Pierre-Henri Bouchy

Pierre-Henri Bouchy
portrait de Pierre-Henri Bouchy
Pierre-Henri Bouchy (1818-1886).

Pierre-Henri Bouchy (3 novembre 1818 à Metz, France - 13 juillet 1886 à Plantières Queuleu, France[1]) est un ecclésiastique (ordonné à Québec le 4 août 1850), professeur, précepteur, mentor, critique, musicien et épistolier. Il enterré au cimetière de lEst à Plantières-Queuleu[2].

Il est notamment connu pour le rôle qu'il a joué en 1854 dans l'uniformisation des pratiques liturgiques dans les différents diocèses de la province de Québec.

Sommaire

Ses études classiques et théologiques à Metz

Peu dinformations historiques éclairent la petite enfance et ladolescence de Pierre-Henri Bouchy. Au moment de sa naissance le 3 novembre 1818, son père Dominique est jardinier dans la région de Metz. Après sêtre marié une première fois avec Anne Lucie Baudette (1796-1816), union qui voit naître deux enfants, Dominique Bouchy se remarie en 1817 avec Christine Élisabeth Fourquin, qui donne naissance à six garçons. Pierre-Henri est laîné, quatre de ses frères ne dépasseront pas lâge de deux ans.

Dans une lettre datée du 12 juin 1842 envoyée à labbé Jean Holmes, Pierre-Henri Bouchy esquisse les grandes lignes de son cheminement : « Je suis du diocèse de Metz, en France : cest dans les deux séminaires de ce diocèse que jai fait et terminé bien jeune mes études classiques en théologie »[3]. Bouchy souligne en outre que ses supérieurs, parmi lesquels les abbés Hamant, Chaussier, Roger, Dosquet de Sainte-Elme et Paul Georges Marie Dupont des Loges, souhaiteraient dans ses rapports « plus de souplesse, moins disolement, moins de sauvagerie : dun autre côté, un peu de méchanceté et dexcès de franchise »[3] perceraient à loccasion dans les paroles du jeune messin.

Le caractère libéral de labbé Bouchy est certainement lune des causes qui contribue à son départ de Metz vers le collège Stanislas de Paris en 1841. Son professeur, ami et mentor de lépoque, labbé Symon de Latreiche, écrit : « Sa sortie [à Bouchy] du séminaire [de Metz] lui aura été salutaire sur tous les rapports : le monde, les hommes, les choses commencent à se montrer à lui sous leur vrai point de vue. Il est bien difficile de ne pas acquérir un peu de sagesse, lorsquil sagit à chaque moment de payer de sa propre personne »[4].

Le collège Stanislas de Paris

Larrivée de Bouchy à Paris en 1841 est également motivée par celle de labbé de Latreiche quelques mois auparavant. En effet, le 20 décembre 1840, labbé Alphonse Gratry, directeur du Collège Stanislas, écrit au supérieur du grand Séminaire de Metz, labbé Masson, pour lui demander de lui envoyer en renfort son ami labbé Symon de Latreiche comme coopérateur[5]. Quelques mois plus tard, Pierre-Henri Bouchy est à son tour admis au collège Stanislas de Paris à titre de maître détudes.

Le départ soudain de Symon de Latreiche vers le couvent de Bosco (Italie) en 1842, Henri Lacordaire prépare alors le retour de lordre des dominicains en France, nest pas étranger au fait que Bouchy accepte laventure que lui propose alors labbé Gratry. Henri-Raymond Casgrain, ancien élève de Bouchy au collège Sainte-Anne-de-la-Pocatière (Québec), raconte les circonstances qui poussent Bouchy à partir pour le nouveau continent :

« En 1842, M. Bouchy venait dendosser lhabit ecclésiastique au collège Stanislas à Paris, d il entretenait une correspondance suivie avec le Père Lacordaire […] lorsque fut remise au Supérieur du Collège une lettre de labbé Holmes, alors préfet détudes au Séminaire de Québec, demandant de lui trouver, sil était possible, pour cette institution un professeur de littérature. […] Le choix tomba sur […] le futur P. Gratry. Il était à la veille de son départ pour le Canada, ses malles bouclées, lorsque en traversant un couloir du collège, il se croisa avec labbé Bouchy. Après quelque temps de conversation, il lui dit tout à coup : « Mon ami, ce serait plutôt à vous quà moi daller en Amérique » […] Ce fut un trait de lumière pour labbé Bouchy. Il réfléchit et sembarqua »[6].

