- Reliques du Saint-Lait
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Les reliques de la grotte du Lait de la Vierge furent importées durant des siècles dans toute l'Europe.
Sommaire
Les « reliques » du Lait de la Vierge
La terre sacrée de la Grotte du lait
La terre calcaire blanche de la Grotte du lait s'appelait Lait de la Vierge. Les reliques du saint lait étaient des morceaux de pierre de la grotte du lait appelée par extrapolation « reliques du saint lait de la Vierge » Ces reliques étaient, pour les croyants, le signe visible de l'incarnation du Verbe fait chair dans un petit enfant : Dieu venu sur la terre, but, comme tous les nourrissons, le lait de sa Mère, Marie. Les chrétiens découvrirent cette Grotte lors des croisades pour la délivrance des Lieux Saints, comme le montre le miracle du pèlerin et de l'aubépine, lorsqu'il étaient fait prisonniers par les sarrasins, et lors de l'acquisition de la Grotte par les franciscains, ou par les voyages et pèlerinages en Terre Sainte. Ils rapportèrent en Europe, ces sachets de poudre blanche vénérée sous le nom de « lait de la Vierge », qui est le nom donné à Bethléem à cette poudre[1] quoiqu' on ne absolument soit pas certain qu'elle ait réellement allaité l'enfant Jésus en cette grotte. Selon la légende la grotte du lait serait devenue blanche et cette craie ressemblait mystérieusement à du lait coagulé : tous les témoignages rapportent que ses propriétés de rendre de lait aux nourrices étaient réelles, et ces vertus continuaient dans les paroisses et cathédrales où ces reliques étaient rapportées : on en fit donc le commerce dans toute l'Europe et en Afrique. Il était plus difficile de critiquer cette relique que les autres dans la mesure où il s'agissait de véritables souvenirs de la Grotte du Lait. On raconte en effet que Saint Bernard reçu un trait du Lait de la Vierge : trois gouttes de son lait l'aurait aidé à écrire la prière du Salve Regina . Rien ne dit que ce fut dans la grotte du lait ; cette histoire était cependant très populaire et souvent représentée.
Emplacement des reliques du Saint Lait
On trouvait des « reliques du Saint - Lait », rapportées de Terre Sainte, dans tout le monde chrétien : dans les cathédrales et les grandes villes, Amiens, Aix en Provence, Fécamp, Lille, Laon, etc.[2], Noyon, Orléans, Paris, Reims, Tournay, Toulon, Maastricht, dans des abbayes, comme l' Abbaye Sainte-Croix de Poitiers de Poitiers, Avignon chez les Célestins, dans des églises.
Un sanctuaire très connu était la Collégiale San Lorenzo de Montevarchi (it) en Italie. On trouvait aussi des fioles en Italie à Rome dans plusieurs églises, à Saint-Nicolas in Carcere, à Sainte Marie in Campitelli, Sainte Marie du Peuple, et Saint Alexis, à Padoue, à Venise dans la Basilique Saint-Marc, pour les nourrices et à Gênes où elle guérissait les maux de seins, et enfin à Saint Louis de Naples, comme le sang de saint Janvier, il devenait liquide les jours de fêtes de la sainte Vierge et mais il restait caillé le reste du temps. Enfin à Guimaranès, au Portugal[3].
On vénérait à Chartres une fiole du lait de la Vierge recueilli en Judée pendant qu’elle allaitait l’Enfant-Jésus et un autre vase de lait encore plus miraculeux ramassé sur les joues de saint Fulbert. A Reims c'était un véritable Trésor, orné de pierres précieuses : Du « précieux laict do la Sainte Vierge, enchâssé dans une Nostre-Dame d'argent. » On les mettait souvent dans un reliquaire en cristal, vase, colombe et un précieux parchemin sur lequel était écrit en latin : « LAC VIRGINIS MARIAE » attestait parfois son authenticité. Elles étaient mélangées aux innombrables reliques médiévales. Une relique en fut vendue à saint Louis par la roi Baudoin de Jérusalem[Lequel ?] et placée en la Sainte-Chapelle. A chaque fois il s'agissait probablement de la terre de cette Grotte du Lait mais de pieux auteurs laissèrent entendre qu'il s'agissait du vrai lait, d'origine miraculeuse.
