Baudouin II de Gand

Baudouin II de Gand
La Maison de Gand-Alost (1081-1165) porte : De sable, au chef d'argent.

Baudouin II de Gand est aussi connu sous le nom de Baudouin d'Alost et dit le Gros ou le Grand, parfois confondu avec le comte Calderon[1]. Il est né vers 1065 et mort le 13 juin 1097, lors du siège de Nicée[2].

Baudouin II de Gand, seigneur de Tronchiennes[3], de Tourcoing de 1081 à 1098, seigneur d'Alost et avoué de l’abbaye Saint-Pierre de Gand. Parmi les princes qui s'associent à ces guerres qui sont appelées saintes, malgré les désordres et les crimes auxquels elles donnent lieu, est un des premiers qui arborent la croix est Robert II de Flandre. Parmi les gentilshommes flamands qui le suivent en Asie, l'histoire compte Baudouin le Gros, seigneur d'Alost, auquel l'abbaye de Tronchiennes accorde 42 marcs d'argent pour les frais de la croisade. C’est un homme d'une grande réputation à la guerre[4]. Il tombe mortellement blessé, en s'exposant dans les nombreux assauts auxquels il avait dû prendre une part active au siège de Nicée, d'après les récits d'Albert d'Aix et de Guillaume de Tyr[5]. Il a son nom et les futures armes de sa famille, qui figurent dans la cinquième des salles des croisades du château de Versailles, celle des chefs des différentes croisades.

Sommaire

Sa famille

Baudouin II de Gand est un membre de la Maison de Gand-Alost (1081-1165) qui porte : De sable, au chef d'argent.

Son père, Baudouin Ier, succède à son propre père Raoul en tant que seigneur d'Alost. Son nom se trouve au bas de plusieurs actes depuis l'an 1046 jusqu'à l'an 1080. Il en est deux, de 1050 et 1052, où il se joint a son père Raoul. Dans les autres on le voit prendre rang à côté des plus nobles personnages, tels que les évêques de Tournai, d'Amiens, de Térouane, de Béarnais et de Paris, les comtes de Soissons, de Boulogne, de Guines, de Saint-Pol et les premiers barons de France. C'est ainsi qu'il signe à Corbie (1065) et à Aire (1075) deux actes du roi Philippe Ier de France pour l'amortissement des biens de l'abbaye d'Itasnon et de l'église de Saint-Pierre à Aire. C'est ainsi encore qu'il assiste à Bergues, en présence du corps de saint Winoc, à la cour solennelle tenue, le jour de la Pentecôte 1067, par le comte Baudouin assisté de l'évêque de Térouane, dans le but de terminer les différends que l'abbé de cette ville a avec ses religieux.

Il reçoit un présent du comte Robert le Frison les terres de Tronchiennes et le pays de Waes et de Ruslo. Sur la fin de sa vie, il signe un acte de ce prince en laveur de l'abbaye de Messines (1080). Il meurt peut-être le 24 avril 1181. Il laisse après lui six enfants, parmi lesquels nous remarquons Gautier, son second fils, qui est la souche des seigneurs de Termonde.

Selon certaines sources[6], Baudouin de Gand, seigneur d'Alost, son père, est le mari et d'Ide, fille de Baudouin le Pieux, laquelle devrait alors être la même qu'Ode, femme du seigneur d'Alost. La plupart des historiens et généalogistes se contentent d’écrire que Baudouin II est le fils d’Ida ou d’Ode, mais sans préciser à quelle famille elle appartient.