Le séminaire de Québec

À lautomne 1842, Bouchy débarque comme professeur de rhétorique au Séminaire de Québec, juste à temps pour louverture des classes. Les séminaristes quil couve sous son aile découvrent non seulement une parole empreinte dintimité leurs propres questionnements trouvent un écho, mais également une vision du monde ouverte au catholicisme libéral et au romantisme français. Un « camp dintellectuels [combattant] un conformisme trop étroit » tel que préconisé par Mgr Ignace Bourget à Montréal, sans toutefois « accepter les doctrines libérales hérétiques »[7] défendues, entre autres, par les Rouges, sinstalle officieusement dans lenceinte du Séminaire de Québec.

Pierre-Henri Bouchy nest pas le maître de rhétorique escompté par labbé Jean Holmes en 1842, cest-à-dire « pieux, sage, propre à vivre en communauté »[8]. Selon la correspondance échangée entre les acteurs du réseau épistolaire de labbé Bouchy, « [l’] incroyable extravagance »[9], le caractère « original »[10], voire linfluence « malsaine »[11] du jeune messin excuserait plutôt son renvoi du Séminaire de Québec à la fin de lannée scolaire 1845-1846.

Lesprit au fait des approches modernes denseignement pratiquées au Collège Stanislas de Paris, Bouchy noue peu damitiés au Séminaire de Québec « si ce nest chez certains élèves »[12], vivant en « sauvage » et « sans amis à peu près dans [ses] égaux »[13]. Malgré cet isolement, on retrouve dans son réseau social de la ville de Québec des acteurs tels Léon Gingras (prêtre et auteur), Louis-Hippolyte-Antoine Dessane (organiste), François-Xavier Garneau (historien), Octave Crémazie (libraire et poète), Jacques Crémazie (libraire et pédagogue), Jean Holmes (prêtre et pédagogue), Michel-Édouard Méthot (prêtre et pédagogue), Théodore-Frédéric Molt (musicien), Édouard-Gabriel Plante (prêtre et historien), Étienne-Charles Brasseur de Bourbourg (historien français) ainsi que les jésuites Jean-Baptiste Faleur et Antoine-Nicolas Braun.

Une fois renvoyé du Séminaire de Québec, cest par le biais de la correspondance que Pierre-Henri Bouchy maintient une relation avec ses anciens élèves. Parmi les émules du Séminaire de Québec qui correspondent avec lui on compte sir Hector-Louis Langevin (journaliste, avocat, lun des pères de la Confédération canadienne), son frère Edmond-Charles-Hippolyte Langevin (vicaire général de Rimouski), Hospice-Anthelme Verreau (pédagogue émérite, principal de lÉcole Normale Jacques-Cartier) et Charles-Honoré Laverdière (bibliothécaire). Sous la plume du mentor se dévoilent un à un les membres de son « faubourg des lettres » du Séminaire de Québec, de son « quartier latin proprement dit »[14], cest-à-dire Jacques-François-Gaspard Drolet (avocat, président de lInstitut canadien de Québec en 1859), Louis-Ovide Brunet (botaniste), Louis-Joseph-Cyprien Fiset (poète et avocat), Ernest Gagnon (auteur et musicien), François-Alexandre-Hubert La Rue (auteur et médecin), Cyrille-Étienne Légaré (professeur), sir James McPherson Le Moine (auteur et avocat), Frédéric-Auguste Oliva (prêtre), Dominique Racine (prêtre) et Antoine-Étienne Painchaud (arpenteur).

