- Parc naturel des Alpes maritimes
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Parc naturel des Alpes-Maritimes
Pian del ValascoCatégorie UICN IV (aire de gestion des habitats/espèces) Identifiant 6022 Pays Italie Région Piémont Coordonnées Superficie 278,32 km2 Création 1995 Géolocalisation sur la carte : Italie
modifier Le Parc naturel des Alpes Maritimes (italien : Parco naturale delle Alpi Marittime) représente le plus grand espace naturel protégé du Piémont.
Sommaire
Histoire
Connu avant sous le nom de Réserve Royale de chasse de Valdieri-Entracque, instituée en 1857 par Victor-Emmanuel II, il prend le nom de Parc Naturel de l'Argentera en 1980. Le nom "Argentera" dérive de l'homonyme du massif situé dans les Alpes-Maritimes.
En 1995, le Parc Naturel de l'Argentera fusionne avec la Réserve Naturelle Spéciale "Bois et lacs de Palanfrè" suite à un projet régional d'accompagnement des zones protégées du Piémont, avec la loi régionale n°33/1995 et devient ainsi le Parc Naturel des Alpes Maritimes.
Territoire
Dans le parc, nous retrouvons la haute Vallée Gesso, la vallée Vermenagna, les vallons de Valletta et la vallée Stura di Demonte qui englobe les communes de Aisone, Entracque, Valdieri et Vernante, pour un total d'environ 28 000 hectares.
Une caractéristique particulière du P.N.A.M. est d'avoir en outre, une troisième frontière au sud et sud-ouest, avec le Parc National du Mercantour, en France.
La zone protégée recouvre le torrent Gesso, qui s'étend en direction du sud-ouest et nord-est avec un cours rectiligne de 25 km environ, et qui s'ouvre sur la plaine de Cuneo, au sud-est. Le parc possède la partie montagneuse la plus importante des Alpes Maritimes : le groupe de Gelàs et le groupe de l'Argentera. Le premier occupe l'arc montagneux qui va du Col du Sabion jusqu'au col de la Fenêtre. Le second, situé au centre du territoire, possède les sommets les plus hauts de toutes les Alpes Maritimes (cime sud et cime nord, respectivement 3 297 m et 3 286 m)
Le territoire est en grande partie recouvert de zones rocheuses, montagneuses (47 % de la superficie totale), une plus petite couverture boisée (22 %), et des zones avec peu d'herbes (17 %), peu d'arbustes (11 %) .
À l'exception de la Vallée du Desertetto, qui a une morphologie plus modelée, le reste du territoire est un paysage typique de haute montagne, qui, grâce à la présence de roches cristallines particulièrement résistantes aux agents exogènes, se présente avec des vallées étroites et encastrées, avec des flancs toujours plus raides et des vastes superficies privées de bois mais qui comptent quelques glaciers comme ceux du Mont Gelàs.
Les vallées principales du P.N.A.M. montrent une évidente origine glaciale, comme le prouve leur profil en U, modelé selon les cours d'eau successifs. À l'intérieur, il est dénombré plusieurs lacs de petites et moyennes tailles, tous d'origine glaciaire. Ces miroirs d'eau ont cependant une durée de vie limitée. Après une phase marécageuse et de tourbière, une petite zone plate se forme, comme au Prà del Rassour, ou encore au Pian della Casa.
Flore
La flore du P.N.A.M est caractéristique de celle des grandes vallées des Alpes Occidentales. La position périphérique et méridionale dans la chaîne alpine, la proximité de la Mer Méditerranée et la présence de grandes barrières montagneuses, permettent le développement d'une flore particulièrement riche. Le territoire du Parc présente en effet, un grand intérêt pour sa flore, grâce au nombre et à la rareté des espèces qu'on peut y trouver, à tel point que l'on peut considérer le Parc comme une « zone de refuge » classique des Alpes.
Le plan montagneux est dominé par les arbres, surtout des hêtres (Fagus Sylvatica) qui représentent la plus grande espèce d'arbres présents dans le Parc, avec le Cytyse faux ébenier (Laburnum anagyroides), le noyer (Corylus avellana), l'érable de montagne (Acer pseudoplatanus), le saule marsault (Salix caprea), et l'alisier blanc ( (Sorbus aria), et dans la catégorie des arbrisseaux se trouve le framboisier (Rubus idaeus), le sureau de montagne (Sambucus racemosa) et l'airelle (Vaccinium myrtillus) ainsi que différents genres de fougères.
Le pan montagneux est dominé par les hêtres (Fagus Sylvatica), qui représentent la plus grande partie boisée, avec le Cytise faux ébenier (Laburnum anagyroides), le noisettier (Corylus avellana), l'érable sycomore (Acer pseudoplatanus), le saule marsault (Salix nigra) et l'alisier blanc (Sorbus aria). Pour la partie arbrisseaux, nous avons surtout des framboisiers (Rubus idaeus), des sureaux montagneux (Sambucus racemosa), des airelles (Vaccinium myrtillus) et diverses fougères.
La partie boisée restante est constituée de sapins blancs (Abies alba) et d'épicéas communs(Picea abies)qui occupent les versants ombrageux des vallons plus frais, et de larix (Larix decidua) qui ont eux, colonisé les versants les plus exposés au soleil.
Faune
Le parc est plutôt riche du point de vue de la faune, et comprend de nombreuses espèces de mammifères, d'oiseaux, de reptiles, d'amphibiens, et d'insectes.
Mammifères
Les mammifères qui appartiennent au groupe des ongulés sont les animaux les plus caractéristiques du parc et sont représentés par la famille des bovidés avec le chamois alpin Rupicapra rupicapra, le bouquetin Capra ibex et le mouflon Ovis musimon, par la famille des cervidés avec le cerf Cervus elaphus, et le chevreuil Capreolus capreolus, et par la famille des suidés avec le sanglier Sus scrofa.
Le chamois alpin est l'ongulé le plus présent dans le parc (il en est d'ailleurs le symbole), avec une population supérieure à 4000 têtes.
Le bouquetin a été réintroduit par le Parc National du Grand Paradis, après plusieurs tentatives débutées en 1920 par la Réserve Royale de Chasse.
Notes et références
Annexes
Liens externes
Catégories :- Aire protégée de l'UICN - catégorie IV
- Parc naturel régional italien
- Aire protégée du Piémont
- Aire protégée créée en 1995
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