriam Mizouni lui succède.
Références
- (fr) « M. Slim Amamou, Secrétaire d'État à la jeunesse », Leaders, 29 janvier 2011
- Isabelle Mandraud, « Au gouvernement, Slim Amamou, 33 ans, conserve ses réflexes de blogueur », Le Monde, cahier spécial Tunisie : le sursaut d'une nation, 21 janvier 2011, p. V
- (fr) Paul Da Silva, « Un Parti pirate en Tunisie », ReadWriteWeb, 29 septembre 2010
- (fr) Christelle Guibert, « Ces cyberdissidents qui bousculent les dictatures », Ouest France, 19 janvier 2011
- (fr) Slim Amamou, « Opération massive de phishing sur Gmail en Tunisie », ReadWriteWeb, 29 juin 2010
- (fr) « Le blogueur Slim Amamou, auteur sur ReadWriteWeb, arrêté en Tunisie », ReadWriteWeb, 7 janvier 2011
- (fr) Guillaume Champeau, « Arrêté sous Ben Ali, le blogueur Slim Amamou devient ministre ! », Numerama, 17 janvier 2011
- (fr) « La liberté totale sur Internet, c'est la solution », Stratégies, 24 février 2011
- (fr) Communication du Parti pirate tunisien (Twitter)
- (fr) « Interview avec Slim Amemou », Express FM, 23 mai 2011
- (fr) « La démission de Slim Amamou est officielle », Business News, 25 mai 2011
- Le Figaro, 6 juin 2011, p. 20 Arielle Thedrel, « Slim Amamou, l'e-révolutionnaire »,
Voir aussi
Articles connexes
- Zouhair Yahyaoui, un autre cyberdissident tunisien et activiste en faveur de la liberté d'expression
- Internet en Tunisie
Lien externe
- (fr) NoMemorySpace, le blog de Slim Amamou
Catégories :- Blogueur
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- Révolution tunisienne
- Personnalité ou groupe récurrent des protestations arabes de 2010-2011
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