Le collège Saint-Anne-de-la-Pocatière

Le 9 septembre 1846, Bouchy est engagé par le Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière , selon l'historien Wilfrid Lebon, il règne « en maître sur les autres professeurs qui, devant son prestige, séclipsaient deux-mêmes. »[15] Dès lannée suivante, « jugé nuisible à la bonne conduite des élèves »[16] « parce quil mettait, prétendait-on, des embûches »[17] à leur direction, Bouchy est exclu de linstitution. De retour à Québec, il retrouve la compagnie quotidienne son ami Octave Crémazie. Henri-Raymond Casgrain rappelle que le libraire-poète « avait vu à lœuvre labbé Bouchy et était resté admirateur de son talent »[18] musical. Désormais, il fautajouter le nom de Pierre-Henri Bouchy à celui des autres intellectuels qui fréquentent dès 1845 larrière-boutique de la librairie J. & O. Crémazie.

De retour au collège Sainte-Anne-de-la-Pocatière en 1847, Bouchy y enseigne successivement jusquen 1853 la rhétorique et la musique vocale, pour laquelle il crée la structure du cours (1846-1851), lenseignement religieux (1851-1852), le catéchisme et supervise la préfecture des études classiques (1852-10 octobre 1853)[19]. Après sêtre fait venir « des Trois-Rivières par Crémazie un grand nombre de morceaux de bonne musique à bas prix »[20], Bouchy met sur pieddabord officieusementla structure dun cours de musique vocale (1846-1851). Cette initiative lui permet dentrer « en relation avec tout le monde : […] les ecclésiastiques, comme [les] maîtres subalternes des différentes sections des écoliers. […] Tous, et particulièrement les enfants montrent beaucoup de zèle pour cet exercice. »[13] Cette chorale, souvent mise sur la sellette, garantit au pédagogue messin une place centrale dans lenceinte de linstitution ; référence pour tout ce qui concerne lunivers musical, Bouchy impose son autorité en instaurant au collège une vision musicale qui entraînera des changements majeurs dans linterprétation du plain-chant : « Labbé Bouchy et labbé Laverdière nous ont rendu un immense service, pour nous aider à conserver notre tradition de plain-chant au Canada. Labbé Bouchy […] a laissé la marque de son érudition. Quelle méthode de plain-chant y avait-il au Canada avant 1850 ? »[21]

Réclamé à Québec par Mgr Pierre-Flavien Turgeon pour y surveiller limpression de la nouvelle édition des livres de plain-chant, labbé Bouchy correspond, entre 1853 et 1854, avec le directeur du collège, François Pilote, pour lui fournir à distance les directives associées à lexercice de ses fonctions préfectorales.

Bien quil ne remette plus les pieds à Sainte-Anne-de-la-Pocatière à partir de 1853, Pierre-Henri Bouchy a le temps dy jeter les bases de linfluence quil exercera auprès délèves qui, par la suite, savérèrent les initiateurs du mouvement littéraire dallégeance libérale et romantique au Québec. Notons en outre : Arthur Buies (qui découvre chez Bouchy, si lon en croit sa tante, Madame Casault, un mentor « si paternel »[22]), Arthur Cassegrain (poète), Henri-Raymond Casgrain (considéré par l'historienne Manon Brunet comme le « père de la littérature canadienne »[23]), Thomas Aubert de Gaspé (fils de lauteur des Anciens Canadiens), François-Ignace Paradis (professeur) et Pierre-Minier Lagacé (prêtre, pédagogue et musicien). Nicolas-Tolentin Hébert (colonisateur du Saguenay-Lac-Saint-Jean Bouchy possédait un lopin de terre), Thomas-Benjamin Pelletier (écrivain), Hyacinthe Potvin (procurateur du Collège Sainte-Anne-de-la-Pocatière), Édouard Richard (professeur), Grégoire Tremblay (prêtre et professeur) et sa sœur Victoria sajoutent à son nouveau réseau social.

Réédition des manuels de plain-chant de 1854[24]

En 1851, le premier Concile provincial de Québec se met en branle. Sur la table de travail de la Commission de la liturgie, entre autres choses, la réédition des manuels de chants ecclésiastiques dont la dernière édition remonte à 1841. Lobjectif visé : uniformiser les pratiques liturgiques dans les différents diocèses de la province de Québec, tout en ajoutant à lancien répertoire musical de nouveaux offices. Trois volumes, imprimés à plus de 10 500 exemplaires, sortent des presses de limprimeur Augustin Côté en 1854. Auteur anonyme du Vespéral romain, du Graduel romain et du Processionnal romain à lusage de la province ecclésiastique de Québec, publié par ordre du premier Concile provincial de Québec, Pierre-Henri Bouchy relève ce défi avec brio selon certains, avec fracas selon dautres. Ces derniers considèrent que les changements quil apporte dans la manière de noter et de chanter la musique sacrée sont de véritables accrocs à la tradition québécoise de plain-chant.

