- Geoffroi le Breton
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Geoffroi le Breton Archevêque de Rouen Évêque Archevêque de Rouen Décès 1128 Geoffroi le Breton († 26 ou 28 novembre 1128), est archevêque de Rouen de 1111 à sa mort.
Sommaire
Biographie
Geoffroi est originaire de Bretagne, issu d'une famille noble. Son frère Judicaël est évêque de Saint-Malo (1089-1112)[1]. Un de ses neveux Guillaume est tué à la bataille de Lincoln en 1141, tandis qu'un autre est doyen de Rouen en 1123/1124[1].
Il devient doyen du Mans vers 1093[1]. Geoffroi est connu d'Yves de Chartres, qui dans une lettre envoyée au pape Pascal II, le qualifie d'homme honnête et utile[1]. En 1096, Geoffroi est en voie de devenir évêque du Mans grâce au soutien qu'il obtient du comte Élie Ier du Maine, quand l'archidiacre et poète Hildebert de Lavardin est élu[1]. Il est probable que cette même année il rencontre le pape Urbain II en visite au Mans[1].
Geoffroi est ensuite appelé par le roi Henri Ier d'Angleterre à sa cours en 1111, puis consacré archevêque durant l'été[1]. En 1114, il reçoit l'autorisation d'aller à Rome, sans doute pour y recevoir son pallium. Il s'entoure au cours de son archiépiscopat de Manceaux. Guy d'Étampes, maître de l'école et précepteur au Mans, devient archidiacre et chanoine de Rouen[1]. Plus tard, ce « protégé » de Geoffroi, après quelques postes occupés à Lincoln et Salisbury, devient évêque du Mans (1126-1135)[1]. Robert du Mans devient chanoine de Rouen en 1124.
En 1118, Hildebert et le légat du pape Cuno sont présents lors du concile tenu à Rouen[1]. En 1119, il voyage avec le pape Calixte II jusqu'à Mouzan et le rencontre la même année à Ferrières[1]. Après avoir assisté au concile de Reims, il tient un nouveau synode en novembre 1119 en vue de réformer la prêtrise dans le diocèse[1]. En 1120, Geoffroi assiste l'évêque du Mans à la consécration de la nouvelle cathédrale[1].
Comme archevêque, Geoffroi travaille de concert avec le roi. Il est témoin dans 33 chartes du roi, qui le rend parmi les vingt témoins les plus présents à sa cours[1]. Il aide à négocier le mariage de la fille et héritière d'Henri, Mathilde avec Geoffroy d'Anjou[1].
Au cours de son archiépiscopat, il encourage le culte de Saint-Romain, pour s'opposer à l'abbaye Saint-Ouen qui dispose de son corps. En 1119, il élève la collégiale d'Eu au rang d'abbaye[1].
Malade, un dernier concile est tenu en 1128, sous l'autorité du légat du pape Mathieu d'Albano. Il décède le 26 ou 28 novembre 1128[1].
Voir aussi
Traduction
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Geoffrey Brito » (voir la liste des auteurs)
Notes et références
- David S. Spear, « Geoffrey Brito, Archbishop of Rouen (1111-1128) », The Haskins Society Journal, vol. 2 (1990), p. 123-137
Sources
- David S. Spear, « Geoffrey Brito, Archbishop of Rouen (1111-1128) », The Haskins Society Journal, vol. 2 (1990), p. 123-137.
Bibliographie
- François Pommeraye, Histoire des archevesques de Rouen, L. Maurry, Rouen, 1667, p. 301-312.
Précédé par Geoffroi le Breton Suivi par Guillaume Bonne-Âme Archevêque de Rouen 1111-1128 Hugues III d'Amiens Catégories :- Archevêque de Rouen
- Évêque catholique
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- Personnalité française du XIIe siècle
- Décès en 1128
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