- Beaulieu-lès-Loches
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Beaulieu-lès-Loches
L'hôtel de villeAdministration Pays France Région Centre Département Indre-et-Loire Arrondissement Loches Canton Loches Code commune 37020 Code postal 37600 Maire
Mandat en coursSophie Métadier
2008-2014Intercommunalité Loches Développement Démographie Population 1 686 hab. (2007 INSEE) Densité 435 hab./km² Gentilé Bellilociens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 68 m — maxi. 121 m Superficie 3,88 km2 Localisation carte nationaleModèle:Géolocdual/Indre-et-LoireBeaulieu-lès-Loches est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre.
Sommaire
Géographie
Le territoire communal est traversé par la rivière Indre.
Histoire
Le comte d'Anjou Foulques Nerra a fondé ver l'an 1007 une abbaye, confiée aux Bénédictins, au lieu-dit « Belli loci » pour se racheter du meurtre d'Hugues de Beauvais, comte palatin. Foulques Nerra est enterré dans l'abbatiale. Autour de l'abbaye, une ville s'est développée. Elle bénéficia, chose rare à cette époque et dans cette région, d'une charte de fondation avec des droits de marché et de foire ; et pour l'abbaye celui de battre monnaie.
Pendant la Guerre de Cent Ans, la ville mal protégée fut occupée par les Anglais en 1359 et 1412. L'appellation de la rue Brûlée vient du souvenir de ce deuxième sac. Plus tard, en 1562, à l'époque des guerres de religion, ce sont les Huguenots qui pillent les biens de l'Eglise[1].
L’édit de Beaulieu est signé par Henri III de France et met fin à la cinquième guerre de religion française, le 6 mai 1576. Très libéral envers les protestants qui voient leurs revendications satisfaites, il obtempère également aux demandes financières exorbitantes des princes. Il déclenche immédiatement la sixième guerre de religion.
Beaulieu avait dans le passé une vie économique intense, au XIXe siècle, on considérait le bellilocien comme plus entreprenant, plus apte au commerce que le lochois son voisin[2]. La ville a connu un déclin puis qu'elle ne sert plus que de cité dortoir, et d'un point de vue démographique, la baisse de 1750 habitants (en 1769) à 1720 (en 1999), alors que la population française a plus que doublé, est révélatrice.
Héraldique
Article connexe : armorial des communes d'Indre-et-Loire.Les armes de Beaulieu-lès-Loches se blasonnent ainsi :
D'argent à une fleur de lys de gueules, au chef d'azur chargé de trois étoiles du champ[3].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 mars 2008 Pierre Renard PS mars 2008 en cours Sophie Métadier Toutes les données ne sont pas encore connues. Beaulieu a été renommée Beaulieu-les-Loches le 1er mars 1957.
Démographie
Graphique d'évolution de la population, 1794-1999
Lieux et monuments
Dans la ville
Trois églises ont été bâties dans la ville : Saint-Pierre, Saint-Laurent et Saint-André ; aujourd'hui seules les deux premières sont encore debout, Saint-Laurent n'est plus utilisée pour le culte, mais pour des manifestations culturelles.
Il existait aussi un quartier aristocratique avec plusieurs hôtels dont la Maison des Templiers et la maison du « Grenier à sel ».
De l'abbaye, aujourd'hui nous avons encore le Logis du Prieur, quelques bâtiments conventuels où se trouvent la mairie et des arcades du cloître dans les jardins entourant l'abbaye.
Le couvent des Viantaises, aujourd'hui disparu, a été fondé en 1643, par Catherine-Angélique et Rénée-Thérèse de Boursault, filles du marquis de Viantais, le seigneur de Bridoré. Les nonnes qui y vivaient étaient les chanoinesses régulières de l'Ordre de Saint-Augustin, filles de la mère de Dieu et elles étaient issues des plus grandes familles de la région. Isolé du monde par un mur de cinq mètre de haut, toujours visible, le couvent était situé dans une zone marécageuse, néfaste à la santé des religieuses dont un certain nombre mourait de fièvre, malgré leur jeune âge. Ce monastère a été dissous en 1791, à la suite de l'opposition des nonnes à la réorganisation de l'Eglise amenée par la Révolution française[7].
Hors la ville
Une léproserie, bâtie au XIIe siècle, est encore visible hors les murs de la ville. De la maladrerie de la Madeleine ne subsiste que la chapelle. Vous pouvez voir le canal de Beaulieu commandé par les moines pour drainer les eaux de l'Indre et faciliter la construction des moulins. Les remparts sont encore visibles mais les portes ont disparu à la fin du XVIIIe siècle car elles gênaient le transport du bois. Dans le bâti remarquable de la ville, vous avez la Tour Chevaleau datant du XIIe siècle. Un petit donjon sur la route de Jérusalem.
Durant la Guerre de Cent Ans, la ville est assiégée, mise à sac et sert de quartier général au troupes assiégeant la forteresse de Loches. De cette période difficile, la ville de Beaulieu ne se relève pas. Malgré le retour des rois en Touraine (Charles VII ayant vécu à Loches) et des installations de familles nobles dans la ville (maison d'Agnès Sorel), la situation ne s'améliore pas. Les Guerres de Religion ramènent les troubles dans la ville qui s'endort doucement.
Aujourd'hui, la ville conserve un superbe patrimoine architectural et de nombreux bâtiments d'un grand intérêt.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
- Loches et la Touraine du Sud, Bernard Briais, CLD
- Histoire de l'abbaye de la ville de Beaulieu, L. Archambault
- Gaso. Consultation : mars 2009. Le blason de la commune sur
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur INSEE. Consulté le 6 janvier 2010
- Beaulieu-lès-Loches sur le site de l'Insee
- Site "Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui"
- Découvrir la Touraine, la vallée de l'Indre, Bernard Brias, CLD
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Beaulieu-lès-Loches sur le site de l'Insee
Catégorie :- Commune d'Indre-et-Loire
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