- Signe du Zodiaque
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L'astrologie occidentale comme l'astrologie védique emploient un zodiaque qui divise l'écliptique en douze signes astrologiques d'amplitudes égales. Il faut souligner que cette définition des signes astrologiques (ou astronomiques) est indépendante de celle des constellations du même nom.
Sommaire
Définitions astronomiques
Que ce soit en astrologie occidentale ou en astrologie indienne, les signes portent le nom des constellations qui en étaient les plus proches à l'époque du choix de ces dénominations, il y a près de 3 000 ans, mais cette correspondance entre noms des signes et noms des constellations n'existe plus de nos jours en raison de la précession des équinoxes. En revanche, pour l'astrologie chinoise, il n'y a jamais eu de lien entre le nom des signes et celui des constellations.
Le calendrier moderne étant défini par le mouvement de la Terre autour du Soleil (calendrier de type « solaire »), et l'orbite de la Terre étant sensiblement circulaire, il est facile de déterminer dans quel signe passe le Soleil un jour donné : sa position est pratiquement identique d'une année à l'autre, si on néglige la légère variation due aux années bissextiles. Ce sont ces dates qui figurent dans les articles consacrés aux différents signes.
L'astrologie sidérale, contrairement à l'astrologie classique, se repère par rapport aux constellations et aux étoiles. Pour cette forme d'astrologie, il est nécessaire de tenir compte de l'effet de la précession des équinoxes, qui fait dériver le point vernal d'un degré tous les 72 ans (et donc, décale sensiblement le calendrier lié aux étoiles d'un jour tous les 72 ans). Ce changement progressif conduit à un cycle de 26 000 ans, à l'issue duquel les constellations retrouvent leur place initiale (au mouvement propre des étoiles près).
Pour déterminer le signe dans lequel se trouve la Lune ou une planète, il est nécessaire de recourir à une éphéméride, ou à un programme informatique spécialisé en astronomie. De tels programmes permettent de calculer rapidement un horoscope, ce qui permet à l'astrologue de se consacrer à l'interprétation astrologique plutôt qu'au calcul.
Selon l'historien de l'astrologie Jacques Halbronn, le découpage en 12 est indissociable du calendrier soli-lunaire tout comme le fait de commencer le zodiaque par le signe ou la constellation du Bélier. Selon lui, la théorie des aspects suffisait à découper tout cycle astrologique, à partir des conjonctions se faisant entre une planète et une étoile fixe (en particulier les 4 étoiles dites royales), ce qui ne posait aucun problème au regard de la précession des équinoxes puisque cela ne dépendait aucunement des saisons.
Dates des signes dans les différents systèmes
La table ci-dessous compare la date d'entrée du Soleil dans les signes, suivant qu'on se place dans une astrologie tropicale (dans la tradition classique de Ptolémée) ou dans une astrologie sidérale (de type astrologie indienne), ainsi que les dates d'entrée du Soleil dans les constellations du même nom, en fonction des frontières définies par l'Union Astronomique Internationale (IAU) en 1930[1]. Ces dates peuvent s'écarter d'un jour en plus ou en moins de la date théorique, du fait du cycle des années bissextiles, et de la précession du périhélie de l'orbite terrestre au cours des siècles.
Les dates astrologiques (fondées sur le zodiaque tropique) et les symboles sont ceux généralement utilisés en Occident. L'utilisation de dates sidérales pour les signes n'est pratiquée qu'en Inde, et l'astrologie indienne est fondée sur des signes différents.
Notes et références
- Redéfinition en 2000 à prendre en compte
- Ophiuchus. 30 novembre au 18 décembre :
Liens externes
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