Philippe Oyhamburu

Philippe Oyhamburu

Philippe Oyhamburu (né Doyhamboure le 26 juin 1921 à Argelès-Gazost) est un danseur, chorégraphe, musicien, chef de chœur, auteur, homme de radio et conférencier qui a œuvré toute sa vie pour faire connaître la culture basque à travers le monde, notamment à la tête des Ballets et Chœurs Etorki avec lesquels il parcourra le monde pendant plusieurs décennies[1]. Philippe Oyhamburu est père de quatre filles. Il vit à Biarritz avec sa femme.

Sommaire

Engagement politique

Dès les années 1930, Philippe Oyhamburu choisit un engagement militant de gauche abertzale. Il ne cessera ensuite jamais de célébrer et de servir le Pays Basque. Il s'intéressera aussi à une politique plus générale en adhérant en 1956 au Parti communiste et en étant directeur du Centre culturel de Vitry-sur-Seine de 1964 à 1966. Il quittera les deux au moment des événements de Prague pour se rapprocher des idées libertaires[2]. En 1976, il développera ses thèses politiques dans un ouvrage de 334 pages, La revanche de Bakounine ou De l'anarchisme à l'autogestion, qui paraîtra aux éditions Entente.

Musicien, danseur, chorégraphe et chef de chœur

Philippe Oyhamburu apprend les danses basques en 1942 avec Don Segundo de Olaeta, maître de danse biscayen, chorégraphe et musicien, alors réfugié à Biarritz. Il commence sa carrière comme accordéoniste, danseur puis metteur en scène du groupe Olaeta qui deviendra Oldarra en 1945. Il sera ensuite professeur de danse du groupe des étudiants basques de Paris de 1943 à 1944. Puis il sera directeur artistique et chef des chœurs des Ballets Basques de Biarritz Oldarra de 1945 à 1953. Il poursuivra sa carrière à la tête des ballets et chœurs Etorki, deuxième compagnie professionnelle dans l'histoire du Pays Basque (après l'ensemble Eresoinka) de 1954 à 1984. Dès ses débuts, au théâtre des Champs-Élysées, Etorki recueillera les éloges de la presse parisienne, puis internationale. Dès lors, Etorki se produira dans 4 continents, 31 pays et 28 capitales, sur des scènes aussi prestigieuses que le Palais de Chaillot, le Concertgebouw d'Amsterdam, le Sadler's Wells de Londres, le Bolchoi de Moscou, le Coliseo de Buenos-Aires ou le Bellas Artes de Mexico. Ce seront ensuite les chœurs Oyhamburu (1991-1998) puis les chœurs Etorburu (1999-2008). Les chœurs Oyhamburu se produiront jusqu'à Tbilissi et Saint-Pétersbourg. Les chœurs Etorburu se produiront jusqu'au Québec, en Géorgie et à New York.

La carrière de Philippe Oyhamburu se décompose en 3 périodes :

  • 1943-1953 : Professeur de danse du groupe Errepika (à Paris) qui devient Gernika puis directeur artistique du groupe Olaeta (à Biarritz) qui devient Oldarra
    • 1943 - 1944 : Professeur de danse de Errepika (qui en 1944 prend le nom de Gernika[3] ; aujourd'hui Gernika est un chœur mixte dirigé par Robert Estagnan)
    • 1945 : Direction artistique de Olaeta (qui la même année prend le nom de Oldarra[4])
    • 1945 - 1953 : Direction artistique de Oldarra (qui sera ensuite dirigé successivement par René Sarramaigna, José de Etxabe, Juan Eraso et, depuis 1972, par Iñaki Urtizberea ; à partir de 1963 Oldarra sera un chœur d'hommes)
  • 1954-1990 : Création et direction du groupe Etorki et des ex-Olaeta-Oldarra-Etorki
    • 1954 - 1984 : Création et direction artistique de Etorki, compagnie professionnelle
    • 1985 - 1989 : Prestations sans nom officiel
    • 1988 - 1990 : Direction artistique des ex-Olaeta-Oldarra-Etorki
  • 1990-2008 : Création et direction des chœurs Oyhamburu puis des chœurs Etorburu dont les spectacles incluront à l'occasion de la danse
    • 1990 - 1998 : Création et direction des chœurs Oyhamburu (la section biarrote de Oyhamburu prendra en 1998 le nom de Itsasoa et sera dirigée d'abord par Michel Jacoberger et, depuis 2002, par Frédéric Sorhaïtz ; la section parisienne de Oyhamburu sera dirigée par Jean-Marie Guezala qui lui donnera le nom de Hegoa aujourd'hui dirigé par Renaud Marin La Meslée)
    • 1999 - 2008 : Création et direction des chœurs Etorburu

