La Route de l'esclave

La Route de l'esclave

Le projet de la Route de lesclave[1] est une initiative de lUNESCO, lancée officiellement en 1994 à Ouidah au Bénin, conformément au mandat dont a été investie lorganisation et qui stipule que lignorance ou le voile qui couvre des événements historiques majeurs constitue un obstacle à la compréhension mutuelle entre les peuples. Le projet brise le silence qui entoure la traite négrière et lesclavage qui a touché tous les continents et causé de grands bouleversements qui ont façonné nos sociétés contemporaines. Létude des causes, des modalités et des conséquences de lesclavage et de la traite négrière aide également à mieux comprendre les diverses histoires et les patrimoines issus de cette tragédie mondiale.

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Sommaire

Principaux thèmes et objectifs

« Le projet de la Route de lesclave est une initiative hautement ambitieuse, dont la vision sancre résolument dans le futur, dans la mesure elle contribue à long terme à améliorer la compréhension mutuelle et le dialogue interculturel. Le défi du « vivre ensemble » dans nos sociétés multiculturelles implique la reconnaissance du passé et de la mémoire de chaque individu, et, en même temps, le partage dun patrimoine commun, afin de dépasser les tragédies passées[2] ».


Tandis que le concept de « route » reflète les dynamiques des mouvements de populations, de civilisations et de cultures, celui « desclave » se concentre non seulement sur le phénomène universel de lesclavage mais aussi sur les traites négrières transatlantiques, de lOcéan indien et transsahariennes.

Le projet de la Route de lesclave poursuit un triple objectif :

  • Contribuer à une meilleure compréhension des causes de la traite négrière, de ses modalités dopération ainsi que des enjeux et des conséquences de lesclavage dans le monde (plus particulièrement en Afrique, en Europe, dans les Amériques, aux Caraïbes, dans lOcéan indien, au Moyen-Orient et en Asie);
  • Mettre en lumière les transformations globales et les interactions culturelles issues de cette histoire;
  • Contribuer à une culture de la paix, en favorisant la réflexion sur le pluralisme culturel, le dialogue interculturel et la construction des nouvelles identités et citoyennetés.

Rédigé sous lexpertise dun Comité scientifique international, le projet traite daspects variés de cette tragédie humaine et contribue à :

  • Soutenir la recherche scientifique via un réseau dinstitutions internationales et de spécialistes;
  • Développer des outils éducatifs;
  • Collecter et préserver des sources écrites et des traditions orales;
  • Inventorier et préserver les sites et les lieux de mémoire;
  • Promouvoir les cultures vivantes;
  • Valoriser les différents rôles joués par la diaspora africaine;
  • Promouvoir des instruments normatifs

La Route de lesclave

Traite transatlantique

La traite négrière transatlantique est unique dans lhistoire universelle de lesclavage pour trois raisons :

  • sa durée : environ quatre-cents ans
  • la nature des persécutés : visant exclusivement les hommes, les femmes et les enfants noirs africains
  • sa légitimation intellectuelle : le développement dune idéologie anti-noirs et son organisation légale à travers le célèbre Code Noir.

En tant quentreprise commerciale et économique, la traite négrière fournit une dramatique illustration des conséquences résultants dintersections historique et géographique particulières. Elle a impliqué de multiples régions et continents : lAfrique, lAmérique, les Caraïbes, lEurope et lOcéan indien.

La traite négrière transatlantique est souvent considérée comme le premier système mondial. Selon lhistorien Jean-Michel Deveau, la traite négrière et par conséquent lesclavage, qui dura du XVIe au XIXe siècle, constituent lune des « plus grandes tragédies de lhistoire de lhumanité en termes déchelle et de durée ».

La traite négrière transatlantique a constitué la plus grande déportation de lhistoire et fut un facteur déterminant dans léconomie mondiale au XVIIIe siècle. On estime à 25 voire 30 millions dhommes, de femmes et denfants, le nombre dindividus déportés et vendus en tant quesclaves dans les différents réseaux de traite négrière. Cette supposition exclut ceux qui sont morts à bord des bateaux et au cours des guerres et raids liées à cette traite.

