- Bataille D'Amiens (1870)
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Bataille de Villers-Bretonneux (1870)
Bataille de Villers-Bretonneux
Combat dans un village (Paul-Louis-Narcisse Grolleron) Informations générales Date 27 novembre 1870 Lieu Villers-Bretonneux, France Issue Victoire prussienne Belligérants Royaume de Prusse République française Commandants Edwin Freiherr von Manteuffel général Jean Joseph Farre Forces en présence Ie Armée (environ 40000 hommes) Armée du Nord (environ 25000 hommes) Pertes 1 216 tués
76 officiers1 383 tués ou blessés
1 000 disparusGuerre franco-allemande Batailles Wissembourg – Forbach-Spicheren – Wœrth – Borny-Colombey – Strasbourg – Mars-la-Tour – Gravelotte – Metz – Beaumont – Noiseville – Sedan – Bellevue – Châteaudun – Bouvet et Météor (navale) – Coulmiers – Amiens – Beaune-la-Rolande – Orléans – l'Hallue – Bapaume – Villersexel – Le Mans – Héricourt – Dijon - St-Quentin – Buzenval – Paris – Belfort La bataille de Villers-Bretonneux ou bataille d'Amiens eut lieu le 27 novembre 1870, durant la guerre franco-allemande. L'armée française sous les ordres du général Farre affronte les Prussiens commandés par Edwin von Manteuffel, et à l'issue d'une journée de combat, les troupes françaises doivent battre en retraite et abandonner Amiens aux mains des Prussiens.
Afin d'éviter de livrer la ville d'Amiens sans combattre, le général Farre décida de porter sa maigre Armée du Nord encore en formation (seulement 3 brigades) au devant des ¨Prussiens. Le 26 novembre au soir, Farre acheva la concentration de ses troupes le long d'une ligne d'Amiens à Villers-Bretonneux, sur la rive gauche de la SommeA l'aile gauche, la 3e Brigade (Colonel du Bessol) tenait le gros de ses forces à Villers-Bretonneux, avec des détachements à Gentelles et Cachy.
Au centre, la 2e Brigade (Général Derroja), s'étendait de la Route de Montdidier à St-Fuscien, en passant par Boves.
La 1e Brigade (Général Lecointe), initialement prévue pour défendre les retranchements au sud d'Amiens, fut déployée en soutien du Colonel du Bessol.
Aux 17000 hommes de cette petite Armée du Nord, s'ajoutèrent les 8000 hommes de la garnison d'Amiens, commandée par le Général Paulze d'Ivoy, et chargée de la défense de la ville.
Face à cette concentration, Manteuffel réussit à réunir environ 40000 hommes de sa Ie Armée. Il planifia une attaque pour le 27 au matin : Le Ie Corps devait avancer au-delà de la rivière "La Luce", éclairé en avant par le 3e Division de cavalerie, tandis que le VIIIe Corps devait surveiller le flanc gauche de l'armée.Les allemands se présentèrent vers 10h en 3 colonnes entre Boves et Gentelles, qui fut enlevé, tout comme le village de Cachy. Le général Lecointe regroupa alors une partie de sa brigade pour contre-attaquer, il repris Cachy, puis Gentelles, et poursuivis les prussiens jusqu'au bois de Domard où il fut stoppé.
Au sud d'Amiens, vers 8h30, les français du 2e bataillon de chasseurs avaient engagé une reconnaissance en avant de Dury, mais ils furent repoussés par les prussiens jusqu'aux retranchements de la ville. Dury et St Fuscien furent occupées par la suite sans coup férir par les prussiens, ce qui tourna la position française de Boves. Pour se dégager, le Colonel Pittié mena une contre-attaque sur l'Avre et St Fuscien, mais fut repoussé sur Boves où il resista aux assauts avant de se replier sur Longueau ; une dernière charge menée par le commandement Zélé arréta definitivement l'offensive allemande.
Mais l'essentiel de l'action se concentra ensuite vers Villers-Bretonneux, où des forces prussiennes attaquèrent les positions retranchées françaises. Depuis la fin de la matinée les combats s'intensifiaient entre Villers et Cachy, quand vers 14h30 deux colonnes prussiennes débouchant de Marcelcave enfoncèrent l'extrême gauche de la ligne française. Le colonel du Bessol réagit en menant une contre-attaque qui permit de reprendre les retranchements. Les allemands insistèrent et enfoncèrent une nouvelle fois la ligne, et cette fois-ci, la contre-attaque de du Bessol, qui fut blessé dans l'action, ne permit pas de reprendre les positions en avant de Villers-Bretonneux.
A 16h30 le général Farre décida de la retraite : en effet les troupes françaises, bien que vaillantes, avaient perdus du terrain sur quasiment tous les points de la ligne de bataille, et les munitions étaient presque épuisées.
Un mois après la capitulation de Metz, les Français sont forcés d'évacuer Amiens. Environ 1 383 soldats français sont tués ou blessés, et un millier sont portés disparus. De leur côté, Les Prussiens perdent 1 216 soldats et 76 officiers.
Liens internes
Références
- George Bruce, Harbottle's Dictionary of Battles, Van Nostrand Reinhold, 1981, ISBN 0-442-22336-6.
- Colonel Rousset, Histoire générale de la Guerre franco-allemande, tome 2, édition Jules Tallandier, Paris, 1911.
- Général Faidherbe, Campagne de l'Armée du Nord en 1870-1871, édition E. Dantu, Paris, 1871.
- A. Lecluselle, La guerre dans le Nord (1870-1871), édition Corlet, Colombelles, 1996.
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