En tout, plus de 1500 personnes auront fait partie de l'un ou l'autre groupe dirigé par Philippe Oyhamburu au cours des 63 années qu'aura duré sa carrière de professeur de danse, de chorégraphe et de directeur artistique de troupes de danse et de chœurs basques[5]. Une particularité de ses chœurs et un facteur de leur succès est que Philippe Oyhamburu les fera toujours chanter par cœur et sera inflexible sur cette condition. Cet impératif nécessitera une préparation de plusieurs mois à chaque nouveau choriste pour intégrer le chœur pour les concerts mais donnera au chef de chœur toute liberté pour exprimer les nuances et subtilités d'interprétation voulues, tous les regards et toute l'attention des choristes étant fixés sur lui. L'avantage de cet impératif sera aussi scénique puisque visuellement plus naturel et plus vivant pour le public.

En dehors du Pays Basque et de la France, Philippe Oyhamburu se produira, avec l'un ou l'autre groupe, dans les pays suivants :

Algérie en 1951 ; Allemagne (RFA - RDA) en 1945, 1951, 1955, 1959, 1961 et 1963 ; Amérique Centrale (Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua) en 1972 ; Argentine en 1972 ; Belgique en 1945, 1947, 1949, 1952, 1954, 1955, 1956, 1958, 1959, 1969 et 1978 ; Bolivie en 1972 ; Brésil en 1972 ; Canada en 1981 et 2002 ; Chili en 1972 ; Colombie en 1972 ; Danemark en 1949 ; Équateur en 1972 ; Espagne : Madrid en 1949, Catalogne en 1948, 1976 et 1977 ; Grande-Bretagne en 1954 et 1969 ; Géorgie en 1992 et 2000 ; Grèce en 1966 et 1971 ; Hollande en 1955, 1978 et 2007 ; Iran en 1977 ; Irlande en 1954 ; Italie en 1951, 1966 et 2004 ; Liban en 1966 ; Mexique en 1972 ; Pérou en 1972 ; République Sud-Africaine en 1972 ; Russie en 1957 et 1996 ; Suède en 1949 ; Suisse en 1948, 1950 et 1955 ; Tunisie en 1967 et 1969 ; Turquie en 1966 ; Uruguay en 1972 ; USA en 1981, 1993, 1998 et 2002 ; Venezuela en 1977 ; Ex-Yougoslavie en 1952, 1965 et 1966

Spécialiste et ambassadeur de la culture basque

Dès les années 1940, Philippe Oyhamburu apprendra le basque et ne cessera de se perfectionner au point de publier lui-même en basque et d'enseigner cette langue, notamment à l'Université du temps libre de Biarritz et jusqu'à Paris chez des particuliers au cours de nombreux séjours pour faire répéter la phalange parisienne de son groupe.

À partir des années 1940, Philippe Oyhamburu donnera des conférences sur la culture basque et la cause basque. En 1944, à Paris, salle de la Mutualité, il donnera une conférence sur le nationalisme basque[6]. En 1948, à Biarritz, lors du 7ème Congrès d'Études Basques, il donnera deux conférences, l'une sur la danse basque (qui sera publiée la même année dans la revue Eusko-Jakintza, volume 2, n° 4-5, p. 557-562 et rééditée dans VIIème Congrès d'Études Basques, Eusko Ikaskuntza, 2003, p. 893-895[7]), l'autre sur « les néologismes outranciers de l'école sabinienne »[8]. À la fin des années 1940, Philippe Oyhamburu sera secrétaire de la Société Internationale des Études Basques.

Au début des années 1980 il fera publier deux ouvrages : L'irréductible phénomène basque (Éditions Entente, collection Minorités, 1980) et L'esthétique dans la danse basque (Éditions Lauburu, 1981). Les 10 années suivantes le verront occupé à la rédaction des 3272 pages de son célèbre Euskal deituren hiztegia, Dictionnaire des patronymes basques paru en 1991 aux éditions Hitzak.

Tout au long de sa carrière artistique, Philippe Oyhamburu présentera lui-même et sans notes les spectacles donnés sous sa direction. Ces présentations, riches de références culturelles, bénéficieront du talent de conférencier de l'artiste et auront leur part dans la conquête du public.

