- Raj Rajaratnam
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Raj Rajaratnam (1957 au Sri Lanka) est le fondateur et le PDG en 2009 de Galleon Group, un fonds d'investissement à risque qui en a fait un milliardaire[1],[2]. En octobre 2009, il a été arrêté par des agents du FBI pour avoir facilité des « mouvements d'actions litigieux [qui] portaient notamment sur des titres des hôtels Hilton, de Google, AMD, Sun Microsystems, Clearwire et Akamai, entre 2006 et 2009[1] ».
Biographie
Rajaratnam est né au Sri Lanka et a suivi une formation au S Thomas' Preparatory School à Kollupitiya[3]. Ensuite, il a déménagé en Angleterre où il a complété sa formation et étudié l'ingénierie à l'Université du Sussex. En 1983, il a obtenu un MBA du Wharton School de l'Université de Pennsylvanie. Il est marié et père de trois enfants.
Rajaratnam a commencé sa carrière en tant qu'analyste financier à la banque d'investissement Needham & Co. où il s'intéressait aux titres de sociétés en électronique. En 1991, il en devient le président à l'âge de 34 ans. En accord avec le conseil d'administration, il a lancé un fonds de couverture, le Needham Emerging Growth Partnership, en mars 1992, qu'il a acheté plus tard et renommé Galleon.
Rajaratnam a été sélectionné comme l'un des meilleurs investisseurs américains dans l'ouvrage de Lois Peltz, The New Investment Superstars: 13 Great Investors and their Strategies for Superior Returns [réf. incomplète].
Le 16 octobre 2009, Rajaratnam a été arrêté par des agents du FBI et accusé de délit d'initié pour avoir profité d'informations non publiques sur différentes sociétés américaines, dont Google. L'attorney Preet Bharara affirme que les agissements de Rajaratnam ont rapporté 20,6 millions USD et qu'il s'agirait de la plus importante affaire judiciaire mettant en cause un fonds de gestion alternative[4].
Par ailleurs, une fondation charitable qu'il préside, le Tsunami Relief, a donné plusieurs millions de dollars au Tamils Rehabilitation Organisation (en) en 2005-06 [5]. Ce dernier groupe a vu ses fonds gelés en 2007 par le Département du Trésor, l'accusant d'être une façade des Tigres Tamouls, groupe présent sur la liste noire des Etats-Unis. Rajaratnam n'a pas été inquiété, tandis que son avocat a affirmé que les fonds donnés par Rajaratnam n'ont servi qu'à aider les victimes du tsunami de 2004[5].
Notes et références
- AFP, « États-Unis - Démantèlement d'un réseau de haut niveau accusé de délits d'initiés », dans Le Devoir, 17 octobre 2009 [texte intégral (page consultée le 18 octobre 2009)]
- (en) «
- 236 Raj Rajaratnam », dans Forbes, 2009 [texte intégral (page consultée le 2009-02-19)]
- (en) Personnel de rédaction, « .: First Guardian Equities :. »
- (en) « Galleon's Rajaratnam, Others Charged In Insider Case », dans Wall Street Journal, 2009
- A report links suspect to the Tamil Tigers, Washington Post, 20 octobre 2009 Spencer S. Hsu,
Catégories :- Personnalité américaine du monde des affaires
- Naissance en 1957
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