Quelques villes :
« L'étymologie de ce mot Cunault vient, à ce qu'on prétend, de Cuna, Cunarum, berceau, parce qu'on y révère la sainte Vierge dans ses couches ; aussi garde-t-on dans cette église une relique précieuse du lait de la Sainte Vierge, dans une petite fiole de cristal de roche ; les nourrices et les mères sèches, qui n'ont point de lait, et celles qui en ont de trop, viennent invoquer la sainte Vierge, pour le leur faire venir ou pour le faire régler ; elles en reçoivent des secours merveilleux. »
(Grandet, Notre-Dame angevine, début du XVIII° s.)
« La chapelle de Soulac, érigée par Saint-Martial à la Vierge Marie, reçut son nom de ce que le lait de la Mère de Dieu était la seule relique que Véronique y déposa... véritable. On tient par tradition et selon quelques auteurs, que Sainte-Véronique y estant décédée, y avoit laissé du lait de la Très-Sainte-Vierge, et qu'elle avoit coustume de dire que ce précieux trésor lui suffisent pour toute richesse. Sufficit mihi, disaitelle, Solum lac. »
Une ancienne légende : Le pélerin, l'aubépine, et la lait de Notre-Dame
- Une très vieille légende sur le lait de la Vierge rendant le lait aux nourrices date du VIIe siècle du temps de Clovis II et montre que ces reliques existaient bien avant le Moyen Âge :
« Un pèlerin, allant visiter les saints lieux de la Judée, où le mystère de notre rédemption a été consommé, fut, en l'an 614, fait captif par un sarrasin[5], lequel, après 14 ou 15 ans de service, lui rendit la liberté, et, pour récompense, lui donna, quoique avec regret, une fiole de cristal, dans laquelle il assure qu'il y avait du lait de la Vierge, mère de son Dieu. Ce pèlerin, extrêmement joyeux d'un si rare présent, repassa la mer, et traversant la France , fatigué du chemin, s'endormit sur le bord d'une fontaine dans la forêt d'Evron, ayant pendu son sac dans lequel était la fiole à la branche d'une aubépine. A son réveil, il fut surpris de voir ce petit arbre grossi et haussé: il appelle un bûcheron pour l'abattre, mais inutilement, la cognée semblait retourner vers lui. Étant dans ce triste état, il apprit que le pieux Haduind, 12e évêque du Mans, faisait la visite de son diocèse ; il va le trouver et lui conte son aventure. Ce prélat s'étant transporté sur le lieu et ayant dévotement imploré le secours du ciel, l'aubépine où était suspendu ce lait virginal reprit miraculeusement sa première forme, si bien qu'il reçut, avec vénération, cette fiole sacrée. L'évêque, par révélation divine, fit bâtir une église au même endroit, la dota de bons revenus, la dédia à la Vierge Marie, sub patronata bratae dei partane anno DCXXX et l'ayant érigée abbaye, Haduind y établit des moines de l'ordre de St Benoît, pour vaquer à l'oraison et à la célébration du service divin. Cette église d'Évron fut ensuite visitée par un peuple nombreux, à cause des grands miracles que la main de Dieu y opérait en faveur de sa sainte mère. Ce sacré lait y a toujours été depuis révéré, par les merveilles spéciales que les femmes nourrices reçoivent en invoquant le nom et le secours de cette mère de Miséricorde. »
- A Evron on chantait :
Lac gloriosœ Virginis,
Lac immensa dulcedinis,
Lac sanctum honoretur.Lactis quo fuit alitus
Deus noster humanitus
Laus sancta frequentetur« Honneur au lait de la glorieuse Vierge, à ce lait saint et d'une douceur immense Qu'on redise souvent les louanges de ce lait dont fut nourri notre Dieu dans son humanité[6]... » »
Témoignages historiques
Les chrétiens s'en servirent au Moyen Âge pour se donner du courage au combat : « Les infidèles, enorgueillis, s'assemblent au nombre de quarante » mille, pour chasser les chrétiens de leur territoire, et réunissent tous leurs bagages à Ascalon. Les chrétiens, n'espérant qu'en Dieu, commandent, à l'exemple des Ninivites, un jeûne aux deux sexes. Les enfants à la mamelle sont privés du sein de leurs » mères et les troupeaux même de leur pâturage. On arrête le jour du combat. Les chrétiens s'avancent au nombre de trois » mille au plus, tant cavaliers que piétons. Les princes marchent » à leur tête. Le patriarche portait la croix du Christ pour étendard ; Ponce, qui avait été abbé de Cluny, tenait la lance qui perça le flanc du Seigneur. L'évêque de Bethléem avait en main un vase où était renfermé du lait de la Sainte-Vierge : Episcopus Bethleemi in pixide « lac Sanctœ Mariœ Virginis ». Les croisés durent rapporter en Occident, à Rome surtout, une relique si précieuse à leurs yeux.»
