- Louis Gaudart
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François Louis Gaudart (né en 1885 - mort en 1913) est un pionnier de l'aviation[1].
François Louis Gaudart, né le 17 novembre 1885 à Pondichéry, fils du gouverneur Edmond Gaudart et de Mary Conroy. Ingénieur électricien de l’École Violet, pionnier de l’aviation, pilote d’essai chez Voisin Frères.
Le 1er août 1909, il gagne le prix Ernest Fontaine (hauteur de plus de 100 mètres) puis, la même année, le prix du tour de piste à la Grande Quinzaine de Paris. Il fait des démonstrations de vol en Belgique, en Italie, en Espagne (Barcelone, Saragosse). Titulaire du brevet n°228 de Pilote-Aviateur de l'Aéroclub de France, et nommé en 1911 Commissaire adjoint à la Commission Sportive Aéronautique de la Ligue Nationale Aérienne.
À partir de la même année, il se consacre à son métier de Pilote d'Essai et travaille avec l'ingénieur Legrand, polytechnicien. Il met au point un avion baptisé "Le Laboratoire Volant " sur lequel un certain nombre d'appareils de contrôle permettent, pour la première fois, d'effectuer des mesures en vol.
Il participe à la mise au point et aux premiers vols du monoplan "l'Aérotorpille", conçu par Victor Tatin et réalisé par Louis Paulhan et le même Tatin. Il construit le "Monoplan rigide à poutre armée" avec lequel il participe au meeting de Rome. Louis Schreck qui ouvre une école de pilotage, l'embauche en mars 1912.
Louis Gaudart, en tant que jeune ingénieur-pilote, conçoit avec son aide un monoplan de course et un hydravion à coque de type Donnet-Denhaut baptisé "l'Artois", que l’on peut voir évoluer sur la Seine durant l’été 1912. Après des essais particulièrement concluants dans la région de Saint-Omer, il décide de le présenter au meeting de Monaco en 1913.
Le 15 avril 1913, il fait mettre son hydravion à l'eau, fait quelques tours et constate que tout fonctionne correctement. Mais, lorsqu'il prend son envol et sous l'effet d'un vent très violent, les spectateurs voient le biplan se cabrer, devenir incontrôlable, pour finalement s’abîmer dans la mer. L'appareil seul revint à la surface. Le corps de Louis Gaudart est retrouvé le 10 mai par le gardien du phare de Monaco. Il a été inhumé dans la chapelle familiale à Pondichéry (Inde française)[2].
Sommaire
Notes et références
- Hubert Lamant, Armorial Général et Nobiliaire Français, notice Gaudart et Gaudart de Soulages, juin 2009 (réimpr. Tome XLIX n°193-196 Fascicules 1-4), broché, 319 p.
- (en) query.nytimes.com [PDF]
Bibliographie
- La Belle-Époque des pionniers de Port-Aviation, Francis Bedei, Jean Molveau, 2009 (ISBN 9782868492715)
Liens externes
- Les premiers hydravions géants français, sur hydroretro.net (consulté le 22 octobre 2010)
Sources
↑ Prevost M., Roman d'Amat et H. Tribout de Morembert, Dictionnaire de biographie française, notice Edmond Gaudart par J. Valynseele, Librairie Letouzey et Anè. Fascicule LXXXVII Garnier-Gaultier, Paris, 1980.
↑ Agnès de Place, Histoire et Généalogie de la Famille Gaudart, broché, 513 p.
↑ Hubert Lamant, Armorial Général et Nobiliaire Français, notice Gaudart et Gaudart de Soulages, juin 2009 (réimpr. Tome XLIX n°193-196 Fascicules 1-4), broché, 319 p.
↑ Lt-Colonel Jean-Pierre Sourdais, Louis Gaudart, un pionner de l'aviation (1885-1913, premier pilote d'essai), 300 p.. A paraître.
Catégories :- Décès en 1913
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