Saint-Arnoult

C’est en 1081, dit la Chronique de saint Ваvon, que Baudouin II de Gand succède à son père Baudouin. La Flandre est alors en proie à des désordres et à des brigandages de tous genre. Mais on voie aussi surgir des hommes apostoliques, qui par leurs prédications s'efforcent d'arrêter le, mal. Un moine de l’abbaye Saint-Pierre de Gand convertit, par sa parole éloquente et inspirée, six preux chevaliers qui font pénitence et élèvent près d'Alost le monastère d'Affligem (en), avec lequel nos seigneurs ont de nombreux rapports. Le pape saint Grégoire VII envoie en Flandre saint Arnoult de Soissons, évêque de Soissons, mais flamand d'origine, afin qu'il rétablisse l'union entre le clergé et le comte Robert le Frison. Celui-ci est docile à la parole du saint et le prie d'employer aussi son zèle à procurer le bien de son peuple agité par d'interminables discordes intestines. Les grands du pays joignent leurs prières à celles du comte. On cite surtout Baudouin II de Gand, Everard de Tournai et Conon son frère. A leur invitation, saint Arnoult de Soissons se met à parcourir une grande partie de la Flandre (1083) apaisant les dissensions populaires par ses pieux discours, ses bons exemples, sa vie toute sainte, enfin ramenant partout l'ordre et la paix[7].

Robert le Frison

En 1077, Robert le Frison associe à la charge comtale son fils aîné Robert, qui gouverne seul le comté lorsque son père effectue en 1085 un pèlerinage[8] vers la Terre sainte. L’absence de Robert le Frison dure près de six ans, au cours desquels il se rend à Jérusalem et au Mont Sinaï pour vénérer le tombeau de sainte Catherine. Il aide Alexis Comnène dans sa lutte contre les Bulgares et les Sarrasins. Ce type d'expédition préfigure les Croisades, qui vont être lancées quelques années seulement après le retour de Robert. Baudouin II l’accompagne en son pèlerinage vers la Terre Sainte[7].

Baudouin II de Gand assiste, en 1096 à une charte par laquelle le comte Robert Ier de Flandre confirme à l'église de St-Thierri de Reims la donation du bois de Haerlebeke, faite par sa sœur Adèle, reine de Danemark[9].

A son retour il souscrit aux lettres par lesquelles Henri Ier de Brabant, comte et avoué du pays de Brabant, dote de ses biens le monastère d'Affligem (en) (1086). Il signe aussi comme témoin des lettres de Jean, abbé de Sithin ou Saint-Bertin, au sujet d'un alleu situé à Ostsele (1087)[7].

La générosité de son frère Gislebert

Porche classique de l'ancienne abbaye de Forest (XII-XVIIIe siècle).

Cependant son frère Gislebert de Gand pousse plus loin la générosité en faveur des monastères. L'an 1088. il achète à Lotbert, abbé de Hasnon, un alleu situé sur les territoires d'Alost, de Rasseghem et de Lede. L'acte de vente est signé par Baudouin de Gand, par son autre frère, Gautier, et par plusieurs autres seigneurs, témoins comme eux du contrat. Plus tard (1096, Gislebert donne ce bien à Fulgence, premier abbé d'Affligem, afin qu'il y élève un monastère de filles sous l'invocation de la sainte Vierge, où la veuve de Baudouin père, Ode, avec sa fille Lutgarde, prennent le voile. C'est le monastère qui est transféré peu de temps après à Forest, près de Bruxelles et devient l’abbaye de Forest[7].

Guerres féodales et tournois

Tout en ayant devant les yeux les exemples que lui donnent sa mère, sa sœur et son frère, Baudouin II de Gand conserve son caractère belliqueux et agressif. On ignore à quelle occasion il fait la guerre à Amelric, connétable de Flandre et avoué de Ninove. Mais ayant fait avancer son armée sur le territoire de Ninove et commencé à enlever du butin au village d'Okkegem, il voit venir à lui le seigneur Amelric animé d'un grand courage et d'une vive confiance. Le combat s'engage, les gens de Baudouin ne peuvent soutenir le choc impétueux de leurs ennemis, ils prennent la fuite et Baudouin reste prisonnier entre les mains du vainqueur. L'auteur de la Chronique de Ninove, qui rapporte ce fait, appelle notre Baudouin, Baudouin d'Alost, et il nous fait connaître que la bonne intelligence règne dans la suite entre les familles du vainqueur et du vaincu, puisque Englebert, seigneur de Peteghem et gendre de Baudouin, donne en mariage sa fille Gisla à Gérard II de Ninove, fils d'Amelric[7].