Trois de ces changements annoncent le grand mouvement de romanisation de la liturgie québécoise du début du XXe siècle, soit labolition de neumes, lutilisation du dièse dans certaines pièces et la correction de la versification latine. Ces changements témoignent tant du pouvoir grandissant de lécole ultramontaine de Montréal, de la résistance gallicane du clergé de Québec et de la dichotomie qui sépare les deux villes et leur clergé respectif. Œuvre de transition, lédition de labbé Pierre-Henri Bouchy illustre cette dernière dualité interne.

Retour en France

Dès limpression des livres de plain-chant terminé, labbé Bouchy se retrouve sans emploi. Jusquen janvier 1855, il réside chez son ami Charles-François Baillargeon à lÉvêché de Québec. Après avoir vendu et dispersé sa bibliothèque, Pierre-Henri Bouchy regagne la France le 15 janvier pour y vivre à la solde de diverses charges de précepteur. Jusquen 1874, il effectue des mandats de préceptorat dans les familles suivantes : le comte de Pange (1857), Monsieur Charles Maire (Lunéville ; 1858-1860), Monsieur dHausen (Metz ; 1861-1863), le baron Charles-Hippolyte de Belfort (Chalaines ; 1865-1867), le comte François-Joseph-Ferdinand de Mauni (Strasbourg ; 1867-1868), le comte Bernard de Lavernette Saint-Maurice (Lyon ; 1869-1870), Madame de Régis, née Marie Apollonie Cabot de la Fare, fille du comte Hyacinthe Cabot de la Fare (Nîmes ; 1871-1873) et la famille du comte de Palluat de Besset (Saint-Étienne ; 1874).

À la fin du mois de juillet 1886, le Courier du Canada reçoit la lettre suivante : « Les familles Bouchy, Cheray et Aubert ont lhonneur de vous faire part de la perte douloureuse quelles viennent déprouver en la personne de labbé Pierre Bouchy, leur parent, décédé le samedi 13 juillet 1886, à lâge de 68 ans, muni des sacrements de lÉglise. Priez pour lui. »[25] Et le journal ajoute : « M. Bouchy était un esprit délite, un talent brillant. Il arriva à Québec en 1842, enseigna la rhétorique il eut comme élèves, entre autres : M. labbé Méthot, recteur de luniversité Laval, sir Hector Langevin M. L.-J.-C. Fiset, M. Lacasse, etc. Littérateur, orateur, musicien, critique distingué, il a laissé une trace lumineuse dans lenseignement canadien. Enthousiaste de Lacordaire, son admiration se traduisait visiblement dans son cours de rhétorique, et lon y sentait passer quelque chose du souffle romantique du grand dominicain. M. Bouchy comptait au Canada beaucoup damis et danciens élèves qui garderont longtemps sa mémoire. »[25]

Les sources archivistiques sur Pierre-Henri Bouchy

Si on exclut les rares mentions du nom Pierre-Henri Bouchy dans quelques ouvrages dhistoire littéraire, le mémoire de maîtrise de Olivier Gamelin, déposé à lUniversité du Québec à Trois-Rivières en 2007 et intitulé Libéralisme et intimité dans la correspondance du mentor romantique Pierre-Henri Bouchy (1842-1886)[26], représente lune des premières études portant spécifiquement sur lapport du pédagogue Pierre-Henri Bouchy dans lévolution de la littérature nationale québécoise. Maurice Lemire et Denis Saint-Jacques, par exemple, citent « lhabile direction » du « prêtre français et apôtre du romantisme » qui permettait à quelques élèves choisis « de puiser dans sa bibliothèque les textes dauteurs romantiques »[27]. Pour sa part, Camille Roy rappelle que Bouchy « fut ce maître rare [qui] exerça […] sur toute une génération décoliers, linfluence la plus heureuse »[28]. Dans ses Souvenances canadiennes, Henri-Raymond Casgrain rapporte que Bouchy fut « lhomme qui a eu le plus dinfluence sur [sa] vie détudiant »[29].

