- Mustapha Ben Brahim
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Mustapha Ben Brahim Nom de naissance Mustapha Abdellah Ben Brahim Activités Poète, écrivain. Naissance 1800 Décès 1867 Langue d'écriture Arabe Genres Poésie Mostefa Ben Brahim (1800-1867)[1] est un poète algérien qui a rejoint également la résistance d'Abd El Kader face à la conquête française de l'Algérie (1830-1857)[réf. nécessaire].
Biographie
Mostefa Ben Brahim fut la gloire de la poésie populaire algérienne[réf. nécessaire] dite Melhoun. Son œuvre aura particulièrement eu une influence considérable sur la chanson oranaise qui perdure jusqu'à aujourd’hui. Ses textes auront donné du nerf à la poésie bédouine[interprétation personnelle]. Safa, comme on le nommait, poète et imam[réf. nécessaire], s’imprégna des plus grands poètes du melhoun du terroir Oranais et de ceux lors de son exil au Maroc. Dans son exil, il a été influencé par les maîtres et précurseurs de Melhoun dans le Maghreb, tels que les plus anciens poète algérien de melhoun, Sidi Lakhdar Ben Khlouf, ayant vécu au début du XVIe Siècle, Ben Msyeb décédé en 1768 à Tlemcen et Cheikh Ben Guenoun de Mascara.
Le majorité de ses œuvres ont été un hymne à l’amour de sa famille, à la vie et aux amies auxquelles il a adressé des louanges. Elles avaient pour prénom Zohra sa mère, Yamina sa femme et Kheira sa fille[réf. nécessaire]. Poète fécond il se distingua par des textes amoureux dans lesquels il chantait ses multiples conquêtes. Ses écrits les plus célèbres furent Matoual Dellil Ki Toual, Serej Ya Fares L'tame Fi Wahran Sekna Ghzali, Zendha Ichali Yamina Aâdra, Ya Ben Sidi ou Ya Khouya, Ya Lezrag Ould El Hamamm, Khoud El Wed Oumchi Bederja Hadouk Selah Al Mahaja, Hade'lyoum Said Ambarek, Ahkem Ya Rabi Ahkem, El-Goumri, Khadra ya naci, Dekhette lel mdina, Gueblou bel houria, El-Miloud el-miloud, Ya ouelfi mouhal, Ya H'med et particulièrement Yamina sa femme(dont les louanges ont été reprises en chanson par Ahmed Wahby), une femme qui fut sa passion et à laquelle il a consacré la plupart de ses poèmes. Devenu barde de l'Oranie et chantre des poètes[Quoi ?].
Mostefa Benbrahim a produit une œuvre qualitative et quantitative[Combien ?] qui fait partie du répertoire des grands du melhoun à l'exemple de Cheikh Hamada, Abdelkader El Khaldi, Djilali Ain Tedles, Ourad Boumediene, Cheikh El Mamachi, Cheikh Hachmi Bensmir, Cheikh Madani, Ahmed Wahby, Blaoui M'Hamed El Houari, Ahmed Saber, Sanhadji Mohamed, Taibi Tayeb, Ahmed Saidi, Karim El Houari, Nadji Noureddine, Amar Wahid, Ali Kahlaoui, M’Hamed Benzerga, Cheikh Fethi, Cheb Khaled, Cheb Hasni, Cheb Mami, Rachid Taha, Mohamed Mazouzi, Houari Benchenet, Baroudi Benkhada, ainsi que d’autres grands chanteurs en Algérie et à l’extérieur[Où ?]. Poète lyrique par excellence, il s’est inspiré de sa propre vie pétillante et passionnante[Laquelle ?].
Né en 1800 à Boujebha (Wilaya de Sidi Bel Abbès)[réf. nécessaire], Safa est un homme sage et respecté par les Oranais les tribus des Zmalas, El Ghoulems, El Gherabas et sa tribu des Ouled Slimane ainsi que d’autres régions comme des Beni Ameur de Sidi-Bel-Abbès, Ouled Sidi Slimane et Ouled Souyad de Sfisef[évasif]. Dès lors, Safa rejoint les rangs de la résistance avec les troupes de l'émir Abd El Kader[réf. nécessaire].
Les paroles de Safa, de son vivant, subjuguaient les populations de l’Ouest et même de plus loin[Où ?]. Mostefa Ben Brahim a été une source importante et une éminente référence à tous les interprètes et cheikhs du genre bédouin Oranais, haouzi et moderne durant le XXe siècle. Ses œuvres restent toujours appréciées et recherchées[interprétation personnelle]. Les œuvres les plus marquantes sont, entre autres, El-Goumri, Dellil ki toual, Yamnna, Fi wahran skna ghouzali, Khadra ya naci, Dekhette lel mdina, Gueblou bel houria, El-Miloud el-miloud, Gualbi lefeker lewtane, Ya ouelfi mouhal, etc. Mostefa Ben Brahim n’a jamais enfreint les règles de sa communauté, ni même trahi qui que ce soit, il avait toutefois un démon qui le titillait et le faisait vivre toujours dans la joie et le bonheur[évasif].
L’administration française l’installe en qualité de caïd des Ouled Slimane, chargé de la perception des impôts auprès des populations locales. Craignant la colère de son supérieur[Pourquoi ?], à cause d'une affaire de détournement des impôts[1], il s’exile à l'âge de 45 ans, à Fès, au Maroc. Mostefa Ben Brahim était le héros et le modèle de la tribu des Ouled Slimane[réf. nécessaire] (Beni-Ameur). Séducteur infatigable, ce poète et barde a créé toute une légende autour de son existence[réf. nécessaire].
Mort en 1867, il est enterré dans le cimetière du village de M'Cid proche de Sfisef dans la willaya de Sidi-Bel-Abbès. La commune de Mostefa Ben Brahim dans la wilaya de Sidi-Bel-Abbès porte son nom.
Notes et références
Catégories :- Musicien algérien
- Musicien traditionnel
- Naissance en 1800
- Décès en 1867
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