Cette traite procédait en trois étapes. Les bateaux quittaient dabord lEurope de louest pour lAfrique, chargés de marchandises échangées par la suite contre des esclaves. A leur arrivée en Afrique, les capitaines échangeaient leur marchandise contre des esclaves captifs.

Les armes et la poudre pour les fusils constituaient les produits les plus importants mais les textiles, les perles et dautres marchandises manufacturées, comme le rhum, étaient également très courus. Léchange pouvait durer dune semaine à plusieurs mois. La seconde étape consistait en la traversée de lAtlantique. Les africains étaient transportés en Amérique pour être vendus à travers le continent. Enfin, la dernière étape connectait lAmérique à lEurope. Les commerçants desclave rapportaient essentiellement des produits agricoles, cultivés par les esclaves. La denrée principale était le sucre, suivie par le coton, le café, le tabac et le riz.

Le trajet complet durait environ dix-huit mois. Afin de pouvoir transporter le maximum desclaves, lentrepont des navires était fréquemment ôté. LEspagne, le Portugal, les Pays-Bas, lAngleterre et la France furent les principaux pays impliqués dans le commerce triangulaire.

Traite dans lOcéan indien

Les sociétés de lOcéan indien, incluant les Comores, Madagascar, lîle Maurice, la Réunion, les Seychelles se sont formées à des moments différents par danciennes traites desclaves et les différentes migrations de populations originaires dAfrique, dAsie et dEurope.

Avant même la colonisation, le système de lesclavage était présent dans ces îles, notamment à Madagascar et aux Comores, sont acheminés des esclaves par les commerçants swahilis de la côte est de lAfrique. Larrivée deuropéens dans lOcéan indien aux XVIIe et XVIIIe siècles est à lorigine dune traite intensive avec pour conséquence le peuplement et lexploitation des îles Mascareignes. Ainsi, ce système fit naître une société nouvelle, coupée de ses racines. Une culture originale se développe et se transmet oralement pendant toute la période car les esclaves navaient pas le droit ni de lire, ni décrire jusquaux abolitions. En outre, la suppression de lesclavage ne conduisit pas à la fin de la discrimination sociale, le système servile se prolongeant par des formes dasservissement dérivées telles que lengagisme ou le colonat partiaire.


Traditions orales

Le programme de recherche de lUNESCO concernant lidentification et le recensement de la mémoire orale des îles du sud-ouest de lOcéan indien, et qui travaille à partir du cadre du projet de la Route de lesclave, a suscité lintérêt des populations concernées et la prise de conscience de la nécessité de protéger lhéritage oral des îles qui ont connu la traite négrière et lesclavage. A ce titre, lUniversité mauricienne, le Centre Nelson Mandela, lInstitut national déducation des Seychelles, lAbro à Rodrigues et le Centre National de Documentation et de Recherches (CNDRS) dans les Comores ont chacun lancé des programmes de collectes des données en 2001 et 2002. Ces programmes sont poursuivis, à la fois par des inventaires et des formations sur le terrain. Les documents, numérisés et conservés dans les institutions nationales des îles, sont accessibles au public.


Inventaire des sites de mémoire dans lOcéan indien

Le programme pour identifier et inventorier le patrimoine oral, développé depuis plus de trois ans en collaboration avec lUNESCO, a abouti à des résultats signifiants dans une partie de lOcéan indien (Réunion, Comores, îles Maurice et Rodrigues, Seychelles et Madagascar). Il est désormais possible denvisager la rédaction dune liste exhaustive de tous les sites liés à la mémoire de la traite négrière. Le programme doit prendre en compte la spécificité locale de la traite négrière dans cette région, à savoir son développement sur des centaines dannées, poursuivie au-delà des abolitions sous couvert dengagisme. Il a impliqué non seulement le continent africain mais aussi le continent sub-indien et lAsie, ainsi que les lieux liés au marronnage. Dans cette perspective, les données collectées à propos du patrimoine oral doivent fournir des informations aidant à lélaboration de la liste des sites et des lieux de mémoire.

