- Louis Couailhac
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Jean-Joseph-Louis Couailhac, né à Lille, le 28 novembre 1810, mort le 12 décembre 1885, est un journaliste, dramaturge et écrivain français.
Couailhac fit de bonnes études au collège Henri-IV, et occupa une chaire de grammaire à Lyon, où il publia un recueil de nouvelles, les Sept contes en l’air (1832, in-8°). Ayant quitté l’enseignement en 1833, il vint à Paris tenter la fortune littéraire dans tous les genres.
Au théâtre, il a donné plus de 60 pièces, dont : Brutus (1843), le Roi des goguettes (1844), la Cuisinière mariée (1845), etc. Parmi ses romans, on retiendra : Avant l’orgie (1836, 2 vol.) ; Pitié pour elle ! (1837, 2 vol.) ; Une Fleur au soleil (1838, 2 vol.) ; les Mères d’actrices (1843, 3 vol.), peinture très vive des mœurs théâtrales ; le Comte de Mauléon, etc.
Couailhac a pris une part active à diverses publications collectives : les Français peints par eux-mêmes, les Étrangers à Paris, le Jardin des plantes, etc. On a encore de lui un petit livre de caractères, le La Bruyère charivarique (1842), et, dans la collection des Physiologies, celles de l’Homme marié, du Jour de l’an, etc.
Il a longtemps fourni des faits divers, des feuilletons, des articles de circonstance, des articles politiques, des comptes rendus, etc. à la presse parisienne, travaillant presque toujours, de 1843 à 1848, dans les journaux de l’opposition : le Temps, le Messager, le Courrier Français, le Corsaire, le Charivari, la Caricature, le Droit.
Entré à la Patrie en 1837, il suivit la ligne politique de cette publication jusqu’au coup d’État du 2 décembre, et fut chargé, après 1852, de la rédaction de la Normandie, à Rouen, puis du Nord, à Lille, fondés l’un et l’autre pour pousser le gouvernement dans des voies plus libérales, et qui furent supprimés par l’administration.
Couailhac écrivit ensuite pour les théâtres de vaudeville. Il a signé, dans la Presse, jusqu’en 1866, une correspondance sur les affaires d’Espagne, dont les matériaux lui étaient envoyés de Madrid par son frère, Victor Couailhac. De 1865 à 1861, il fut correspondant de l’Indépendance belge, de l’Écho du Pacifique, etc.
Secrétaire rédacteur à l’ancien Sénat, il prit les fonctions de chef-adjoint du service du compte rendu analytique, lors de la création de la nouvelle Chambre haute (1876). Il a été décoré de la Légion d’honneur en 1867.
Sources
- Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, t. 1, Paris, Hachette et Cie, 1880, 5e éd., 920 p. [lire en ligne (page consultée le 12 janvier 2011)], p. 443.
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