Cependant, aucune recherche nose une analyse serrée de la contribution intellectuelle de Pierre-Henri Bouchy au prolongement québécois du mouvement romantique au XIXe siècle. Pour pallier cette lacune, Olivier Gamelin a répertorié dans son mémoire de maîtrise ci-dessus mentionné plus dune centaine de lettres de labbé Bouchyéchelonnées entre le 12 juin 1842 (quelques mois avant sa venue au Québec) et le 31 mai 1886 (quelques semaines avant sa mort) – adressées à des élèves et autres destinataires (vingt correspondants au total), ainsi que la correspondance de maints tiers épistoliers rapportant les paroles et les actions du pédagogue messin.

Lactivité de Pierre-Henri Bouchy est indissociable de la pratique épistolaire. Les lettres répertoriées quil expédia au Québec et en Francedu Québec et de Franceà sa famille, ses amis/e, à son maître Constant-Symon de Latreiche et à ses émules entre 1842 et 1886 demeurent aujourdhui les principales sources primaires concernant le pédagogue dorigine française. Éparses au gré de divers fonds darchives privées et publiques québécois et français, chacune des lettres laisse entrevoir les membres dun réseau agissant à laube de lÉcole littéraire de 1860. Toutefois, le corpus épistolaire bouchien souffre de labsence des deuxièmes voix épistolaires, cest-à-dire les lettres envoyées au mentor. Les lettres quil dit recevoir entre 1855 et jusquà sa mort en 1886 nont pas été retrouvées, bien quelles soient attestées par Bouchy lui-même.