L'an 1095, a lieu, non à Tournai, d'après le témoignage d'un auteur contemporain, sur les confins du Tournaisis, un tournoi fameux et mémorable. La réputation de bravoure, dont jouit Éverard de Tournai et ses chevaliers, y attire en grand nombre les seigneurs les plus illustres. On y voie entre autres, le comte Henri III de Louvain, qui y reçoit le coup de la mort, notre Baudouin et Arnoul-le-vieux, seigneur d'Ardres. Ce dernier remporte, de l'aveu de ses rivaux, tous les honneurs de la journée. Baudouin II de Gand, qui souvent déjà avait entendu parler de sa bravoure, est un de ses plus grands admirateurs, et après le, tournoi se fait un honneur de lui donner l'hospitalité : c’est à Tourcoing, terre qu'il possède et où il a un manoir. Il l'y traite magnifiquement, lui et tous les siens. Le lendemain matin ils ont ensemble de longs discours et Arnoul d'Ardre finit par épouser Gertrude d’Alost (1078-1136), sœur de Baudouin, qui lui apporte en dot de nombreux alleux. Ce fait est raconté par Walter de Cluse dans l'histoire des comtes de Guines[7].

Les préparatifs pour la croisade

Cependant les pensées des seigneurs vont à la Croisade et ils s'y préparent. La même année 1095, Baudouin II de Gand appose son seing en qualité de témoin à un acte par lequel son oncle Raoul, chambellan de Flandre, fils de Raoul d'Alost, donne quelques terres situées à Testrep, à l'abbaye de Saint-Winoc à Bergues, pour le salut de Raoul et de Gisèle, ses parents. Il assiste ensuite avec le même Raoul, Roger, châtelain de Lille, Ainaury de Landast, Gérard, son frère, et d'autres chevaliers, à une donation que Robert-le-Jeune, comte de Flandre, fait à l'église de Saint-Pierre à Lille, avec le consentement de la comtesse Clémence, sa femme, et de leurs deux fils Baudouin et Guillaume. Les lettres en sont expédiées l'an 1096, et la même année Baudouin part pour la guerre sainte avec son frère Gislebert et son oncle Raoul[7].

En sa qualité de seigneur de Tronchiennes, Baudouin cherche à obtenir des secours en argent du chapitre qui s'y trouve établi depuis l'époque de saint Amand. Du consentement du prévôt Godezon et de toute la communauté des chanoines, il reçoit 42 marcs d'argent du trésor de l'Église. On doit pour fournir cette somme, enlever tout ce qu'il y a d'or et d'argent aux ornements et aux chasses des saints. De son côté Baudouin, pour que l'Église de Dieu n'est pas à lui adresser de justes plaintes, engage au chapitre sa métairie dite Otegem, qui forme un hameau de Tronchiennes, permettant qu'on en retire chaque année 150 muids d'avoine, pour que l'on puisse ainsi avec le temps parvenir à restituer à l'église les ornements enlevés[7].

Le siège de Nicée

Godefroy de Bouillon reçu par l'empereur.

Baudouin II de Gand part de nouveau pour Jérusalem, mais cette fois-ci pas en pèlerin Monuments pour servir à l'histoire des provinces de Namur, de Hainaut et de Luxembourg, Par Frédéric-Auguste-Ferdinand-Thomas Reiffenberg, Léopold Devillers, Joseh Jean de Smet, Bernard Henri Maximillien de Varick, Pierre Baudry, Normenarbeitsgemeinschaft für Mess- und Regeltechnik in der Chemischen Industrie Notre-Dame (Collegiate church and abbey), Hainaut (County)., Cambron, Belgium Notre-Dame (Cistercian abbey), Compilé par Frédéric-Auguste-Ferdinand-Thomas Reiffenberg, Publié par M. Hayez impr., 1848, v.5, p. cxli...