Guibert de Nogent, parlant du lait de la Vierge, conservé, de son temps, en l'église de Laon, dans une colombe de cristal, ne croyait pas qu'il pût être naturel et son argumentation ne manque point de vigueur il y fait allusion dans un traité intitulé De Pignoribus sanctorum (1124) : « Quod si objicitur beatam Virginem matrem » id potuisse servare et quasi superstitiosa ipsius posterorum cutui voluisse traducere, ita suspicietur, sicut Laudini apud nos lac ipsius benedictae, in columba cristallina hue usque retineri dicitur. Quando quantum a vero et etiam a verisimili exorbitet, facili argumento liquet : quia neque ipsa asservavit ; praesertim cui nunquam in Jesu infantia tanlum otii, tantumque securitatis exstilit, ut sui memoriam tanti penderet, quatenus de sui in futura secula lactis produclione curaret, cui vix intra natale lateresolum, vix vivere tune liceret. »
Fulbert de Chartres fut guéri par le lait de la Très-Sainte Vierge, dont il s'était montré le fidèle disciple[7].
Guillaume de Malmesbury[8] fait également allusion au Lait de la Vierge.
La Réforme
Lors de la Réforme et de la critique du catholicisme, Calvin se moqua de cette coutume de conserver une relique du lait de la Vierge, dans son Traité des Reliques et la tourna en dérision. Le cas de Reims montre qu'il s'agissait probablement de la poudre de la « Grotte du Lait » et qu'on vénérait un souvenir de la Grotte et non du lait véritable : mais il semble qu'on le faisait parfois passer cette craie pour le véritable lait de la Vierge et pour un miracle, ce qui était peut-être du Lait de Lune ! Dachery explique ainsi que nombre d'auteurs sérieux pensaient que le Saint-Lait conservé jusqu'à nous, cette liqueur d'une blancheur éclatante, avait été épanchée par la Très-Sainte Vierge, reine des cieux, en faveur de ses plus fervents serviteurs » tel Saint Bernard, à preuve les miracles que cette relique effectuait[9].
Erasme dans ses Colloques conte l'histoire de Guillaume pèlerin à Constantinople et grand amateur de reliques qui crut soudain être « plus riche de Crésus » lorsqu'on lui confia ce précieux trésor.
Chapelle du Saint-Lait de Reims
On trouvait jadis dans la Cathédrale Notre-Dame de Reims un autel dit du Saint-Lait : la richesse de l'ornementation de l'autel et de la statue évoquait très mal la pauvreté de la naissance de Jésus mais autrefois en France et en Europe les pierreries décoraient les reliquaires et les évangéliaires .
