- Les Chansons de M. Eddy
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Les Chansons de M. Eddy Album Scénario Christophe Arleston (coordination) Dessin collectif Jean Giraud (couverture) Pays France Éditeur Soleil Première publication 2003 ISBN 2-845-65640-6 Nb. de pages 102 Les Chansons de M. Eddy est un album de bande dessinée constitué de récits courts adaptant 18 chansons d'Eddy Mitchell. Réalisé par différents dessinateurs sous la coordination de Christophe Arleston, il a été publié par Soleil Productions en 2003.
Sommaire
Présentation
« Quand je vois le travail que les dessinateurs ont fait sur ce bouquin… Ils ont tiré des chansons de vrais courts récits avec des dimensions ou des chutes supplémentaires que je n'avais pas prévues mais qui enrichissent encore le truc. »
Les textes liés aux chansons choisies dans l'album :
- Eddy Mitchell et la bande dessinée : une association qui sonne comme une évidence.
- « Le pendant de son amour pour le cinéma, c'est sa passion pour la bande dessinée. C'est pourquoi il fut enthousiaste à l'idée de voir porter certaines de ses chansons en bande dessinée par des auteurs contemporains. On y trouve un reflet de son répertoire : humour, mélancolie, aventure et grands mythes. »
- Tout a commencé en France avec la revue Coq Hardi.
- « “Je dévorais ça quand j'étais tout môme.” Il se souvient d'abord de Drago, une série américaine de Burne Hogarth, qui sortait en couverture de Coq Hardi. Plus tard, il l’a retrouvé quelque peu dans La Marque jaune, Olrik un type à chapeau, grosses lunettes noires et manteau au col relevé serré. »
- Entre BD française et BD américaine.
- « Il aimait beaucoup Alerte à la Terre et, dans Tintin, La Guerre des mondes de H. G. Wells adaptée par Jacobs… et des westerns. “Je voulais vraiment dessiner à l'époque… et puis la musique a pris le dessus” conclut-il. »
- Il a découvert les revues belges : Tintin et Spirou.
- « Son préféré était Le Journal de Spirou, La Mauvaise Tête par exemple, et puis aussi Gil Jourdan de Maurice Tillieux, un type qui aurait dû faire des dialogues pour le cinéma. »
- Les « pockets » des années cinquante : “J’en ai dévoré un paquet”.
- « Il raffolait d'un dessinateur italien De Vita auteur de Pecos Bill, Pour l’honneur et Kid Oklahoma, histoires dont il rêvait à n'en plus finir. »
- Dans les années 1960, il devient pote avec Jijé.
- « “C'était un bonhomme formidable et très marrant, un pote qui m'a offert des planches que je conserve précieusement, qui a failli illustrer un de mes albums mais ça ne s'est pas fait, faute de temps.” Puis, ce fut Giraud pour une pochette d'album en 1966/67[1], Blanc-Dumont un dessin pour un coffret, avec une belle Cadillac. »
- Il est devenu aussi un grand collectionneur.
- « Il possède des éditions originales, premier album d’Alix dont il est très fier, des Tintin très rares, tous les Spirou, presque tout Jijé, des « vrais » Buck Danny, “des trucs comme ça…” »
- Réaliser, collectionner…
- « Plus que par le dessin, Eddy est tenté par l'écriture de scénarios. Il en a écrit un pour long métrage mais il est toujours dans ses cartons. Il collectionne toujours un peu, surtout des albums mais ça tient du coup de cœur, rien à voir avec un placement. »
- Blake et Mortimer.
- « Dans sa carrière, on trouve plusieurs références à la BD en particulier pour la « marque jaune » de Blake et Mortimer pour une tournée, reprise sur la pochette de l'album Live 2000. Comme personnages, il préfère les méchants comme Olrik ou Septimus mais va peu fouiner dans les librairies ; il laisse ce soin à son ami Gérard Jourd'hui qui lui rapporte parfois quelque pépite. »
- Eddy et le western.
- « “Quand j'étais môme, le western était roi, dans la BD comme au cinoche” dit-il. Le western, c'est le héros éternel, c'est un univers en soi ; et de citer Blueberry comme un des meilleurs exemples. “Le western aujourd'hui, ce n'est plus la même chose, Mel Gibson en cow-boy, ce n'est pas crédible, John Wayne c'était autre chose.” »
- Toujours la BD.
- « Toujours passionné par la BD, “même si je me suis calmé” avoue-t-il. Aujourd'hui, il trouve qu'il y a plus de bons dessinateurs que de bons scénaristes. Par contre, il aime bien les BD à contexte historique comme Giacomo C[2] qui inclut une recherche historique sur les décors, sur les costumes, les lieux…[3] Récemment, il a beaucoup apprécié Le Prince de la nuit, une histoire de vampires qui renouvelle bien le genre[4]. »
- Et les chansons ?.
- « “J'aime bien qu'une chanson soit déjà une petite histoire, avec une chute.” Il aime bien raconter, sauf bien sûr qu'avec la chanson, la chute on la connaît forcément dès la seconde écoute. L'important, c'est de distraire les gens et de les faire rêver. »
Chansons et illustrateurs
- C’est pas ta journée par Benoît Springer
- Lèche-bottes blues par Simon Loche
- J’aime les interdits par Éric Hérenguel
- Happy birthday Rock’n’roll par Olivier Vatine
- Pas de boogie-woogie par Maëster
- Vieille Canaille par Félix Meynet
- Au bar du Lutétia par Frank Le Gall
- Couleur menthe à l’eau par Dany
- Dans la peau d’une autre par Alberto Varanda
- Y’a danger ! par Griffo
- Un portrait de Norman Rockwell par Mathieu Lauffray
- Rio Grande par Philippe Buchet
- Le Cimetière des éléphants par Nicolas Keramidas
- Décrocher les étoiles par André Taymans
- Nashville ou Belleville par Jean-Claude Mézières
- La Dernière Séance par Christian Rossi
- Le monde est trop petit par Adrien Floch
- Sur la route ’66 par Michel Blanc-Dumont
Voir aussi
Bibliographie
- Les Chaussettes noires, 100% rock, Éditions P.A.C., 1970
- P'tit Claude
- M'sieur Eddy et moi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- Sept Colts pour Schmoll Voir l'album d’Eddy Mitchell
- Griffo et Dufaux, éditions Glénat
- « Les plans et les cadrages sont formidables, l'histoire est carrée »
- Yves Swolfs, éditions Glénat
Catégories :- Album de bande dessinée sorti en 2003
- Adaptation de chansons en bande dessinée
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