Une mort glorieuse attend Baudouin en Palestine. Au mois de mai 1097, l'armée des Croisés remporte près de Nicée une victoire éclatante et s'empare ensuite de la ville. C’est à ce siège que Baudouin de Gand périt avec Gallon de Lille. Selon certaines sources, une flèche les renverse tous deux, taudis qu'ils montent à l'assaut, et devenus l'objet de la vénération publique, ils reçoivent une sépulture digne de leur courage et de leurs vertus Revue belge et étrangère, Publié par J.-B. Mortier, 1860, v.10, p. 660 et suivantes.. Selon d’autres, il périt dans un assaut au siège de Nicée, écrasé sous des pierres[10]. Mais il semble qu’il soit encore confondu avec le comte Baudouin Calderon, chevalier berrichon, qui meurt à ses côtés tué d’une pierre[11].

En effet, les croisés, n'ayant plus à redouter le voisinage d'une armée ennemie, poussent le siège avec vigueur : tantôt ils s'approchent de la place, protégés par des galeries surmontées d'un double toit de planches et de claies; tantôt ils poussent vers les murailles des tours montées sur plusieurs roues, d'où l'on peut voir tout ce qui se passe dans la ville. On livre plusieurs assauts, dans lesquels périssent le comte de Forez, Baudouin de Gand et plusieurs chevaliers, que le peuple de Dieu ensevelit, disent les chroniqueurs, avec des sentiments de piété et d'amour tels qu'ils sont dus à des hommes nobles et illustres. Animés par le désir de venger le trépas de leurs compagnons d'armes, les croisés redoublent d'ardeur, et les plus intrépides, formant la tortue avec leurs boucliers impénétrables, élevant au-dessus de leur bataillon serré de vastes couvertures d'osier, descendaient dans les fossés, s'approchent du pied des remparts, battaient la muraille avec des béliers revêtus de fer, ou s'efforcent d'arracher les pierres avec des pioches recourbées en crochet[12].

Mariage et descendance

Blason des Beveren : Fascé d'or et d'azur, au sautoir de gueules.
Armes des comtes de Flandre à partir de 1170.

Baudouin laisse une veuve, Mathilde ou Reignewif, issue de nobles parents[7], que Lambert d'Ardres (v. 1160-1227) appelle Mathilde et la Chronique de Tronchiennes Hemaviude ou Hegnewide. Le comte de Flandre, Robert de Jérusalem, lui enlève Tronchiennes et le pays de Waes, qui avaient été donnés à Baudouin père par Robert le Frison. Mais qui ne tardent pas néanmoins à rentrer dans sa famille. Reignewif fait une donation à Saint-Pierre de Gand pour l’âme de son mari, décédé de ses blessures à[13].

