- Pierre-Jules Jollivet
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Pierre-Jules Jollivet Naissance 26 juin 1794
ParisDécès 7 septembre 1871
ParisNationalité Français Activité(s) Peinture Maître Baron Gros Élèves Gustave Boulanger modifier 
Pierre-Jules Jollivet (Paris, 26 juin 1794 - Paris, 7 septembre 1871) était un peintre d'histoire et de genre, et un lithographe français.
Biographie
Né à Paris en 1794, Pierre-Jules Jollivet s'intéresse et étudie d’abord l'architecture avec Jean-Jacques Huvé et Charles Famin. Ce n'est que plus tard, alors qu'il avait 28 ans, qu'il se tourne vers la peinture. Il entre en 1822 à l’École des Beaux-Arts de Paris où il reste jusqu’en 1825. Il a pour maître François-Louis Dejuinne et Antoine-Jean Gros qui étaient eux-mêmes de grands peintres d’histoire et de genre.
Parallèlement, Jollivet s’intéresse à la lithographie inventée en 1796 par Aloys Senefelder. C'est pourquoi, en 1826, il se rend en Espagne pour travailler sur un catalogue des collections artistiques du roi d’Espagne Ferdinand VII, au Musée Royal de Madrid. Jollivet participe à la réalisation de 18 planches dans cette publication. Il vit quelque temps à Madrid avant de revenir à Paris où il reprend la peinture.
De retour de son voyage madrilène, il se spécialise dans la peinture d’histoire et dans les tableaux de genre s'inspirant de son expérience en Espagne. Il acquière peu à peu une certaine notoriété et commence à exposer ses œuvres à partir de 1831. Les premiers tableaux qu’il présente furent Intérieur de la maison d’un alcalde, Vue de la Résidence Royale d’Aranjuez ainsi que Philippe IV, roi d’Espagne, et ses enfants inspiré de l’œuvre de Velasquez. En 1833, il est récompensé pour son tableau les Brigands du royaume de Valence qu’il présente au Salon de peinture et de sculpture.
Il continue à peindre et exposer ses peintures qui portent essentiellement sur des sujets espagnols tel que La Guerilla (1834, conservé au musée du Louvre) ou Le Braconnier contemplant son butin. Dans les années 1830, Louis-Philippe le charge de peindre plusieurs grandes compositions historiques pour le Musée historique de Versailles. Il réalise ainsi La Bataille de Hooglede, 13 juin 1794 (exposée au Salon en 1836) ainsi que Godefroy de Bouillon tient les premières Assises du Royaume de Jérusalem, Janvier 1100.
Certains tableaux de Jollivet représente également des sujets religieux comme le Massacre des Innocents et il se voit confié la décoration de plusieurs églises parisiennes comme celles de Saint-Ambroise, Saint-Antoine-des-Quinze-Vingts et Saint-Vincent-de-Paul. Pour cette dernière, il utilise une technique innovante de peinture céramique sur de grandes dalles de lave de Volvic. En 1844, il est chargé de réaliser une grande peinture pour décorer le porche de l’église Saint-Vincent-de-Paul. Deux ans plus tard, un premier tableau représentant la Trinité est installé au dessus de la principale porte, complété par la suite par d'autres peintures. Malheureusement, la nudité de certains personnages[1] provoqua un tel scandale qu'on dut ôter toutes les plaques en 1861. Elles ne furent reposées qu'en 2011.
Il décède à Paris en 1871.
Œuvres choisies
La Bataille d'Agnadel (1837)
- Intérieur de la maison d’un alcalde (1831)
- Corrida à Madrid (1831)
- Les brigands de Valence (1833), Musée de Valenciennes
- Christophe Colomb découvrant l'Amérique (1833)
- Portrait de Quentin Durward (1833)
- Femmes guerrières (1834)
- Le procès de Jeanne d'Arc (1835)
- Portrait de Byron Lars (1835)
- Louis XII et la bataille d'Agnadel, 1509 (1837)
- Louis VI le Gros prend l'oriflamme à Saint-Denis (1837)
- Godefroi de Bouillon tient les premières assises du Royaume de Jérusalem, 1110 (1839)
- Le Christ et la Samaritaine (1839)
- La descente de la Croix (1839)
- Couronnement d'épines (1840)
- Le retour des champs (1841)
- Le Massacre des Innocents (1845), Musée de Rouen
- Les Tsiganes et les contrebandiers espagnols (1847)
- Persée sauvant Andromède (1849)
- Pieta (1850)
- Baignade d'une femme Grecque (1863)
- Le Christ parmi les savants (1865), préfecture de Paris;
- L'Art à l'époque de Périclès (1869)
- La bataille de Seminara, Musée du Château de Versailles
Notes et références
- Adam et Ève chassés du Paradis par exemple, dont on peut voir une version miniature sur la maison de Jules Jollivet, Cité Malesherbes, dans le 9e
Catégories :- Peintre français du XIXe siècle
- Peintre d'histoire français
- Peintre de genre français
- Lithographe
- Naissance en 1794
- Décès en 1871
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