Références

  1. Aujourd'hui quartier de Metz
  2. Sa tombe se trouve dans la section B, rangée 8, tombe 17.
  3. a et b Pierre-Henri Bouchy, lettre à Jean Holmes, Paris, 12 juin 1842, Archives du Séminaire de Québec, Fonds Séminaire 73, n° 76.
  4. Simon de Latreiche, lettre à labbé Masson, Collège Stanislas de Paris, 27 juillet 1841, Archives départementales de la Moselle, Série Grand Séminaire, 19J, n° 120.
  5. Alphonse Gratry, lettre à Mgr Masson, Collège Stanislas de Paris, 20 décembre 1840, Archives départementales de la Moselle, Série Grand Séminaire, 19J, n° 120.
  6. Henri-Raymond Casgrain, « Les études classiques dans nos Collèges il y a un demi-siècle », Le Soleil, 28 juin 1902, vol. 6, n˚ 152, p. 12
  7. Robert Rumilly, Mgr Laflèche et son temps, Montréal, Éditions du Zodiaque, 1938, p. 83.
  8. Jean Holmes, lettre à Charles-François Langlois, Québec, 23 mars 1842, Archives du Séminaire de Québec, Fonds Polygraphie 44, n° 2-a.
  9. Michel-Édouard Méthot, lettre à Hector-Louis Langevin, [s. l.], [fin janvier 1847], Archives nationales du Québec à Québec, Fonds Famille Langevin, P134/19/1427.
  10. Louis Beaudet, lettre à Louis-Jacques Casault, Paris, 24 avril 1855, Archives du Séminaire de Québec, Fonds Séminaire 56, n˚ 107.
  11. Pierre-Flavien Turgeon, lettre à Célestin Gauvreau, [s. l.], 21 février 1853, Archives du Séminaire de Québec, Fonds Séminaire, SME/21/2/53.
  12. Noël Baillargeon, Le Séminaire de Québec de 1800 à 1850, Québec, Presses de lUniversité Laval, 1994, p. 50.
  13. a et b Pierre-Henri Bouchy, lettre à Hector-Louis Langevin, Sainte-Anne-de-la-Pocatière, 11 novembre 1846, Archives du Collège Sainte-Anne-de-la-Pocatière, Fonds Hector Langevin, F208/1/14
  14. Pierre-Henri Bouchy, lettre à Hospice-Anthelme-Jean-Baptiste Verreau, Sainte-Anne-de-la-Pocatière, 30 septembre 1846, Archives du Séminaire de Québec, Fonds Viger-Verreau 23, n˚ 93
  15. Wilfrid Lebon, Histoire du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière : le premier demi-siècle, 1827-1877, Québec, Charrier & Dugal, 1948, p. 77
  16. Serge Gagnon, « Le Collège-de-Sainte-Anne-de-la-Pocatière au temps de labbé François Pilote : les conflits du personnel enseignant », M. A. (histoire), Québec, Université Laval, 1968, p. 53
  17. Serge Gagnon, « Le Collège-de-Sainte-Anne-de-la-Pocatière au temps de labbé François Pilote : les conflits du personnel enseignant », M. A. (histoire), Québec, Université Laval, 1968, p. 66
  18. Henri-Raymond Casgrain, Souvenances canadiennes, tome 2, p. 58, Archives du Séminaire de Québec, Fonds Casgrain, O444
  19. Collège Sainte-Anne-de-la-Pocatière, Les Anciens, élèves et professeurs, 1827-1927, Québec, LAction sociale Limitée, 1927, 281 p.
  20. Pierre-Henri Bouchy, lettre à Édouard-Gabriel Plante, Sainte-Anne-de-la-Pocatière, 1 octobre 1846, Archives du Séminaire de Québec, Fonds Édouard-Gabriel Plante, n˚ 31
  21. Bernard Bernier, lettre à Henri Têtu, 14 janvier 1905, Fall River (Massachusetts), Archives du Collège Sainte-Anne-de-la-Pocatière, Fonds Collège, F100/403/169
  22. Marcel-Aimé Gagnon, Le ciel et lenfer dArthur Buies, Québec, Presses de lUniversité Laval, 1965, p. 28
  23. Manon Brunet, « Henri-Raymond Casgrain et la paternité dune littérature nationale », Voix et Images, hiver 1997, vol. 65, n˚ 2, p. 206
  24. Olivier Gamelin, « Les changements apportés par le français Pierre-Henri Bouchy à lédition de 1854 des livres de chants ecclésiastiques : accrocs à la tradition québécoise », dans La mission et le sauvage : huguenots et catholiques dune rive atlantique à lautre (XVIe ‑ XIXe siècle), Nicole Lemaitre, dir., Québec/Paris, Éditions du CTHS/Presses de lUniversité Laval, 2009, p. 351-363
  25. a et b Wilfrid Lebon, Histoire du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière : le second demi-siècle, 1877-1927, Québec, Charrier & Dugal, 1949, p. 55
  26. Olivier Gamelin, Libéralisme et intimité dans la correspondance du mentor romantique Pierre-Henri Bouchy (1842-1886), M. A. (études littéraires), Trois-Rivières, Université du Québec à Trois-Rivières, 2007, 154 p.
  27. Maurice Lemire et Denis Saint-Jacques, dir., La vie littéraire au Québec, 1840-1869 : un peuple sans histoire ni littérature, Québec, Presses de lUniversité Laval, 1996, p. 238
  28. Camille Roy, Essais sur la littérature canadienne, Québec, Librairie Garneau, 1907, p. 45
  29. Henri-Raymond Casgrain, Souvenances canadiennes, tome 2, p. 35, Archives du Séminaire de Québec, Fonds Casgrain, O444

Articles connexes

Liens externes

  • [1] Noël Baillargeon, Le Séminaire de Québec de 1800 à 1850, p. 50.
  • [2] Revue d'histoire de d'Amérique française, volume 17, p.97.
  • [3] Maurice Lemire et Denis Saint-Jacques, dir., La vie littéraire au Québec, volume III.
  • [4] Pierre-Maurice Hébert, Le curé Hébert, un siècle d'histoire : 1818-1888, volume II.
  • [5] Jean Cimon, J.-Ulric Tessier: bourgeois de Québec.
  • [6] Maurice Lemire, Le romantisme au Canada.
  • [7] Manon Brunet, "Henri-raymond Casgrain, épistolier : réseau et littérature au 19e siècle", Nuit blanche, 1995.
  • [8] Séraphin Marion, Les lettres canadiennes d'autrefois : la bataille romantique au Canada français.
  • [9] Questions d'histoire littéraire : mélanges offerts à Maurice Lemire.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Pierre-Henri Bouchy de Wikipédia en français (auteurs)

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