Certaines des îles de lOcéan indien, comme la Réunion, lîle Maurice et les Seychelles, ont déjà inscrit des sites liés au commerce des esclaves. Le projet exécuté pendant la biennale 2006-2007, a commencé par linventaire des sites à Madagascar et aux Comores, étant donné quelles navaient pas encore établi de liste exhaustive de leurs sites et lieux de mémoire.

Le projet sera coordonné par la Chaire UNESCO après constitution dun comité scientifique régional bénéficiant du support et de lassistance des autorités locales ainsi que des institutions scientifiques et universitaires régionales.


Archéologie sub-aquatique

Le projet intitulé LUtile1761, Esclaves oubliés, comprend un volet de recherche archéologique sub-aquatique concernant un bateau qui a fait naufrage sur lîle Tromelin, abandonnant son chargement desclaves en provenance de Madagascar sur lîle.

Traite dans le monde arabo-musulman

Le séminaire international sur les « Interactions culturelles issues de la traite négrière et lesclavage dans le monde arabo-musulman » (17-19 mai 2007, Rabat et Marrakech, Maroc) a été organisé par lUNESCO dans le cadre du projet de la Route de lesclave, en collaboration avec la Commission nationale marocaine pour lUNESCO et le Bureau de lUNESCO à Rabat. Cette rencontre internationale a eu pour but de renforcer les activités du projet dans des régions moins étudiées, en particulier le monde arabo-musulman.

Le colloque a réuni des chercheurs originaires des pays de lAfrique subsaharienne, du Maghreb et du Moyen-Orient, choisis pour leur expertise et leur expérience en ce qui concerne les conséquences de la traite négrière et de lesclavage dans cette partie du monde.

Résistances et abolitions

Les premiers combattants pour labolition de lesclavage ont été les captifs et les esclaves eux-mêmes, qui ont adopté des méthodes diverses de résistance vis-à-vis de leur servitude, de leur « capture » en Afrique à leur vente et à leur exploitation dans les plantations en Amérique et dans les Caraïbes. La rébellion et le suicide ont été les principales formes de résistance.

Golden law 1888 Brazilian senate

Les colonies américaines ont été fréquemment désorganisées par des révoltes desclaves, ou par la menace de révolte. Les administrateurs des colonies britanniques et françaises dans les années 1730 ont observé quun « vent de liberté » était en train de souffler dans les Caraïbes, témoignant ainsi de lexistence dune véritable résistance à lesclavage. Cela sest matérialisé cinquante ans plus tard par la rébellion à Saint-Domingue.

Dès la fin du XVIIe siècle, des individus tout comme les diverses sociétés abolitionnistes qui avaient été établies, commencèrent à condamner lesclavage et la traite négrière. Cet élan fut essentiellement originaire des pays anglophones. Jusquà la fin du XIXe siècle, les abolitionnistes britanniques, français et nord américains, conçurent un ensemble darguments moraux, religieux et, de temps à autre, économiques pour combattre la traite négrière et lesclavage.


Un processus irréversible

La destruction du système esclavagiste a commencé dans la colonie française de Saint-Domingue vers la fin du XVIIIe siècle. Ce processus à long terme a duré jusquen 1886 à Cuba et 1888 au Brésil. La révolte desclaves de Saint-Domingue en août 1791 a profondément affaibli le système colonial des Caraïbes, suscitant une insurrection générale qui conduisit à labolition de lesclavage et à lindépendance de lîle. Cela marqua le début du triple processus de destruction du système esclavagiste, de la traite négrière des esclaves et du colonialisme.

Deux décrets exceptionnels pour labolition ont été produits au XIXe siècle : l’ «Abolition Bill » voté par le Parlement britannique en août 1833 et le décret français signé par le Gouvernement provisoire en avril 1848. Aux Etats-Unis, le Président républicain Abraham Lincoln, a étendu labolition de lesclavage à lensemble de l’« Union », à la suite de la Guerre de Sécession en 1865. Labolition de lesclavage, qui concerna à lépoque environ quatre millions de personnes, devint le treizième amendement de la Constitution des Etats-Unis.


