- Pietro De Paoli
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Pietro De Paoli Activités Écrivain spirituel Naissance 29 juin 1962
Naples, ItalieLangue d'écriture Français Genres Fiction, Chroniques,
Pietro De Paoli parfois improprement orthographié en Pietro di Paoli est un pseudonyme utilisé par un auteur francophone inconnu pour publier des ouvrages de fiction abordant les grands thèmes de la religion catholique.Sommaire
Identité
L'identité de Pietro De Paoli est à ce jour inconnue. Même son éditeur ne sait pas de qui il s'agit, n'ayant jamais été en contact direct avec lui. On ignore même s'il s'agit d'un homme ou d'une femme. Il est couramment admis que l'auteur est quelqu'un de très précisément informé du fonctionnement de l'Eglise catholique[1], en particulier de son fonctionnement hiérarchique.
Pietro De Paoli publie régulièrement dans la page "Forum" du journal "La Croix", et a entrepris la publication d'un abécédaire de la foi catholique dans le "Blog de Bérulle" à raison d'un mot par semaine.
Œuvre et position intellectuelle
Bien que ses livres soient des fictions, Pietro De Paoli défend des idées théologiques et une ecclésiologie fondées. Au fil de ses romans, il se situe dans un courant plutôt progressistes sur des questions comme le mariage des prêtres ou la place des femmes dans l'Église, pouvant aller jusqu'à critiquer certaines des attitudes romaines[2].
Bibliographie
L’ouvrage, roman de « religion-fiction », se présente comme la biographie du pape Thomas Ier, qui règnera sur l’Eglise catholique entre 2030 et 2037. Grâce à ce parti-pris d’anticipation, qui nourrit un récit sur cinquante ans (553 pages), l’auteur propose une vision des évolutions, redoutables ou souhaitables, de l’Eglise catholique et du monde dans les trois prochaines décennies. L’analyse de Pietro De Paoli prend parfois des accents prophétiques, parfois l’aspect d’une simple description du monde et de l’Eglise catholique.
C'est le nouveau journal d'un curé de campagne… Sauf que depuis Bernanos, les curés ont changé, et les campagnes aussi. Les prêtres sont devenus une espèce en voie de disparition; condamnés à la solitude, confrontés à l’indifférence, au cynisme, tentés par l'envie de tout quitter, pour une femme, des enfants, un peu de considération; une vie "normale"… Marc est à la tête d'une paroisse de dix-sept clochers, et ses églises sont vides. Sa lutte quotidienne, il ne la livre pas contre le démon, mais contre le découragement. En dépit de tout, il croit encore à la parole qu'il voudrait annoncer.
Il y a des jours que le pape ne dort plus. Un lourd secret lui pèse. Il a besoin de se confier. Il appelle auprès de lui dans sa résidence d’été de Castel Gandolfo son vieil ami et adversaire, théologien célèbre. Les deux hommes ont quatre-vingts ans, et ne se sont pas parlé depuis quarante ans. Ils ont une soirée, une nuit et une matinée, dans une sorte de huis clos, pour trouver ou retrouver l’espace de la confiance, de la confidence peut-être. Leur conversation est une sorte de joute théologique et psychologique, un pas de deux où l’un attend la confidence, l’autre la retient. Bien sûr, ils ne sont pas hommes à parler de la pluie et du beau temps et c’est en abordant de grandes questions sur la religion, la foi, l’avenir du monde et du christianisme que le lien entre eux se retissent. Mais au-delà du débat conceptuel, c’est la question de la solitude du pouvoir, et plus encore de l’amitié et qui sont au cœur du livre. Ainsi que le dit l’un des personnages, « En amitié, mieux vaut être deux. » Les lecteurs reconnaîtront sans doute des échos des personnalités de Joseph Ratzinger, actuel pape Benoît XVI, et du célèbre théologien Hans Küng, dont l’anecdote de la rencontre en août 2005 à Castel Gandolfo a en partie inspiré l’auteur.
Quand il avait 38 ans, il était célibataire et curé de campagne, aujourd’hui, il a 53 ans, il est toujours célibataire, et il est évêque… de campagne. Son diocèse ; au 17° siècle, on l’aurait dit « crotté », aujourd’hui, c’est tout simplement un diocèse comme tant d’autres, frappé par la crise des vocations, la désaffection des fidèles. La pénurie est son lot quotidien peu de moyens en hommes, femmes ou argent. Il en faudrait plus pour faire « craquer » Marc. Cependant, au cours de l’hiver, deux crise graves, l’une intime, l’autre liée à la situation de l’Église catholique vont le conduire à s’interroger sur sa vie d’homme, son rôle d’évêque, l’avenir de l’Église. À travers les interrogations de Marc, loin des splendeurs et des ors du Vatican, le lecteur découvre l’Église à hauteur d’homme, avec ses grandeurs et ses misères.
- Lettres à un jeune prêtre, préface de Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, Plon, Paris, mars 2010.
Il s’appelle Louis-Marie, il n’a guère plus de trente ans, est prêtre catholique depuis une année. Il est représentatif d’une nouvelle génération de prêtres. Grand amateur d’un retour à une liturgie très formelle, il se laisserait volontiers aller au latin et trouve que la messe « d’autrefois », qu’il n’a pas connue, répondait mieux au « besoin de sacré ». Il n’est pas opposé au concile, mais pense « qu’on a été trop loin » et est partisan d’une « reprise en main ». Il a une haute idée de sa fonction, répète que sa mission est de « sauver les âmes ». Il se sent un peu isolé dans son diocèse, et quand son meilleur ami de séminaire renonce à être prêtre, il chancelle. Il décide d’écrire à Monseigneur Marc Belhomme qu’il a connu quinze ans plus tôt quand il était curé de Villeneuve.
Références
- Dans la peau d'un évêque », La Croix. Consulté le 20 janvier 2010 Michel Kubler, «
- La confession de Castel Gandolfo », La Croix. Consulté le 20 janvier 2010 Michel Kubler, «
Catégories :- Nom de plume
- Écrivain français du XXIe siècle
- Anonymat
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