- Marc Hyacinthe de Rosmadec
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Marc-Hyacinthe[1], marquis de Rosmadec[2], chevalier de Tréguier, né vers 1635 dans le diocèse de Vannes et mort à La Havane (Cuba) le 14 mai 1702, est un officier de marine et administrateur colonial France du XVIIe siècle.
Sommaire
Biographie
Origines et famille
Marc-Hyacinthe descend de la maison de Rosmadec, une ancienne famille de la noblesse bretonne qui a donné plusieurs évêques de Vannes et de Rennes. Il est le fils de Sébastien Ier, marquis de Rosmadec (v.1590-v. 1660) et de Julienne Bonnier (v.1605-1674).
Carrière militaire
Chevalier de l'Ordre de Malte, reçu le 20 octobre 1656 au prieuré d'Aquitaine de l'ordre de Malte.
Nommé lieutenant de vaisseau en 1666, puis capitaine de vaisseau en 1671, il se distingue pendant la guerre de Hollande dans la Manche et pendant la campagne de Sicile.
Il est à la bataille de la baie de Bantry le 11 mai 1689, commandant du vaisseau Le Fort, 56 canons, sous les ordres du marquis de Châteaurenault, au sein de la flotte française qui affronte celle de l'amiral Herbert. Il sauve de la noyade le chevalier d'Entragues, tombé à l'eau après l'explosion du vaisseau commandé par le chevalier de Coëtlogon, en lui envoyant une chaloupe. Il est également à la bataille du cap Béveziers, le 10 juillet 1690 dans l'arrière garde commandée par le comte d'Estrées, vice-amiral. Il commande alors L'Illustre, armé de 70 canons et 500 hommes d'équipage, à bord duquel il s'illustre à nouveau. L'historien du XIXe siècle, Léon Guérin décrit avec lyrisme, dans sont Histoire de la Marine française, son action :
« Le capitaine de Rosmadec, monté sur l'Illustre, de 70 canons, longtemps, à lui seul, eut affaire à cinq gros vaisseaux, contre lesquels il tint avec une valeur et une fermeté dignes d'être enregistrées par l'histoire[3]. »
En 1691, il monte Le Fier, 80 canons. Il reçoit la croix de Saint-Louis en 1694, après vingt-cinq années de service dans la Royale.
Il est créé chef d'escadre de Normandie depuis le 1er avril 1697, en remplacement de François Panetié, et à cette fonction jusqu'à sa mort. Nommé gouverneur aux îles du Vent le 1er janvier 1702 en remplacement du comte d'Esnots, il meurt à La Havane le 14 mai 1702, avant d'avoir été informé de sa nomination. Gouverneur de Redon en Bretagne, cette charge passe, à sa mort, au marquis de Nesmond, lieutenant général des armées navales[4],
Notes et références
- On trouve parfois son prénom orthographié Marc-Jacinthe
- Il s'agit en réalité d'un titre de courtoisie. N'étant pas l'aîné de la fratrie, c'est son frère Sébastien II qui porte le titre de marquis de Rosmadec.
- Léon Guérin, Histoire maritime de France, Volume 2, Andrieux, Paris, 1844 page 23
- marquis Dangeau écrit au 10 juillet 1702 :« J'appris que M. de Rosmadec, chef d'escadre, étoit mort; il avoit le petit gouvernement de Redon en Bretagne, qui a été donné à M. de Nesmond, lieutenant général de la marine; ce petit gouvernement vaut 1000 écus de rente. » Dans son journal, le
Voir aussi
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