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Bataille de Villersexel
Bataille de Villersexel
La bataille de Villersexel, tableau d'Alphonse de Neuville (1834-1885) Informations générales Date 9 janvier 1871 Lieu Villersexel, France Issue Victoire française Belligérants Royaume de Prusse République française Commandants August von Werder Charles Denis Bourbaki Forces en présence 15000 hommes Pertes 438 tués et blessés
140 prisonniers654 tués et blessés
700 prisonniersGuerre franco-allemande de 1870 Batailles Wissembourg – Forbach-Spicheren – Wœrth – Borny-Colombey – Strasbourg – Mars-la-Tour – Gravelotte – Metz – Beaumont – Noiseville – Sedan – Bellevue – Châteaudun – Bouvet et Météor (navale) – Coulmiers – Amiens – Beaune-la-Rolande – Orléans – l'Hallue – Bapaume – Villersexel – Le Mans – Héricourt – Dijon - St-Quentin – Buzenval – Paris – Belfort La bataille de Villersexel lors de la Guerre franco-allemande de 1870 oppose le 9 janvier 1871 des éléments de l'armée de l'Est sous la direction du général Bourbaki aux troupes prussiennes commandées par le général Werder. Elle se termine par une victoire française, restée sans lendemain, puisqu'elle précède une défaite à l'occasion de la bataille de la Lizaine.
Sommaire
Contexte
Les troupes françaises sont affaiblies par d'importantes difficultés de ravitaillement qui freinent leurs mouvements. Cette inorganisation, conjuguée à des conditions climatiques rigoureuses, s'inscrit en outre dans le contexte des déroutes précédentes marquées par les capitulations de Napoléon III à Sedan, du maréchal Bazaine à Metz et du siège de Paris. L'objectif de l'Armée de l'Est est de rejoindre Belfort, où résiste le Colonel Denfert-Rochereau, pour prendre les forces allemandes à revers.
Déroulement
Le contact s'opère dans la matinée du 9 janvier dans la localité de Villersexel, où un détachement français s'est installé la veille. Les prussiens parviennent à déborder les troupes qui tiennent le pont sur l'Ognon, en empruntant une passerelle peu protégée en aval. A 13 heures, Villersexel est occupée par les allemands qui prennent possession du château. Les combats se poursuivent aux alentours, à l'Ouest à Esprels et Autrey-le-Vay, à l'Est à Villers-la-Ville. La contre-attaque française est menée dans l'après-midi par Bourbaki lui même, le château étant repris à 17 heures après une mélée confuse où les adversaires s'affrontent au corps à corps. La résistance se poursuit une partie de la nuit, cessant vers 3 heures le 10 janvier avec l'évacuation des troupes prussiennes. Bourbaki ne reprendra son mouvement que le 13 janvier, alors que Werder a pu se replier une vingtaine de kilomètres au Nord sur la Lizaine.
Conséquenses
Le château des Grammont, détruit durant la bataille, sera reconstruit ultérieurement. Le village, également incendié, a été particulièrement touché dans sa partie basse vers l'Ognon.
Bibliographie
- Colonel Rousset, Histoire générale de la Guerre franco-allemande, tome 2, édition Jules Tallandier, Paris, 1911.
- Général Pierre Bertin, " 1870-1871 Désillusions dans l'Est" Editions Cêtre Besançon 2007
- Yves Chenut : La Dernière chevauchée des vaincus, éditions Cêtre, Besançon, 2000
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