Biographie dabolitionnistes majeurs :


Commémorations

Différents jours offrent à la communauté internationale loccasion de se rencontrer à propos de la traite négrière et de lesclavage. Elles fournissent lopportunité dun devoir de mémoire nécessaire concernant cette triste page de lhistoire, afin de rendre hommage non seulement à toutes les victimes de cette tragédie humaine longue de quatre-cents ans, mais aussi à tous ceux qui sopposèrent et triomphèrent de ce « crime contre lhumanité ».

Ces journées commémoratives permettent dapprofondir la réflexion sur les conséquences contemporaines de cette tragédie et ses effets dans nos sociétés actuelles, à savoir le racisme et la discrimination raciale, lintolérance, mais également toutes les formes modernes desclavage, dexploitation et de servitude humaine.


  • Journée internationale en souvenir des victimes de lesclavage et de la traite négrière transatlantique (25 mars)

LAssemblée générale des Etats-Unis a proclamé le 17 décembre 2007 la résolution A/RES/62/122 faisant du 25 mars la Journée internationale en souvenir des victimes de lesclavage et de la traite négrière transatlantique. Le but de cette commémoration est de sintéresser aux quatre-cents ans de traite négrière transatlantique ainsi quà ses conséquences à long terme dans le monde. Plus

Slavery memorial - Stone Town-2
  • Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition (23 août)

Comme une réponse à lintérêt grandissant et aux espérances générées par le lancement en 1994 du projet de la Route de lesclave, la conférence générale a fait du 23 août, par sa résolution 29/C40 la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition. Réaffirmer des faits historiques, développer une solidarité internationale, promouvoir la tolérance et les droits de lhomme par la mobilisation et limplication de toutes les parties prenantes (Etats membres, organisations internationales et organisations non gouvernementales, société civile et secteur privé) constituent les principaux enjeux de cette célébration. Cette date symbolise le fait que ce sont les esclaves eux mêmes qui ont été les principaux acteurs de leur liberté. En effet, linsurrection qui a eu lieu à Saint-Domingue (aujourdhui République dHaïti et République Dominicaine) dans la nuit du 22 au 23 août 1791 a affecté de manière irréversible le système esclavagiste. Cette révolte a été le point de départ du processus abolitionniste de la traite négrière transatlantique. De plus, cette date rend hommage à la résistance historique qui a mené à la création du premier Etat noir indépendant, la République dHaïti.


  • Journée internationale de labolition de lesclavage (2 décembre)

La Journée internationale de labolition de lesclavage, le 2 décembre, rappelle la date de ladoption, par lAssemblée générale, de la Convention des Nations-Unies pour la répression de la traite des êtres humains et de lexploitation de la prostitution dautrui (Résolution 317(IV) du 2 décembre 1949. Plus


  • Année internationale de commémoration de la lutte contre lesclavage et de son abolition (2004)

Par sa résolution 57/195, LAssemblée générale des Nations-Unies a proclamé 2004, lAnnée internationale de la commémoration de la lutte contre lesclavage et de son abolition. Cette année a marqué le bicentenaire de la création du premier Etat noir, Haïti. Ce pays symbolise la lutte et la résistance des esclaves qui permit le triomphe des principes de liberté, dégalité, de dignité et des droits de lhomme. Cette commémoration a également fourni un espace de réunion fraternelle entre l'Afrique, lEurope, les Caraïbes et les Amériques. Plus


Commémorations semblables

  • Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de lHolocaust (27 janvier)


Formes contemporaines desclavage

Le trafic dêtres humains peut être défini comme « le recrutement, le transport, le transfert, lhébergement ou laccueil de personnes, par la menace de recours ou le recours à la force ou à dautres formes de contraintes, par enlèvement, fraude, tromperie, abus dautorité ou dune situation de vulnérabilité, ou par loffre ou lacceptation de paiements ou davantages pour obtenir le consentement dune personne ayant autorité sur une autre, aux fins dexploitation ». (UN Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes)[3].

