- Rue Taitbout
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9e arrtRue Taitbout
Arrondissements 9e arrondissement Quartiers Chaussée d'Antin Début 22, boulevard des Italiens Fin 17, rue d’Aumale Longueur 763 m Largeur 15 m Dénomination 13 août 1773 Anciens noms rue Houssay, rue des Trois Frères Géocodification Ville de Paris : 9115
DGI : 9155Nomenclature officielle Images et documents sur Wikimedia Commons
La rue Taitbout est une rue du 9e arrondissement de Paris. Située dans le quartier de la chaussée d'Antin, elle commence au n°36 du boulevard des Italiens alors appelé boulevard de Gand et se termine 13, boulevard Haussmann.
Elle a été ouverte le 13 août 1773, entre le boulevard des Italiens et la rue de Provence, et nommée à cette date d'après le greffier Jean-Baptiste Taitbout. La place Adrien-Oudin faisait partie de cette rue.
Elle portait précédemment le nom de rue Houssay entre la rue de Provence et la rue de la Victoire, et le tronçon entre la rue de la Victoire et la rue Saint-Lazare portait le nom de rue des Trois Frères[1].
Le square d'Orléans se trouve dans cette rue.
En littérature
Au XIXe siècle, la rue Taitbout est une des rues où les riches financiers logent leurs courtisanes. Tel Frédéric de Nucingen qui y a installé Esther Gobseck. C'est là que la jeune courtisane reçoit en cachette Lucien de Rubempré dans Splendeurs et misères des courtisanes : « Lucien prit un fiacre à la rue de La Planche, le quitta sur les boulevards, en prit un autre à la Madeleine et lui recommanda de demander la porte rue Taitbout. A onze heures, en entrant chez. Esther, il la trouva tout en pleurs, mais mise comme elle se mettait pour lui faire fête ! Elle attendait son Lucien couchée sur un divan de satin blanc broché de fleurs jaunes, vêtue d'un délicieux peignoir en mousseline des Indes, à noeuds de rubans couleur cerise, sans corset, les cheveux simplement attachés sur sa tête, les pieds dans de jolies pantoufles de velours doublées de satin cerise, toutes les bougies allumées et le houka prêt[2]. »
Notes et références
- Jacques Hillairet : « Dictionnaire historique des rues de Paris », 1963, édition mise à jour de 1985 avec Pascal Payen-Appenzeller, en deux volumes. Vol. II. p. 564. (ISBN 2707310549)
- Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, édition Charles Furne 1848, vol.XI p. 416
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