La Sauvegarde de l'art français

La Sauvegarde de l’art français est la plus ancienne association nationale de défense du patrimoine. Fondée en 1921, elle a été reconnue comme "établissement d' utilité publique" par arrêté le 22 novembre 1925.

Son but

Fondée par le duc de Trévise et la marquise Aliette de Maillé, la Sauvegarde de l’Art Français accorde des aides pour des travaux de gros œuvre sur les églises et chapelles antérieures à 1800, non protégées ou inscrites sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Ses objectifs

Entre les deux guerres, le duc de Trévise et le marquise de Maillé ont contribué à alerter l’opinion sur la nécessité de protéger le patrimoine monumental français menacé par les détériorations naturelles, les démantèlements et la dispersion. Ils ont su attirer sur cette action l’intérêt et l’aide de personnalités et de mécènes américains aussi bien que l’attention de la presse et de l’opinion françaises. Après la dernière guerre, sous la présidence de la marquise de Maillé, l’effort de la Sauvegarde s’est concentré sur la restauration des édifices religieux des communes les plus démunies, en étroite collaboration avec les Services départementaux de l’architecture et du patrimoine et les Conservations régionales des monuments historiques.

Depuis 1974, l’action de l’association a été poursuivie conformément aux dispositions testamentaires prises par la marquise de Maillé : elle concerne essentiellement la sauvegarde des églises rurales antérieures au XIXe siècle, non classées mais de préférence inscrites sur l’Inventaire supplémentaire. Les aides accordées sont affectées à des travaux de gros œuvre, à l’exclusion de toute réfection de sculpture ou création de décor. Plus de 2 000 chapelles et églises ont ainsi été sauvées en trente ans.

Fonctionnement

Le Conseil d’administration est assisté, depuis 1973, par un Comité d’action. Il a été présidé à l’origine par Jean Hubert. Philippe Chapu puis Françoise Bercé lui ont succédé. La président actuel est Jean-Marie Pérouse de Montclos.

Ce Comité, composé d’archivistes paléographes, d’historiens de l'art, de conservateurs du patrimoine, de gestionnaires d’entreprise, d’architectes, de hauts fonctionnaires, examine les dossiers, donne son avis et propose le montant de l’aide financière qu’il juge bon d’accorder.

La Sauvegarde de l’art français dispose, dans de nombreux départements, de correspondants qui peuvent aider les municipalités ou les associations locales de sauvegarde à constituer les dossiers. Les demandes d’aides doivent être adressées au Président. Le secrétariat donne toutes les indications utiles.

La Sauvegarde de l'Art Français est par ailleurs membre du « Groupe des 8 »^[1].

Présidents de l'association depuis 1921

Edition

• Les Cahiers de la Sauvegarde
  Ces Cahiers, publiés chaque année, reflètent l’œuvre accomplie par la Sauvegarde de l’Art Français depuis 1975. Ils comportent des articles de portée générale et les notices descriptives des édifices sauvegardés. On peut se procurer les Cahiers 1 à 12 à la librairie Picard 82 rue Bonaparte, 75006 Paris, les Cahiers 13 à 19 auprès des éditions Faton, 25 rue Berbisey, 21100 Dijon, les Cahiers 20 et 21 aux éditions Bière, 4 chemin de Meyrefort, 33370 Pompignac.
   

Annexes

Notes et références

Lien externe

• (fr) Site officiel de « La sauvegarde de l'art français », premier mécène des églises et chapelles de France
• (fr) Annuaire des société savantes présentant l'association "La Sauvegarde de l'art français" (Attention l'adresse postale de ce site est fausse: le siège de la Sauvegarde de l'Art Français est au 22 rue de Douai 75 009 Paris)

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