« Cette chapelle Saint-Lait[10], détruite encore par le Chapitre dans le siècle dernier ... devait son nom à une relique envoyée, suivant les uns en 1155, par le pape Adrien IV, suivant d'autres en 1276, par le pape Adrien V ; c'était une pâte blanche qui passait pour contenir du lait de la Vierge. Elle était renfermée dans une statuette de la Vierge, faite en or en 1278, aux frais de Blanche, comtesse de Champagne. Elle coûta cinq marcs d'or ; la sainte figure portait une couronne enrichie de diamants et de perles. On la déposait dans un élégant coffre d'argent ciselé et doré, et chaque soir on la mettait à l'abri en la reportant dans le trésor. Avant la messe du matin on lui rendait sa place. L'autel du Saint-Lait était en outre décoré d'un tabernacle de cuivre sur lequel reposait une Vierge d'argent ; derrière était une niche aussi en cuivre dont le fond s'ouvrait et renfermait différentes reliques[11]. »
« Cette relique était un paquet renfermant une poudre blanche et fine et le papier qui l'accompagnait étaient écrits ces mots en caractères anciens : Reliques du Saint-Laict de la Très-Sainte Vierge[12] ». D'autres reliques l'accompagnant comme la « Ceinture de la Vierge » pourrait indiquer comme dans l'histoire de Guillaume rapportée par Erasme un lien avec Consantinople.
Auprès du dict tabernacle, est conservée une grande image (3) de la Vierge, qui se met les iours solemnels sur le grand-autel, ct qui est portée en processions generales, laquelle est d'argent doré, comme aussy la couronne garnie de pierres et perles, a laquelle y a deux saphyrs, et le reste sont des grenats; il y manque cinq perles et quatre pierres au pied; elle tient le petit Jésus dans son bras gauche, qui est d'argent doré, lequel tient une boulle d'argent doré, au-dessus de laquelle est une croix de Lorraine ; de même la dicte image tient un reliquaire Quand nous parlerons du trésor de l'église St-Nicaise, nous dirons un mot des difficultés longues et fréquentes qui s'élevèrent au sujet de la possession des reliques du saint entre les moines de cette abbaye et le Chapitre de Notre-Dame. On a remarqué cette croix de Lorraine au-dessus du globe terrestre. Ce fait a de l'importance : il ne s'agit pas ici d'un détail purement artistique. Au xvic siècle, époque de la confection du reliquaire, la maison de Lorraine faisait publier qu'elle était issue de Charles-de-Lorraine, le dernier descendant de Charlemagne. Sans doute MM. de Guise et de Mayenne étaient de bons catholiques, mais ils étaient aussi de grands ambitieux. sur sa main droite, dans lequel est du laict de la Vierge ; elle est posée sur un pied de cuivre doré; l'image avec le petit Jésus, le reliquaire et la couronne avec un priant, le tout d'argent doré, pèsent vingt-deux marcs, et le pied de cuivre doré pèse trente marcs. Elle a esté donnée par Guillaume de Esternay, chanoine de Reims, comme il se voit par un écriteau qui est sur une lame d'argent émaillée, attachée au pied de la dicte image, portant ces mots : GuiUetmnes de Estanaye, canonicus Remensis quondàm prœpositus Laudunensis, dedit istam imaginent ecclesiœ Jiemensi. Orate pro eo. Au devant de la dicte Vierge est une croix d'or remplie de plusieurs diaments faux, donnée par M. Bailly, chanoine, en l'année 1617. Et le jaseret, ou chesne d'argent doré, pour la suspendre, a esté faict aux despens de la fabrique.Monsieur Nicolas Colbert, chantre et chanoine de la dicte église et abbé de Saint Sauveur, a donné une rose de diaments, qui est attachée au devant de la dicte image ; elle est d'or, enrichie d'un gros saphyr par le milieu, d'un gros diament et de plusieurs autres saphyrs, rubis et diaments. Au tabernacle, proche des dessus dicts, se met l'image du saint Laict après que la grande messe est dicte, laquelle, depuis la messe du iour iusqu'à la dicte heure, 'est dans la chapelle du saint Laict (2), à la garde du clerc d'icelle. En l'année 1278, Blanche comtesse de Champagne et de Troyes, donna cinq marcs d'or pour faire la dicte image de Nostre-Dame, dans laquelle est enchâssé le saint Laict de la Vierge, envoyé à l'église de Reims par le pape Adrien cinquième, éleu pape en 1276, iadis cardinal Ottobon, nepveu d'Innocent A"", dernier chancelier de l'église de Reims, puis archidiacre et chanoine d'icelle. La dicte image est d'or, comme aussy la couronne, enrichie de plusieurs petits diaments et perles; le pied est d'argent doré, et le tout pèse huit marcs; elle se met dans une custode couverte d'argent doré. Dans la dicte image, outre le saint Laict, il y a aussy de la robe de la sainte Vierge, du suaire et sandale de Nostre - Seigneur ; ladite image faicte de neuf et les dictes reliques remises dans icelle, le 10 février 1653, par ordre du Chapitre La chapelle du saint Lait était une des merveilles de notre cathédrale ; l'élégance de ses sculptures en avait fait un des chefs-d'œuvre de l'art gothique. Elle était détruite bien avant la révolution. M. Louis Paris en a retrouvé le dessin ; il doit en publier l'histoire et la description
Lien connexe
Lien externe
Bibliographie
- [lire en ligne] Dictionnaire critique des reliques et des images miraculeuses, Volume 2 - Jacques-Albin-Simon Collin de Plancy
- [lire en ligne] Notre-Dame de Soulac ou de la Fin-des-Terres : Le tombeau et le culte - Abbé Mezuret pages 123-130/.