Auteur

Philippe Oyhamburu est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles, parmi lesquels, dans l'ordre chronologique :

  • 1948 : Quelques mots sur les danses basques, article paru en 1948 dans la revue Eusko-Jakintza, volume 2, n° 4-5, p. 557-562 ; réédité dans VIIème Congrès d'Études Basques, Eusko Ikaskuntza, 2003, p. 893-895, ISBN 84-8419-916-9 ; disponible sur internet[7]
  • 1975 : La revanche de Bakounine ou De l'anarchisme à l'autogestion, aux éditions Entente, 334 pages
  • 1977 : La revancha de Bakunin, aux éditions Campo Abierto, Madrid (version en espagnol de l'ouvrage paru deux ans plus tôt)
  • 1980 : L'irréductible phénomène basque, aux éditions Entente, collection Minorités, ISBN 2-7266-0048-4, ISSN 0338-8611, 160 pages
  • 1981 : L'esthétique dans la danse basque, aux éditions Lauburu
  • 1991 : Euskal deituren hiztegia, Dictionnaire des patronymes basques, aux éditions Hitzak, 3 tomes, 3272 pages, ISBN 2908132028, ISBN 2908132036, ISBN 2908132044
  • 1994 : De Biarritz à Tbilissi en passant par Bogota, Chroniques des années saltimbanques, 1942-1994, édité à compte d'auteur, 353 pages
  • 1996 : Biarritz, Promenade océane (photographies d'Éric Chauché, textes de Philippe Oyhamburu), aux éditions du Casino de Biarritz, 110 pages
  • 1998 : Euskadi, pays des Basques (photographies d'Éric Chauché, textes de Philippe Oyhamburu), aux éditions Umea
  • 2001 : Dialogue avec mon journal, Un jeune séparatiste basque dans le Paris de l'Occupation, aux éditions Atlantica, ISBN 2-84394-283-7, 412 pages
  • 2008 : De Tbilissi à Getaria, en passant par New York, Suite (1995-2007) des Chroniques saltimbanques (1942-1994), édité à compte d'auteur, 206 pages

Homme de radio

Parallèlement à ses activités artistiques, Philippe Oyhamburu sera homme de radio, soit comme réalisateur soit comme producteur, successivement à la Radio d'Outre-Mer (où Pierre Schaeffer, son créateur, le fait entrer), à Radio-France Internationale, à France-Culture, à Radio-Adour Navarre (lancé par Alexandre de la Cerda), à Radio-France Pays Basque (où il animera pendant plusieurs années une émission quotidienne en basque) et depuis 2009 à France Bleu Pays Basque (101.3) où il donne des notions de langue basque dans une émission quotidienne de quelques minutes diffusée entre 11h24 et 11h30 et entre 18h54 et 19h du lundi au jeudi et entre 11h24 et 11h30 le vendredi.

Distinctions

En 1988, Philippe Oyhamburu est décoré de l'Ordre des Arts et des Lettres.

Citations

  • À la question du secret de son éternelle jeunesse, Philippe Oyhamburu répondra :

Il faut vouloir vivre, j'entends par là non seulement exister, mais vivre, c'est-à-dire avoir envie de choses, des choses et, tout d'abord, savoir sortir de soi-même pour s'intéresser au monde, aux gens, essayer de les comprendre et d'apprendre, toujours apprendre... Pour rester jeune, il faut construire, toujours recommencer à construire, même si certains s'acharnent à détruire, autant par bêtise que par méchanceté, ce que vous avez construit. Et, je l'ai déjà dit, il faut se mettre à apprendre, et c'est encore une façon de rester vivant que de découvrir lucidement ce qu'on ne sait pas, ou que l'on ne sait pas assez bien... J'oublie aussi, dans ce catalogue des recettes, la soif de découvrir le monde et la diversité extraordinaire de ses cultures et de ses habitants... Je dirai pour terminer ces conseils de bonheur et de longévité qu'il faut savoir regarder en arrière, certes - et c'est également une grande richesse que d'avoir bien rempli son passé - mais qu'il faut aussi vivre le présent et regarder vers l'avenir et d'y avoir des projets, plein de projets. (Discours prononcé par Philippe Oyhamburu à l'occasion de ses 80 ans)[9]

  • À propos de sa carrière, Philippe Oyhamburu expliquera :

Je souligne que je ne luttais pas que sur le plan artistique, mais également pour que nous ayons gîte et couverts dignes de travailleurs, car les artistes, surtout quand il s'agissait de mes troupes présentant des spectacles fatigants, sont aussi des travailleurs.[10]

