- Mustapha Dinguizli
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Mustapha Dinguizli (مصطفى الدنقزلي), né en 1865 à Tunis et décédé en 1926[1],[2], est un homme politique tunisien.
Biographie
Issu d'une famille tunisoise de hauts fonctionnaires d'origine turque au service de l'État husseinite, son grand-père est un cadi hanéfite et son père un officier et caïd-gouverneur.
Dinguizli suit ses études au lycée Sadiki de Tunis. Au lendemain de l'établissement du protectorat français, en 1892, il débute sa carrière dans l'administration provinciale comme interprète principal, gravissant les échelons jusqu'au poste de caïd-gouverneur.
Son oncle, Sadok Ghileb, maire de Tunis, le rappelle auprès de lui ; Dinguizli prend les fonctions de caïd de la banlieue de Tunis. Il lui succède à sa mort à la tête de la municipalité de Tunis. En 1913, il fait partie du gouvernement de Youssef Djaït comme ministre de la Plume.
Il est nommé grand vizir en 1922, avec l'accord du résident général de France. Menant une politique conciliante avec les autorités du protectorat, Dinguizli est maintenu à son poste jusqu'à sa mort en 1926. Il figure parmi les ministres inhumés dans le mausolée du Tourbet El Bey situé dans la médina de Tunis[2].
Son frère Béchir (1869-1934) devient le premier médecin tunisien moderne.
Notes et références
Précédé de :
Taïeb DjellouliGrand vizir de Tunis
1922-1926Suivi de :
Khelil BouhagebCatégories :- Grand vizir de Tunis
- Ministre tunisien
- Naissance en 1865
- Naissance à Tunis
- Décès en 1926
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