- Bernard Barbey
-
Pour les articles homonymes, voir Barbey (homonymie).
Bernard Barbey, né à Montcherand en Suisse le 2 juillet 1900 et mort à Paris le 27 janvier 1970, est un conseiller culturel, écrivain et militaire vaudois.
Sommaire
Biographie
Après ses études à Genève et à Lausanne, Bernard Barbey se rend à Paris dans le but de s'y lancer dans une carrière littéraire. Il rencontre alors de nombreux écrivains dont Jean Cocteau, et collabore à La Revue hebdomadaire. Après la publication de son premier roman Le Cœur gros, en 1924, il devient proche de François Mauriac[1]. Suivront dans l'entre-deux-guerres La Maladère (1926), Toute à tous (1930), Ambassadeur de France (1934), Le Crépuscule du matin (1938), ainsi qu'un recueil de nouvelles, La Maison d'illusion (1933).
En 1939, Bernard Barbey est major de l'armée suisse, puis est promu au grade de lieutenant-colonel le 31 décembre 1943[réf. nécessaire]. Il est nommé chef de l'État-major particulier du général de l'armée suisse Henri Guisan et rend compte de cette période dans un livre de souvenirs intitulé P.C. du Général (1947) qui a de grands retentissements dans la Suisse de l'après-guerre[1]. Pendant cette période, Bernard Barbey joue un rôle important dans l'aide secrète apportée par la Confédération à la Résistance française[2],[3].
A la démobilisation en 1945, il devient attaché culturel auprès de la Légation suisse à Paris et représentant de la Suisse à l'UNESCO. Son dernier roman, Chevaux abandonnés sur le champ de bataille, reçoit le Grand Prix du roman de l'Académie française en 1951.
Bernard Barbey et François Mauriac
Bernard Barbey a été l'objet d'une violente passion amoureuse de l'écrivain catholique français François Mauriac[4],[5]. Cette passion infructueuse aurait eu un grand retentissement sur l'écrivain académicien.
Bibliographie
- 1924 : Le Cœur gros, éditions Grasset
- 1926 : La Maladère
- 1930 : Toute à tous
- 1933 : La Maison d'illusion
- 1934 : Ambassadeur de France
- 1938 : Le Crépuscule du matin
- 1947 : P.C. du Général
- 1951 : Chevaux abandonnés sur le champ de bataille, éditions Julliard
- 1967 : Aller et Retour, éditions de la Baconnière
Notes et références
- Bernard Barbey (1900-1970) sur le site de la bibliothèque cantonale de Lausanne
- Une autre Suisse, 1940-1945 de Jean-Pierre Richardot, éditions du Félin, Paris, Labor et Fides, Genève, janvier 2002
- Seconde guerre mondiale: pas d'amalgame sur la Suisse sur swissinfo.ch du 21 janvier 2002.
- Mauriac homo, le brûlant secret par François Dufay dans L'Express du 25 février 2009.
- éditions Fayard le 4 mars 2009 Jean-Luc Barré, François Mauriac. Biographie intime, à paraître aux
Sources
- « Bernard Barbey » dans la base de données des écrivains vaudois de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.
- R. Francillon, « Bernard Barbey » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne
- A. Nicollier, H.-Ch. Dahlem, Dictionnaire des écrivains suisses d'expression française, vol. 1, p. 59-61
- R. Francillon, Histoire de la littérature en Suisse romande, vol. 2, p. 378-379
- Edouard Martinet, Portraits d'écrivains romands contemporains, p. 69-82
- Voix des lettres n° 21, 1984, p. 13-19
- Hans-Ulrich Jost, Le salaire des neutres Suisse 1938-1948
Catégories :- Lauréat du Grand prix du roman de l'Académie française
- Personnalité vaudoise
- Écrivain suisse romand
- Colonel de l'armée suisse
- Naissance en 1900
- Naissance dans le canton de Vaud
- Décès en 1970
Wikimedia Foundation. 2010.