  • À propos de l'art choral et chorégraphique basque, il écrira :

J'enrage de voir tant de folklores dansés ou chantés de Russie, de Bali, du Cameroun ou d'ailleurs faire bouger les foules, ce qui m'enchante, mais je me mords les doigts en revanche que l'on ignore encore que nos danses et notre chant choral sont parmi les meilleurs du monde ; de surcroît, présentés plus souvent « urbi et orbi », ils contribueraient à une gloire authentique d'Euskadi.[11]

  • À propos de l'euskara (la langue basque), il fera l'exhortation suivante :

Vous qui chantez dans notre langue, elle va de pair avec vos mélodies, aidez-la à vivre, aidez ceux qui travaillent à la faire vivre, ne soyons pas « déguisés » en Basques profitant d'une culture que nous ne servirions pas, mais soyons partie prenante de ce combat terrible du pot de terre - l'euskara - contre le pot de fer - le castillan ou le français - et si nous sauvons notre parler antique (mais ô combien riche, raffiné même, on le découvre à travers ses dialectes populaires ou sa littérature élaborée de plus en plus abondante), si nous l'employons de plus en plus, cela ne nous empêchera pas de lire et d'apprécier Cervantes, Shakespeare, Hugo, Tolstoï, Hemingway ou Muriel Barbery.[12]

  • Sur l'éventualité d'une « récompense posthume », il écrira :

Ah ! Quelle joie ce serait pour moi de retrouver dans les nuages tous les êtres qui m'ont aimé et aidé à devenir ce que je suis et quelle occasion formidable de recréer une incomparable troupe de ballets et chœurs basques dans un ensemble paradisiaque ![13]

Discographie

  • Année : n.c. ; Titre : Danses et Chants du Pays Basque ; Face 1 : Chorale basque Oldarra (direction : Philippe Oyhamburu) ; Référence : LDY-M-4029 ; Plages de la face 1 : 7 ; Face 2 : Oldarra et Begiraleak dans la Messe des Corsaires de Urteaga
  • Année : 1955 ; Titre : Les Ballets Basques Etorki ; Direction : Philippe Oyhamburu ; Éditeur : Ducretet Thomson ; Référence : 250 C 119 ; Support : Disque 33 tours ; Plages : 14
  • Année : 1955 ; Titre : Etorki, ballets et chœurs basques ; Direction : Philippe Oyhamburu ; Éditeur : Ducretet Thomson ; Référence : 270 C 051 (A-1) ; Support : Disque 33 tours, 25 cm ; Plages : 14
  • Année : 1959 ; Titre : Le Pays Basque : Saint-Jean-de-Luz en fête ; Face A : Harmonie municipale de Saint-Jean-de-Luz ; Face B : Les Ballets et Chœurs basques Etorki (direction : Philippe Oyhamburu) ; Enregistrement Pathé ; Disques Sonopresse ; Gérard Tournier ; Collection : Folklore régional ; Référence : n° 34.504 ; Plages de la face B : 6
  • Année : 1962 ; Titre : Chœurs et ballets basques Etorki ; Direction : Philippe Oyhamburu ; Éditeur : Le Chant du Monde ; Référence : LD-S-4216 ; Support : Disque 33 tours ; Plages : 14 ; Durée : 36 min ; Réédité sous le titre Chants et danses du Pays-Basque avec la référence LDX 74382
  • Année : n.c. ; Titre : En passant par le Pays Basque ; Face 1 : Les txistulari du groupe Begiraleak ; Face 2 : Les ballets et chœurs basques Etorki (direction : Philippe Oyhamburu) ; Éditeur : Ducretet Thomson ; Collection : Folklore de France ; Référence : DUX 40.477 ; Support : Disque 33 tours ; Plages de la face 2 : 8
  • Année : 1971 ; Titre : Le Pays Basque : légendes, musiques, chants, danses ; Face 1 : La Chanson de Roland (racontée par Marion Game) ; Face 2 : Les Ballets et Chœurs basques Etorki (direction : Philippe Oyhamburu) ; Productions et Éditions Sonores ; Collection : Souvenir de nos provinces ; Distribution : Pathe Marconi ; EMI ; Référence : 2C062.11.575 ; Support : Disque 33 tours ; Plages de la face 2 : 8
  • Année : 1979 ; Titre : Etorki : dantza eta kantu batasuna ; Artistes : Les Ballets et Chœurs basques Etorki ; Direction : Philippe Oyhamburu ; Éditeur : Elkar ; Support : Disque 33 tours ; Référence : ELK-39 ; Plages : 14
  • Année : 1984 ; Titre : Etorki : dantza eta kantu batasuna ; Artistes : Les Ballets et Chœurs basques Etorki ; Direction : Philippe Oyhamburu ; Éditeur : Elkar ; Référence : ELK-92 ; Support : Disque 33 tours ; Plages : 9
  • Année : 2001 ; Titre : Etorki, ballets et chœurs basques ; Direction : Philippe Oyhamburu ; Éditeur : Oro Music ; Référence : KD-608 ; Support : CD (compilation de deux disques 33 tours, l'un de 1979, l'autre de 1984) ; Plages : 14 ; Durée : 44 min
  • Année : n.c. ; Titre : Chœurs Oyhamburu de Biarritz ; Direction : Philippe Oyhamburu ; Éditeur : Covadia ; Référence : Covadia 165019-2 ; Distribution : MSI Distribution ; Support : CD ; Plages : 26 ; Durée : 73 min
  • Année : 2003 ; Titre : Chœurs basques Etorburu ; Direction : Philippe Oyhamburu ; Éditeur : Agorila ; Référence : AG CD 370 - Code AG 960 ; Support : CD ; Plages : 22 ; Durée : 71 min ; Enregistrement public
  • Année : 2006 ; Titre : Chœurs basques Etorburu ; Direction : Philippe Oyhamburu ; Éditeur : Agorila ; Référence : AG CD 478 - Code AG 960 ; Support : CD ; Plages : 19

