- Malmont
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Mont Malmont Géographie Altitude 551 m Massif Chaîne pyrénéo-provençale Coordonnées Administration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Var Ascension Voie la plus facile route Géologie Âge Trias Roches sédimentaires (calcaires) Géolocalisation sur la carte : France
modifier Le Malmont est une montagne composée de roche calcaire, qui culmine à 551 mètres et surplombe la ville de Draguignan, dans le Var (France).
En langue provençale, mau mount signifie « mauvais mont ».
Sommaire
Topologie et importance du Malmont pour la ville de Draguignan
La ville de Draguignan, créée sous les Carolingiens, peut-être au IXe ou au Xe siècle, s'est nichée puis développée à l'ombre de cette petite montagne, qui servait alors de poste d'observation (puisque du sommet on a une vue sur une dizaine de kilomètres à la ronde), et de lieu pour laisser paître moutons et brebis. La culture des oliviers était importante au XIXe siècle, les « faïsses » [1] absorbant les eaux de pluie.
Le fait que Draguignan ait été située en contrebas avait aussi une nécessité « logistique » : l'eau dévalant du Malmont, soit en surface, soit de manière souterraine, était récoltée en bas de pente près de la porte Aiguières qui, comme son nom l'indique (aqua/eau), était le lieu où l'on recueillait l'eau de source.
La source des Rayollets fut longtemps la principale ressource en eau de la ville, avec un débit de 4 à 5 litres par seconde, les deux autres sources moins importantes étant les deux « sources du Dragon » [2].
Longtemps le Malmont a été inhabité, la roche et le site imposant de solides fondations aux maisons d'habitation.
Urbanisation progressive du site
Durant les années 1960 et 1970, la municipalité dirigée par Édouard Soldani a commencé à délivrer des permis de construire à des lotisseurs et à des particuliers.
La tension immobilière des années 1990 et surtout depuis 2000 a incité la municipalité conduite par Max Piselli à délivrer de nouveaux permis. Aujourd'hui le Malmont fait l'objet de constructions sur environ 40 % de sa superficie sur sa face donnant en direction de Draguignan ; l'urbanisation « côté Figanières » est beaucoup moins importante.
La crue du 15 juin 2010, qui a occasionné la mort d'environ une douzaine de dracénois, n'a pas remis en cause l'urbanisation de cette petite montagne, même si les constructions et les opérations de terrassement ont pu avoir pour conséquence de permettre aux grandes quantités d'eau de pluie de dévaler facilement les pentes du Malmont et de se « jeter » en torrent sur la ville[3] .
Accessibilité, paysage et nature
Le sommet est accessible par une route de desserte locale. La montée comme la descente offrent des points de vue sur la ville de Draguignan et les alentours. Une table d'orientation implantée en haut de la colline permet de situer les principaux villages limitrophes.
Il constitue un poste de surveillance des feux de forêt de l'Office national des forêts lors de la saison estivale. Il sert aussi pour des activités liées à la flore ou à la faune sauvages[4].
Bibliographie
- Raymond Boyer, Pierre Gayrard, Régis Fabre,Draguignan, 2000 ans d'histoire, éditions de l'Aube, 2001 (ISBN 2876786176).
Notes et références
- Bandes de terre cultivéees à différentes hauteurs, souvent plantées d'oliviers, soutenues par des murailles de pierre (les fameuses « restanques »), formant des sortes de petits plateaux. Cf la culture du riz dans des parcelles étroites en Asie.
- Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 47, 2000, ISSN 0153-937.
- Inondations dans le Var : « On n'avait jamais vu ça ? »
- Des chouettes recouvrent la liberté, Var-Matin, 16 juillet 2010
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