- Histoire du département d'Ille-et-Vilaine
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L’histoire du département d'Ille-et-Vilaine commence le 4 mars 1790, lorsqu’il est créé en application de la loi du 22 décembre 1789.
Sommaire
Avant la Révolution française
Le département a été créé à la Révolution française à partir de l’ancienne province de Bretagne.
Auparavant, se sont succédé sur le même territoire :
- le peuple des Redones (peuple armoricain qui a donné son nom à Rennes et au pays Rennais), organisé en cité par l’Empire romain, et la frange orientale de celui des Coriosolites ;
- la baillie médiévale de Rennes plus une patrie de celle du Porhoët ;
- la moitié orientale du présidial de Rennes, tel qu’il était en 1689, comprenant les sénéchaussées de Rennes (avec quelques aménagements au sud avec la sénéchaussée de Nantes), Saint-Aubin-du-Cormier, Fougères, Bazouges, Antrain, Hédé et Saint-Malo plus une partie des sénéchaussées de Dinan et de Ploërmel.
La Révolution française
Les années 1780 et la convocation des États généraux
1789 : le début de la Révolution
1790-1792 : l’installation des nouvelles institutions et la monarchie constitutionnelle
Le nom du département a été forgé comme beaucoup d’autres en reprenant les particularités géographiques principales qui s’y trouvent. Ici, il est basé sur deux rivières, l’Ille et la Vilaine, qui se rejoignent à Rennes, à l’ouest du centre-ville. Le diocèse de Rennes reprend les limites du département.
La Première République
En septembre 1792, l’administration départementale recense 646 émigrés. En février 1794, après plusieurs injonctions de la Convention, la liste est mise à jour et compte 2072 noms, dont 758 prêtres, 728 nobles, des membres du parlement de Bretagne et des officiers d’Ancien Régime. 112 de ces émigrés ont réussi à se faire radier de la liste de 1794 à 1798 (erreurs, bénéfice de lois d’amnistie), et 533 sous le Consulat[1].
À côté de cette opposition cum pedibus, un mouvement diffus d’opposition à la Révolution s’installe en Ille-et-Vilaine, la chouannerie, qui opère sur les modes de la guérilla, tendant des embuscades aux troupes régulières et vivant du pillage des localités républicaines[2].
À cause de ce mouvement, les biens nationaux de seconde origine (confisqués aux émigrés) se vendent très mal. Moins d’un quart de ces biens sont vendus, dont la moitié sont rachetés par la famille des émigrés ou des prête-noms. Les petits paysans n’en profitent que très peu, alors qu’il s’agissait pourtant d’une des principales revendications des cahiers de doléances[3].
Le Consulat et l’Empire
Le département est doté d’un préfet et de sous-préfets en 1800.
La première Restauration et les Cent-Jours
Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo (18 juin 1815), le département est occupé par les troupes prussiennes de juin 1815 à novembre 1818.
La seconde Restauration et la monarchie de Juillet
La seconde République
Le second Empire
Le coup d'État du 2 décembre 1851 de Napoléon III est largement soutenu en Ille-et-Vilaine, département catholique, conservateur et monarchiste ; elle fait même partie des quatre départements où aucun opposant n'est arrêté[4].
La Troisième République
Depuis la Seconde Guerre mondiale
Un problème identitaire a agité les esprits du conseil général en 1989, qui aurait alors souhaité rebaptiser le département en « Marche-de-Bretagne », ce à quoi la DDE s’est opposé et qui n’a pas fait l’unanimité des habitants. En 2005, après de longues réflexions, un nouveau projet a été proposé à la consultation populaire par questionnaire : « Haute-Bretagne ». Il a été refusé par 75 % des répondants. Devant ce résultat, le conseil général a renoncé à ce projet qu’avait avancé le comité départemental du tourisme.
Voir aussi
Articles de Wikipédia
Livres sur le sujet
Sources
Bibliographie
Notes
- Annales de Bretagne, volume 21, tome 2, 1905, p. 161-162 E. Tanguy, « L’émigration dans l’Ille-et-Vilaine et la vente des biens nationaux de 2e origine », in
- Annales de Bretagne, volume 22, tome 1, 1906, p. 98 Léon Dubreuil, « Essai sur l’administration générale d’un district pendant la Révolution. Le district de Redon, 1er juillet 1790- 18 ventôse an IV », in
- E. Tanguy, op. cit., p. 163-165
- Gilles Pécout) Jacques Olivier Boudon, Les Bonaparte : regards sur la France impériale. La Documentation photographique, dossier 8073, janvier-février 2010, p. 11 (carte de
Catégorie :- Histoire d'Ille-et-Vilaine
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