Tandis que les moyens par lesquels les formes contemporaines et plus traditionnelles desclavage ont opéré diffèrent beaucoup, la violation des droits de lhomme et de la dignité humaine sont communs à ces deux pratiques, tels quénoncés dans la Déclaration Universelle des Droits de lHomme des Nations-Unies en 1948. De nos jours, selon lOrganisation internationale pour les migrations (OIM), des millions dindividus, essentiellement des femmes et des enfants, subissent ce destin tragique, ce qui renforce ainsi la nécessité de la part de tous les pays de prévenir le trafic des êtres humains.

Dans le cadre du « Projet pour combattre la traite des personnes en Afrique », lUNESCO a pour but de promouvoir des politiques efficaces et culturellement appropriées afin de combattre le trafic des femmes et des enfants dans louest et le sud de lAfrique. Le projet mène des recherches sur les facteurs qui conduisent à cette traite, recueille les meilleures pratiques de lutte aux racines du trafic, et organise des ateliers de formation destinés aux décideurs politiques, aux organisations non-gouvernementales, aux leaders communautaires et aux médias.

De plus, le trafic et le projet HIV/SIDA basé aux Bureaux de lUNESCO de Bangkok sattaque à la triade HIV/SIDA, trafic et utilisation de médicaments non traditionnels dans la plus grande sous région du Mékong , via des programmes de recherche, de développement et de mise en œuvre qui courcicuitent ces effets pour promouvoir les besoins de populations menacées et vulnérables. Ce projet tire parti de la ligne de conduite sur le plan régional de lUNESCO visant à « étendre la protection internationale aux cultures et expressions culturelles en danger, vulnérables et minoritaires ».

Pour plus dinformations :

Aujourdhui, plusieurs conventions internationales ont fait de lesclavage et du trafic dêtres humains un « crime contre lhumanité », puni par le droit pénal international.


Initiatives pédagogiques

Dans le projet de la Route de lesclave, une importance toute particulière est accordée au développement de matériel pédagogique visant à améliorer lenseignement de la traite négrière et ses conséquences. Continuant le travail initié sous légide du projet ASPnet Projet éducatif de la traite négrière transatlantique, le projet de la Route de lesclave a contribué à de nombreuses initiatives pour développer les outils éducatifs et pédagogiques sur la traite négrière et lesclavage destinés aux élèves, aux professeurs et à un large public.

Il a ainsi contribué au développement du contenu des livres scolaires des écoles primaires et secondaires, en particulier en France, au Royaume-Uni, aux Caraïbes et dans différents Etats africains. Il a également contribué à la publication de deux ouvrages destinés aux enfants sur les sujets suivants : Raconte-moi lesclavage (Tell me aboutthe Slave Trade) et lEsclavage raconté aux enfants.

En coopération avec le Bureau de lUNESCO de San José (Costa Rica), un travail a débuté sur une collection de quatre travaux éducatifs et dun guide didactique intitulé Del olvido a la memoria (De loubli à la mémoire), désigné par les Etats dAmérique centrale, sous légide du projet afin daméliorer la connaissance des formes particulières desclavage de cette sous région et des multiples apports de la part dindividus dascendance africaine. Les quatre travaux viennent dêtre publiés et une plus large diffusion est en cours afin quils puissent être officiellement utilisés dans les pays dAmérique centrale.

Le projet coopère avec le musée de la Marine nationale à Londres pour produire et diffuser des kits éducatifs et dinformation sur la traite négrière et lesclavage, destinés aux étudiants et aux professeurs. Le but de ce programme est de faciliter lenseignement du sujet via des instruments intéressants et documentés.

Références

  1. Route de lesclave
  2. Prononcé par Mme Irina Bokova, Directrice générale de lUNESCO, à loccasion de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition, 23 août
  3. « Protocole additionnel à la Convention des Nations-Unies contre la criminalité transnationale organisée visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants », 2010

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article La Route de l'esclave de Wikipédia en français (auteurs)

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