- Saïd Larifou
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Saïd Larifou (né en 1964) est un homme politique franco-comorien.
Sommaire
Biographie
Il est né le 1er octobre 1964 à Diégo Suarez de Saïd Chaéhoi et de Koko Mlehingou.
Saïd Larifou est un avocat Réunionnais inscrit au barreau de Saint Pierre et Paris, pays dans lequel il se présentera aux élections présidentielles en 2002 de la Grande Comore.
Président du RIDJA[1][réf. insuffisante] (Rassemblement pour une Initiative de Développement avec la Jeunesse Avertie) et s'opposant au régime du colonel Azali Assoumani, il est fait prisonnier politique aux Comores le 22 septembre 2003 sous prétexte d’atteinte à la sécurité de l’État[2],[3].
Sous la pression de la France[4], de certaines personnalités politiques réunionnaises tels que Paul Verges, André Thien Ah Koon, Gélita Hoarau, Raymond Lauret[5], et de divers mouvements culturels et de soutien aux droits de l’homme, telles que la troupe Talipot et la Ligue des droits de l'homme[5], ainsi que des présidents africains notamment Abdoulaye Wade et Thabo Mbeki[6], il est autorisé à quitter le territoire comorien le 14 janvier 2004.
Le mardi 17 novembre 2009, leader[7] de l’opposition comorienne, il est accusé d’outrage au Chef de l’État comorien et incitation à la haine et de ce fait à nouveau arrêté puis libéré[8].
Scène politique réunionnaise
En 2010 dans le cadre des élections régionales du 14 et 21 mars les électeurs Réunionnais le retrouvent au côté d’André Thien Ah Koon leader du Mouvement Divers Droite.
Scène politique comorienne
Le 6 juin 2010, dans le cadre de son action politique en tant que leader de l'opposition, il est molesté par les forces de l'ordre comorienne alors qu'il allait prendre l'avion à l'aéroport Prince Saïd Ibrahim pour Mohéli. L'agression se voulant particulièrement violente[9] il sera évacué, dans un état jugé grave, à l'hôpital El Maarouf de Moroni[10].
Cette agression survient dans un contexte politique tendu[11] où le président Ahmed Abdallah Sambi remettrait en cause[12] la présidence tournante de l'Union des Comores.
À partir de cette date il est retenu par les autorités comoriennes et ne peut plus rejoindre le territoire français, et ce, malgré le soutien de plusieurs associations notamment la FIDH, la LDH, l’Union d'Afrique, l’Union des jeunes avocats[précision nécessaire] ou encore l’Association pour Aafifoudine[Note 1],[13]. Il l’est encore le 27 juillet 2010[14].
Le 20 août 2010 il arrive finalement à la Réunion[15].
Sources et références
- Saïd Larifou, Pain et liberté, vus de prison, éditions L'officine, 2008
- [1]
- http://www.afrik.com/article6598.html
- Jean-Claude Lefort, membre de la commission des Affaires étrangères à Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères d'alors à savoir Dominique de Villepin. Lettre du 18/12/2004 du député
- http://www.temoignages.re/liberez-said-larifou,2553.html
- op. cit.[précision nécessaire] p. 65
- Le Quotidien de La Réunion du 18 novembre 2009 : « Arrestation de Saïd Larifou ». Le Journal de l'île de La Réunion du 18 novembre 2009 : « Saïd Larifou de nouveau arrêté par les autorités ».
- Le Quotidien de La Réunion du 18 novembre 2009 ; Journal de l'île de La Réunion du 19 novembre 2009 : « Saïd Larifou accusé d'outrage ».
- L'info.re du 7 juin 2010 : Saïd Larifou hospitalisé dans un état grave.
- Le Quotidien de La Réunion du 7 juin 2010. Journal de l'île de La Réunion du 7 juin 2010.
- http://www.afrik.com/comores
- Journal de l'île de La Réunion du 3 février 2009 : Manifestation contre Abdallah Sambi. Le Quotidien de La Réunion du 22 avril 2010 : Sambi persiste et signe.
- http://www.linfo.re/-Politique-/Un-comite-de-soutien-pour-Saïd-Larifou
- France Ô , Journal Mayotte, 27 juillet 2010
- (fr)« De retour à La Réunion », dans Le Quotidien de La Réunion, 5 août 2010 [texte intégral (page consultée le 23 août 2010)]
Notes
- du nom d’un jeune décédé étrangement lors d'un examen scolaire dans le département de La Réunion et pour lequel maître Saïd Larifou s'est fait l'avocat.
Catégories :- Personnalité politique comorienne
- Personnalité politique réunionnaise
- Naissance en 1964
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