Hommages

  • Telesforo de Monzon-Olaso (1904-1981), ministre de l’intérieur du premier gouvernement autonome basque présidé par José Antonio Aguirre : « J'aime l'esprit d'Oldarra aussi beau que fort et modeste » (correspondance personnelle de 1948)[14].
  • Pierre Narbaitz (1910-1984), historien du Pays Basque : « Vous avez montré à nos jeunes ce qui leur manquait le plus : l'idée qu'ils étaient en mesure de réaliser quelque chose sans demander l'aumône à personne, pour se divertir entre eux » (correspondance personnelle de 1953)[15].

Liens

Articles connexes

Notes et références

  1. www.eke.org
  2. Philippe Oyhamburu, Dialogue avec mon journal, Un jeune séparatiste basque dans le Paris de l'Occupation, éd. Atlantica, 2001, ISBN 2-84394-283-7, p. 400
  3. Philippe Oyhamburu, Dialogue avec mon journal, Un jeune séparatiste basque dans le Paris de l'Occupation, éd. Atlantica, 2001, ISBN 2-84394-283-7, p. 333
  4. Philippe Oyhamburu, Dialogue avec mon journal, Un jeune séparatiste basque dans le Paris de l'Occupation, éd. Atlantica, 2001, ISBN 2-84394-283-7, p. 388
  5. Philippe Oyhamburu, De Tbilissi à Getaria en passant par New York, 2008, Annexe 1
  6. Philippe Oyhamburu, Dialogue avec mon journal, Un jeune séparatiste basque dans le Paris de l'Occupation, éd. Atlantica, 2001, ISBN 2-84394-283-7, p. 267, 268
  7. a et b [1]
  8. Philippe Oyhamburu, De Biarritz à Tbilissi en passant par Bogota, Chroniques des années saltimbanques 1942-1994, 1994, p. 32
  9. Philippe Oyhamburu, De Tbilissi à Getaria en passant par New York, 2008, p. 55, 56
  10. Philippe Oyhamburu, De Tbilissi à Getaria en passant par New York, 2008, p. 157
  11. Philippe Oyhamburu, De Tbilissi à Getaria en passant par New York, 2008, p. 157, 158
  12. Philippe Oyhamburu, De Tbilissi à Getaria en passant par New York, 2008, p. 158
  13. Philippe Oyhamburu, De Tbilissi à Getaria en passant par New York, 2008, p. 156
  14. Philippe Oyhamburu, De Biarritz à Tbilissi en passant par Bogota, Chroniques des années saltimbanques, 1942-1994, 1994, p. 32
  15. Philippe Oyhamburu, De Biarritz à Tbilissi en passant par Bogota, Chroniques des années saltimbanques, 1942-1994, 1994, p. 63

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Philippe Oyhamburu de Wikipédia en français (auteurs)

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