Notes et références
- relique de valeur, il suffisait que la Sainte Vierge l'aie regardée, pour lui donner une valeur affective et sentimentale (Sainte Thérèse de Lisieux rapporte comme preuve de l'amour de Dieu pour elle d'avoir obtenu une relique de Sainte Agnès : une petite pierre rouge qui se détacha d'une riche mosaïque dont l'origine remonte au temps de Ste Agnès, et qu'elle a dû souvent regarder... : « La visite à l'église Sainte Agnès me fut aussi bien douce, c'était une amie d'enfance que j'allais visiter chez elle, je lui parlai longuement de celle qui porte si bien son nom et je fis tous mes efforts pour obtenir une des reliques de l'Angélique patronne de ma Mère chérie afin de la lui rapporter, mais il nous fut impossible d'en avoir d'autre qu'une petite pierre rouge qui se détacha d'une riche mosaïque dont l'origine remonte au temps de Ste Agnès et qu'elle a dû souvent regarder. N'était-ce pas charmant que l'aimable Sainte nous donnât elle-même ce que nous cherchions et qu'il nous était interdit de prendre ?... J'ai toujours regardé cela comme une délicatesse et une preuve de l'amour avec lequel la douce Ste Agnès regarde et protège ma Mère chérie !... » Histoire d'une âme, Thérèse de Lisieux Manuscrit A Folio 62 Recto. Pour que cette pierre blanche fut une
- 1502 du Trésor de la cathédrale de Laon « Une fierté ? presque ronde, couverte d'images d'argent doré, et dans laquelle on a coutume de placer la colombe d'argent contenant du très-saint lait de la bienheureuse Vierge Marie » Inventaire de
- Dictionnaire critique des reliques et des images miraculeuses, Volume 2 page 162 - Par Jacques-Albin-Simon Collin de Plancy
- relique de Cunault
- La province du Maine: feuille hebdomadaire Cartulaire d'Evron Lire aussi
- lire en ligne] Notre-Dame de France: L'histoire du culte de la Sainte Vierge. André Jean Marie Hamon page 316 et suivantes, l'Abbaye d'Evron Archives curieuses de la ville de Nantes et des départements de l'Ouest publié par F J Verger et [
- « Et linguam ejus, jam sacro igne consumptam, lactis de mamilla recenter extracti infusione sanavit. Undeaccidit tres gultas lactis super faciem re» mansisse, quas recolligit et in pretioso vase ad hoc apto reponit; » quse usque ad prœsens in ecclesia certis temporibus venerantur
- Malmesbury, lib. III, de Gest. Anglorum
- « Volunt aliqui et quidem gravissimi scriptores, lac illud conservatum, candidissimum esse liquorem quod beata Virgine jam in cœlo regnante, suis se unice arnantibus diffusum est
- Orthographe ancienne : saint Laict .
- Reims : essais historiques sur ses rues et ses monuments, p. 276. Prosper Tarbé,
- Histoire et description de Notre-Dame de Reims Par Charles Cerf
Catégorie :- Relique chrétienne
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