  • Leur fille unique, Béatrice, épouse Thierry de Beveren, châtelain de Dixmude, dont les descendants disputeront plus tard, mais vainement, la possession d'Alost aux comtes de Flandre et de Hainaut. Ce Thierry, seigneur de Beveren et de Dixmude se trouve, en 1096, aux croisades avec Robert II de Flandre et Baudouin II. Les seigneurs de Beveren brillent déjà au Xe siècle, et sont élevés aux charges les plus distinguées du comté de Flandre. Suivant l'Espinoy, Thierri, seigneur de Beveren et de Dixmude, est établi gouverneur de Flandre après la mort d'Arnoul Ier de Flandre, en 964[14].
  • Leur fils aîné, Baudouin III de Gand,dit le Barbu, est seigneur d'Alost et de Tourcoing de 1098 à 1127, seigneur d'Alost et de Waise Pair des Pairs de Flandres.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Histoire des croisades: histoire des faits et gestes dans les régions d'Outre-Mer, depuis l'année 1095 jusqu'à l'année 1120 de Jésus-Christ, Par Albertus, Raimundus, Publié par J.-L.-J. Brière, 1824, VOL. 20, p.72 et Croisade et chevalerie: XIe-XIIe siècles, Par Jean Flori, Publié par De Boeck Université, 1998, p.334.
  2. Histoire de Tourcoing, Par Alain Plateaux, Alain Lottin, Publié par Presses Univ. Septentrion, 1986, p.30.
  3. Messager des sciences historiques; ou, Archives des arts et de la bibliographie de Belgique: ou Archives des arts et de la bibliographie de Belgique, Par Société royale des beaux-arts et de littérature (Ghent, Belgium), Société royale des beaux-arts et de littérature de Gand, Société royale d'agriculture et de botanique de Gand, Publié par Impr. et Lithographie de L. Hebbelynck, 1871, p.341.
  4. Histoire des croisades: histoire des faits et gestes dans les régions d'Outre-Mer, depuis l'année 1095 jusqu'à l'année 1120 de Jésus-Christ, Par Albertus, Raimundus, Publié par J.-L.-J. Brière, 1824, VOL. 20, p.72.
  5. Histoire de la première croisade, Par J. F. A. Peyré, Publié par A. Durand, 1859, 1, p.307.
  6. Nouvelles archives historiques, philosophiques, et littéraires, publié par Jean Baptiste d'Hane-Steenhuyse, François Huet, Publié par C. Annoot-Braeckman, 1811, t. 2, p.336 et Pierre d’Oudegherst, Les chroniques et annales de Flandres, t.I, p.228.
  7. a, b, c, d, e, f, g, h et i Revue belge et étrangère, Publié par J.-B. Mortier, 1860, v.10, p.660 et suivantes.
  8. Édouard André Joseph Le Glay, Histoire des comtes de Flandre, 1843, p. 215
  9. P. Varia, Archives administr. de la ville de Reims ; Paris, 1859, p. 249 et Monuments pour servir à l'histoire des provinces de Namur, de Hainaut et de Luxembourg, Par Frédéric-Auguste-Ferdinand-Thomas Reiffenberg, Léopold Devillers, Joseph Jean de Smet, Bernard Henri Maximillien de Varick, Pierre Baudry, Normenarbeitsgemeinschaft für Mess- und Regeltechnik in der Chemischen Industrie Notre-Dame (Collegiate church and abbey), Hainaut (County)., Cambron, Belgium Notre-Dame (Cistercian abbey), Compilé par Frédéric-Auguste-Ferdinand-Thomas Reiffenberg, Publié par M. Hayez impr., 1848, v.5, p. cxli.
  10. Monuments pour servir à l'histoire des provinces de Namur, de Hainaut et de Luxembourg, Par Frédéric-Auguste-Ferdinand-Thomas Reiffenberg, Léopold Devillers, Joseh Jean de Smet, Bernard Henri Maximillien de Varick, Pierre Baudry, Normenarbeitsgemeinschaft für Mess- und Regeltechnik in der Chemischen Industrie Notre-Dame (Collegiate church and abbey), Hainaut (County)., Cambron, Belgium Notre-Dame (Cistercian abbey), Compilé par Frédéric-Auguste-Ferdinand-Thomas Reiffenberg, Publié par M. Hayez impr., 1848, v.5, p. cxli.
  11. Prise de la ville de Nicée par Guillaume de Tyr.
  12. Histoire des croisades, Par Joseph Fr Michaud, Jean-Louis-Alphonse, Vuillard-Bréholles, publié par Furne, Jouvet et cie, 1867, v.1, p.112.
  13. Nicée Des femmes éplorées: les veuves dans la société aristocratique du haut Moyen Âge, Par Emmanuelle Santinelli, Publié par Presses Univ. Septentrion, 2003, p.55.
  14. Dictionnaire géographique de la Flandre orientale, Par Philippe Vandermaelen, Meisser (François Joseph), Publié par À l'Établissement géographique, 1834, p.26.

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