- Monastère de la Croix
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Le monastère de la Croix (en géorgien : ჯვრის მონასტერი, Djvris monasteri ; en hébreu : מנזר המצלבה, Minzar HaMatzlevah) est un monastère localisé près du quartier de Nayoth à Jérusalem (Israël). Il est situé dans la vallée de la Croix, sous le musée d’Israël et le Knesset.
Sommaire
Histoire
Le monastère est construit au XIe siècle, sous le règne du roi Bagrat IV par le géorgien Georges-Prokhore de Chavcheti. Il est raconté que le site est consacré depuis le IVe siècle sous l’instruction de l’empereur romain Constantin le Grand, qui donna ce site plus tard au roi géorgien Mirvan III d’Ibérie après la conversion de son pays au Christianisme en 327[1].
La légende raconte que le monastère est érigé sur le site de sépulture de la tête d’Adam (même si deux autres locations à Jérusalem prétendent également à cet honneur), d’où grandit l’arbre dont le bois sera utilisé pour faire la croix sur laquelle le Christ sera crucifié[2].
Le monastère est actuellement occupé par des moines du Patriarcat orthodoxe de Jérusalem.
Bâtiments actuels
Les restes du monastère de la période croisée forment une petite partie du complexe actuel, dont la majorité est bien moins vieille et a été en considérable rénovation ou reconstruction. La section croisée abrite une église, incluant une grotte où une fenêtre au sol donne une vue sur l’endroit où l’arbre de la Croix aurait grandit. Les restes du IVe siècle sont rares et le plus important de ces restes est un fragment de mosaïque. Le principal complexe abrite les quartiers d’habitation, mais aussi un musée et une boutique de souvenirs.
La fresque de Roustaveli
Une fresque du célèbre poète géorgien Chota Roustaveli sur une colonne au-dedans de l’église a été défigurée en juin 2004 par des vandales inconnus. Le visage et une partie de l’inscription adjacente ont été effacés. La Géorgie se plaint officiellement à Israël après l’incident[3]. Des incidents similaires se sont produits dans le monastère dans les années 1970 et 1980. Les inscriptions géorgiennes avaient été effacées et remplacées par des grecques. Par exemple, sur une photo datant de 1901 du Conseil des Archanges, on peut voire des inscriptions géorgiennes mais sur une photo de 1960, les inscriptions sont en grec ; après le nettoyage de la peinture, les inscriptions géorgiennes sont à nouveau visibles. À plusieurs endroits (notamment les représentations de saint Luc et saint Prokhore), le contours des lettres géorgiennes est clairement vu sous les inscriptions grecques actuelles.
Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article en anglais intitulé « Monastery of the Cross » (voir la liste des auteurs).
- (en) Constantine B. Lerner, The Wellspring of Georgian Historiography : The Early Medieval Historical Chronicle The Conversion of Katli and The Life of St. Nino, Londres, Bennett and Bloom, 2004, p. 35.
- (en) Sylvester Saller et Bellarmino Bagatti, The Sanctity and Cult of Lot, Jérusalem, 1949, 5.193-199. Consulté le 7 novembre 2010.
- (en) Precious Jerusalem fresco defaced
Catégories :- Culture grecque
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