- Tettigonia viridissima
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Tettigonia viridissima Tettigonia viridissima, de profil Classification Règne Animalia Embranchement Arthropoda Sous-embr. Hexapoda Classe Insecta Sous-classe Pterygota Infra-classe Neoptera Ordre Orthoptera Sous-ordre Ensifera Infra-ordre Gryllidea Super-famille Tettigonioidea Famille Tettigoniidae Sous-famille Tettigoniinae Tribu Tettigoniini Genre Tettigonia Nom binominal Tettigonia viridissima
(Linnaeus, 1758)D'autres documents multimédia
sont disponibles sur CommonsTettigonia viridissima ou Grande sauterelle verte est une espèce de sauterelles de la famille des Tettigoniidae.
Sommaire
Distribution
Cette espèce se rencontre de l'Europe à la Mongolie. Elle était autrefois très courante en France, la plus grande de celles qu'on peut y voir jusque dans le nord.
Elle a fortement régressé ou disparu des zones d'agriculture intensive, surtout dans la partie nord de la France.
Description
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Les femelles se reconnaissent à l'ovipositeur
L'espèce se reconnaît à ses très longues et fines antennes qui peuvent atteindre parfois, jusqu’à trois fois la longueur du corps, ce qui les différencie des criquets, qui sont toujours porteurs d'antennes courtes.
La grande sauterelle verte a une longueur de 28 à 36 mm (chez les mâles) et 32 à 42 mm (chez les femelles). Ailes comprises la taille de l'espèce atteint 6 cm, pour une envergure de dix.
La morphologie des deux sexes est très comparable, mais la femelle est dotée d'une tarière, organe de ponte également dénommé "oviscapte" ou "ovipositeur" qui peut atteint une longueur de 23 à 32 millimètres, ce qui vaut à la femelle le surnom de "sauterelle à sabre"; il atteint l'extrémité des élytres et est légèrement courbé vers le bas[1].
L'insecte est le plus souvent entièrement vert (mais il existe des spécimens complètement jaunâtre, ou à jambes jaunes), à l'exclusion d'une bande couleur rouille sur le dessus du corps, et liseré à l'identique le long de la frange supérieure des élytres.
Les larves sont également vertes ainsi que les imago qui ont sur le dos une fine ligne longitudinale brune. L'ovipositeur peut être vu à partir du cinquième stade, les ailes apparaissent pour les deux sexes à partir de la sixième étape de la formation rudimentaire.
L'organe de stridulation du mâle est généralement à motifs marron.
Confusion possible avec Tettigonia cantans (Sauterelle cymbalière), dont les ailes sont plus courtes que l'oviscapte d'un centimètre ainsi que Tettigonia caudata dont les fémurs postérieurs présentent des épines noires très visibles.
La grande sauterelle verte est carnassière et arboricole. Son régime alimentaire est surtout composé de mouches, chenilles et larves variées. Avant la généralisation des insecticides, la grande sauterelle était bien connue pour se gaver de larves de doryphores, d'où son indéniable utilité. Contrairement à de nombreux insectes la Locuste est quasiment active jour et nuit, et ses interminables chants crépusculaires et nocturnes en témoignent.
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Comportement
La grande sauterelle peut mordre douloureusement mais elle n'est pas particulièrement agressive. Mieux vaut éviter de tenir l'insecte dans le creux de la main, poing fermé, car c'est la morsure quasi assurée.
La grande sauterelle est apte au vol, mais ses vrais essors sont d'ampleur limitée. Le plus souvent elle se déplace "à pattes", ou saute en voletant, ce qui lui permet d'aisément prospecter les buissons, arbres, et arbustes, sites qu'elle affectionne et fréquente assidûment.
Habitat
Strate herbacée des milieux ouverts de type prés, prairies, landes... et parfois dans les jardins
État des populations, pressions, menaces
Cette espèce, à l'état d'oeuf, de larve ou d'adulte est probablement sensible et vulnérable aux pesticides insecticides présent dans l'eau, l'air ou les sols ou sur les végétaux des zones d'agriculture intensive.
Cette espèce, bien repérables grâce à sa taille, est naturellement régulée par ses prédateurs insectivores (oiseaux, mammifères, amphibiens), par des maladies ou parasites, dont par exemple Mermis nigrescens (photographié ci-contre en forêt de Bialowiza (Pologne).
L'espèce peut être consommée par les entomophages.
Synonymie
- Locusta viridissima (Linnaeus 1758)
- Phasgonura viridissima (Linnaeus 1758)
- Gryllus viridissimus (Linnaeus 1758)
- Tettigonia viridis cantatrix (De Geer 1773)
- Tettigonia viridissima meridionalis (Shugurov 1912)
- Tettigonia caudata flava (Nedelkov 1907)
- Tettigonia longispina (Ingrisch 1983)
- Tettigonia paoli (Capra 1936)
- Tettigonia trinacriae (Jannone 1937)
Notes et références
- ISBN 2082013758); p50 Michael Chinery; Insectes de France et d'Europe occodentale;Arthaud (
Articles connexes
- Tettigonia, le genre
- Bioindicateur
Liens externes
- Référence Catalogue of Life : Tettigonia viridissima (Linnaeus, 1758) (en)
- Référence Fauna Europaea : Tettigonia viridissima (en)
- Référence NCBI : Tettigonia viridissima (en)
- http://www.insectes-net.fr/locuste/locuste2.htm
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