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Hypersensibilité (allergie)
Classification et ressources externesCIM-10 T78.4 CIM-9 995.3 DiseasesDB 28827 MeSH D006967 Le phénomène d'hypersensibilité allergique est une réponse immunitaire disproportionnée par rapport à la dangerosité de l'intrus qui peut notamment être une bactérie, un virus, une toxine, une endotoxine ou un allergène. La réaction d'hypersensibilité évolue en trois phases : une phase de sensibilisation (premier contact avec l'antigène), une phase de latence pendant laquelle se mettent en place les mécanismes immunologiques de la réaction, et enfin une phase lésionnelle lors d'un deuxième contact, déclenchant, avec l'antigène.
Certains de ces phénomènes d'hypersensibilité sont regroupés sous le terme d'allergie. Le trouble allergique le plus dangereux est le choc anaphylactique, souvent mortel sans traitement immédiat : en effet, le venin d'une guêpe ne constitue pas en soi un grand danger pour l'organisme, cependant chez certains individus dits allergiques, une réponse immunitaire d'un type particulier pourra aboutir (dans les cas les plus graves) à des troubles mortels.
Sommaire
Types
Il existe quatre types d'hypersensibilité :
- l'hypersensibilité de type I : ou hypersensibilité immédiate
- l'hypersensibilité de type II : souvent localisée
- l'hypersensibilité de type III : ou semi-retardée
- l'hypersensibilité de type IV : ou retardée.
Type I
Définition : ensemble des phénomènes résultant de l'interaction d'un antigène avec des anticorps fixés sur les mastocytes, granulocytes basophiles et macrophages (surtout les immunoglobulines E). Cela provoque la libération de médiateurs chimiques responsables soit de réactions importantes et brutales (choc anaphylactique), soit de réactions moins graves et plus localisées, plus ou moins chroniques, chez les individus prédisposés (réactions anaphylactiques localisées).
Facteurs de prédisposition : le plus souvent elle est conditionnée par une prédisposition génétique. Certaines espèces sont plus touchées que d'autres (par exemple, l'homme et le cobaye développent beaucoup de réaction d'hypersensibilité). À l'intérieur d'une espèce, il peut exister des races plus sensibles que d'autres : chez les chiens par exemple les retrievers ou les setters sont plus prédisposés. Pour l'homme, si deux parents ont une prédisposition, alors l'enfant a 50 % de probabilité de l'être aussi. Il est considéré que les jeunes sont plus touchés que les individus âgés[réf. nécessaire].
Allergènes : ce sont souvent des antigènes complexes, plus rarement des haptènes. Ceux qui sont présents dans l'air sont des aéro-allergènes comme les acariens (Dermatophagoïdes farinae et Dematophagoïdes ptéronyssimus), les poussières (squames animales ou humaines) ou des moisissures. des pollens (principalement de graminées, d'arbres ou d'herbacées). Les allergènes peuvent aussi être d'origine alimentaire (trophoallergènes) : toutes protéines animales peut être allergènes mais certaines sont plus souvent incriminées (ovoprotéines, lactoprotéines ou protéines de poisson). D'autres allergènes peuvent aussi être injectés : c'est le cas pour des piqûres ou morsures d'insectes. Enfin, un certain nombre de médicaments peuvent être à l'origine de réaction d'hypersensibilité de type I.
Type II
Définition : l'hypersensibilité de type II est aussi appelée cytotoxique. Elle démarre 4 à 6 h après le contact avec l’allergène. Elle s’observe quand un anticorps (immunoglobuline G) circulant réagit avec un antigène adsorbé sur une membrane cellulaire ou avec un de ses constituants naturels. Cette rencontre entraîne la destruction de la cellule (cytopénie) par activation du complément et par phénomène d’ADCC (antibody dependent cellular cytotoxicity = immunité innée).
Exemples d'hypersensibilité de type II
- Due à des allo-anticorps (Ac produits au cours de la réponse immunitaire)
- Due à des auto-anticorps
- Cytopénie auto-immune
- Maladie de Goodpasture : des Ac se fixent sur la membrane basale des glomérules, entraînant un dysfonctionnement du rein.
- Pemphigus : altération des jonctions entre les cellules qui conduit à un décollement de la peau et des muqueuses.
- Due à des médicaments (Cytopénies médicamenteuses)
- Thrombopénies induites par héparine : quand l’héparine se lie au facteur K plaquettaire, il y a parfois induction Ac anti-plaquette.
- Anémie : certains antibiotiques (pénicilline, céphalosporine, streptomycine) s’absorbent sur les protéines de surface des globules rouges ; Ce complexe induit la formation d’Ac.
- Granulopathie
Références
Annexes
Articles connexes
Catégories :- Symptôme
- Allergologie
- Terme médical
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