- Grand réservoir de Vioreau
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Grand Réservoir de Vioreau Administration Pays France Géographie Latitude
LongitudeType réservoir Altitude 31 m Profondeur
· Maximale
· Moyenne
7 m
3,6 mVolume 7,451 millions de m3 modifier Le grand réservoir de Vioreau est un lac de Loire-Atlantique situé dans la commune de Joué-sur-Erdre. Il s'agit du plus grand réservoir du département. Bien que couvrant une surface de 200 hectares il est habituellement subdivisé en deux sous-ensembles : le lac de Vioreau (180 ha) et le Petit Vioreau (32 ha).
Sommaire
Histoire
Le lac de Vioreau était censé garantir l'alimentation du canal de Nantes à Brest en eau en toute saison.
Les travaux concernant ce canal commencèrent en 1811 sous Napoléon Ier pour relier la Loire à Brest et déjouer le blocus anglais. Le réservoir fut creuser par des prisonniers espagnols et le barrage, d'environ 130 mètres, fut érigé en 1835[1].
Le canal fut ouvert à la navigation le 1er janvier 1842.
Géographie
Grand Vioreau
L’étang du grand Vioreau (d’une capacité maximum de 7 451 000 m3 d’eau) s'étend sur une superficie de 180 ha[2] à une altitude de 31 m.
Le Petit Vioreau
L’étang du Petit Vioreau est accolé à celui du grand Vioreau. Il couvre une surface de 32 ha.
Son volume est de 504 000 m3[2].
Le pont de la Musse
Le pont de la Musse est une petite partie du lac située à l'est du réservoir[3]. Il possède deux espèces de poissons rares ou menacées[4]. Ses rives comptent plusieurs espèces végétales rares et protégées sur le plan national[4],[5].
Environnement
Faune
La faune environnante se compose de papillons tel que le damier de la succise (Euphydryas aurinia), d'amphibiens tel que la rainette verte (Hyla arborea) et la grenouille agile (Rana dalmatina) et de reptiles tel que le lézard des murailles (Podarcis muralis)[6].
Parmi les espèces d'oiseaux habitant autour du lac se trouvent le cygne ou encore la poule d'eau.
Les poissons présents subissent, en plus de la mauvaise qualité de la retenue, la colonisation de l'étang par le poisson-chat.
Flore
Parmi les végétaux environnant ou présent dans le lac se trouvent le Flûteau nageant (aussi appelé Alisma nageante et dont le nom latin est Luronium natans), le Coléanthe délicat (Coleanthus subtilis, dont c'est la seule station connue au sein des Pays-de-la-Loire).
On y trouve aussi les espèces suivantes : Pilularia globulifera, Damasonium alisma, Gentiana pneumonanthe, et Carex lasiocarpa[6].
Pression anthropique
L'activité humaine laisse une empreinte visible sur l'environnement du lac au niveau de l'aménagement du rivage, l'extension des milieux non naturels en contact avec le réservoir (les pâtures, etc.), les activités qui se pratiquent sur le lac (pêche, baignade, nautisme et alimentation du canal de l’Erdre). Les bordures du site comportent assez peu de milieux à typologie strictement naturelle[7].
La ripisylve est d’implantation récente et n'a qu’une faible extension. L’habitabilité de la zone littorale apparaît plus satisfaisante, la végétation aquatique y est cependant peu développée et restreinte à la rive. La zone centrale de la retenue se caractérise par une faible diversité d’habitats[7].
Intégrité biologique
Le potentielle biologique des eaux de Vioreau est mauvais et ce en raison des niveaux atteints par les composés nutritifs tel que l'azote[7]. La présence de cyanophytes détermine une mauvaise intégrité biologique ; la bio-indication fournie par les oligochètes étant cependant sensiblement meilleure (intégrité passable)[7].
La production d’eau potable à partir du réservoir est limitée car l’eau de la retenue étant de qualité inadaptée (mauvaise aptitude en raison de la présence anormale de cyanophytes)[7]. Les loisirs aquatiques n'y sont pas conseiller à cause d'une part des cyanophytes, et d'autre part par l'opacité de l'eau[7].
De même trois types de métaux sont présents dans le lac (cadmium, nickel et plomb), appartenant aux substances dangereuses de l’annexe IX de la DCE[7]. D'autres métaux sont présents épisodiquement tel que le mercure en octobre 2006[7].
La DCE avait préconisée une remise en état du plan d'eau d'ici à 2015[7], toutefois ces objectifs ne pourront probablement pas être atteint[7].
Tourisme
Une plage surveillée est présente sur les rives du lac. La baignade y est partout ailleurs interdite ou fortement déconseillée à cause de la présence de canalisations.
Les activités nautiques sont aussi représentées par le club nautique de Joué-sur-Erdre.
Références
Compléments
Articles connexes
Lien externe
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