- Saint dont le corps est visible à Paris
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Quatre corps de saints sont visibles à Paris :
- sainte Madeleine-Sophie Barat ;
- sainte Catherine Labouré ;
- sainte Louise de Marillac ;
- saint Vincent de Paul.
Les corps sont placés dans des châsses qui sont des reliquaires.
Sommaire
Madeleine-Sophie Barat
Le corps de Madeleine-Sophie Barat (1779-1865), fondatrice en 1800 de la Société du Sacré-Cœur de Jésus (Congrégation des Sœurs du Sacré-Cœur) a été exhumé en 1893, 28 ans après sa mort. Le corps était incorrompu, malgré l'humidité et le pourrissement du cercueil[1].
La châsse contenant le corps de sainte Madeleine-Sophie Barat, qui était en Belgique depuis 1904, a été transférée le vendredi 19 juin 2009, fête du Sacré-Cœur, en l'église Saint-François-Xavier, place du Président-Mithouard dans le 7e arrondissement.
Ce jour-là a eu lieu une très importante cérémonie, présidée par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, entouré de Mgr Georges Gilson, archevêque émérite de Sens-Auxerre, Mgr Yves Patenôtre, archevêque titulaire de Sens-Auxerre, Mgr Antoine Hérouard, secrétaire général de la Conférence des évêques de France, Mgr Patrick Chauvet, curé de Saint-François-Xavier, d'une quarantaine de prêtres, de quelques centaines de religieuses de la Société du Sacré-Cœur de Jésus, et de plus de 1 000 fidèles[2]. La direction de la congrégation avait en effet décidé d'installer la châsse dans cette église qui se trouve à côté des bâtiments où Madeleine-Sophie a vécu : le siège de la congrégation (aujourd'hui musée Rodin) et l'établissement d'enseignement pour les jeunes filles (aujourd'hui lycée Victor-Duruy).
Catherine Labouré
Le corps de Catherine Labouré (1806-1876) a été exhumé en 1933, 56 ans après sa mort. Le corps était incorrompu, parfaitement intact et souple[3].
Le corps a été placé dans une châsse dans la chapelle de la Médaille miraculeuse, 140 rue du Bac dans le 7e arrondissement.
Louise de Marillac
Le corps de sainte Louise de Marillac (1591-1660), tout d’abord inhumé en l’église Saint-Laurent de Paris, repose aujourd’hui dans une châsse en la chapelle de l’actuelle maison-mère des filles de la Charité, au 140 rue du Bac, à Paris.
Vincent de Paul
Le corps de Vincent de Paul (1581-1660) a été exhumé en 1712, 52 ans après sa mort. Le corps était incorrompu, sauf les yeux et le nez[1].
La châsse de saint Vincent de Paul a été installée en 1830 dans la chapelle des Lazaristes, 95 rue de Sèvres dans le 6e arrondissement.
Pour approfondir
Bibliographie
- Inventaire de Chrétiens dont les corps ont été incorruptibles, annexe de l'ouvrage du Dr P. Mahéo et de René Laurentin, L'amour plus fort que la souffrance - Histoire médicale d'Yvonne-Aimée de Malestroit, éditions F.X. de Guibert, [lire en ligne]
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- lire en ligne] Herbert Thurston, Les phénomènes physiques du mysticisme, 1938, traduction française aux Éditions du Rocher, 1986, p. 281-325 : 55 cas de saints ou réputés tels dont les corps n'ont pas été corrompus, cité dans l'ouvrage du Dr P. Mahéo et de René Laurentin, L'amour plus fort que la souffrance - Histoire médicale d'Yvonne-Aimée de Malestroit, éditions F.X. de Guibert, [
- Bienvenue à Paris, Sainte Madeleine-Sophie ! sur www.rscjinternational.org. Consulté le 29 juin 2009
- lire en ligne] René Laurentin, Travaux sur Catherine Labouré et Bernadette Soubirous, 3 cas de saints ou réputés tels dont les corps n'ont pas été corrompus, cité dans l'ouvrage du Dr P. Mahéo et de René Laurentin, L'amour plus fort que la souffrance - Histoire médicale d'Yvonne-Aimée de Malestroit, éditions F.X. de Guibert, [
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