- François Marquier
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François Marquier Surnom Casoar Naissance 18 décembre 1912
Albi (Tarn)Décès 14 octobre 1973 (à 62 ans)
Ceret (France)Origine Français Allégeance Armée française de la Libération
(1942-1944)
République françaiseArme Transmissions Grade Lieutenant-colonel de l'armée de l'air Années de service 1930 - 1967 Conflits Seconde Guerre mondiale
AlgérieCommandement Transmissions de l'armée de l'air (Madagascar, Maroc, Afrique Orientale)
Chef du STI (Algérie)
Service des transmissions de Rennes puis ToulouseFaits d'armes Haut membre du Réseau Alliance Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Médaille militaire
Croix de guerre 1939-1945
Croix de guerre des TOE
Ordre de l'Étoile d'AnjouanFamille Marquier-Canteneur-Salvignol modifier François Jean Marquier est un lieutenant-colonel de l'armée de l'air et un résistant, né le 18 décembre 1912 à Albi (Tarn) et mort le 14 octobre 1973 à Azas (Haute-Garonne).
Sommaire
Biographie
Jeunes années
Engagé dans l'aéronautique militaire à l'âge de 18 ans, il devait y faire une brillante carrière. En janvier 1935, il obtient son grade de sergent puis le 20 juin son brevet de Radio-télégraphe en avion.
Seconde Guerre mondiale
Ne supportant pas l'inaction et la captivité, François Marquier entre le 1er décembre 1942 dans le Réseau Alliance en tant que Radio-Equipe à Alger. Son ascension est fulgurante, il devient en quelques mois Chef Radio des Liaisons avec Alger et un membre très important du réseau. À la suite d'une dénonciation d'un agent double, il est arrêté par l'OVRA qui le remette à la Gestapo le 20 août 1943.
Interné du 20 juillet 1943 au 23 juin 1944 pour les motifs d'« espionnage et d'aide aux puissances alliées » il se comporta de façon exemplaire durant ses interrogatoires en ne mettant en cause aucun des membres de l'organisation connus de lui. Cette conduite lui conféra une citation à l'ordre de la division le 5 janvier 1945.
Incidents d'Algérie
Au lendemain de la défaite allemande, François Marquier part s'installer sur le continent africain ou il commanda, entre 1945 et 1959, les transmissions de l'armée de l'air à Madagascar, en Afrique orientale puis au Maroc. De 1954 à 1959 il s'installe en Algérie afin d'y créer et de commander le groupement des transmissions de l'air basé à Mouzzaïaville (B.A. 140).Il y obtient son certificat de commandant le 14 juin 1955.
Admis en congé du personnel naviguant à la fin de 1959, il entrait comme ingénieur contractuel au Service des Transmissions de l'Intérieur en Algérie. Affecté d'abord à Alger comme adjoint à l'ingénieur en chef, chef du STI, il exécute de nombreuses missions d'inspection à travers l'ensemble du territoire algérien, faisant bénéficier les Services Départementaux et les Centres de Sous-Préfectures de sa grande expérience dans le domaine de la technique et de l'exploitation radio-électrique.
En 1961, il fut chargé par son chef de service de la création du centre de transmissions du nouveau siège de la Délégation générale du Gouvernement à Rocher-Noir (Boumerdès). En avril 1962, il était chargé des fonctions de chef du Service régional des Transmissions pour l'Ouest algérien à Oran. Ce poste comportait à l'époque de très grands risques et demandait, outre les qualités techniques et de commandement habituelles, le dévouement, le tact et l'autorité requis par les circonstances. En particulier, François Marquier sut s'imposer aux nouvelles autorités algériennes, assurant une transition particulièrement délicate.
Retour en France
Rentré en France à la fin 1962, il est chargé de nombreuses missions, en particulier en liaison avec le Service de coopération technique internationale de police.
De mai 1965 au début 1967, il dirige le Service régional des transmissions de Rennes dans d'excellentes conditions, qui lui valurent en particulier l'estime du Corps préfectoral et des autorités de Police de la région. Affecté ensuite à Toulouse, il a notamment créé puis diriger l'Atelier national de réparation de matériel téléphoniques.
Le 14 octobre 1973, alors qu'il assiste à un match de rugby à Ceret, pris dans l'euphorie de la victoire il décède d'une anévrisme de l'aorte malgré les efforts du médecin présent sur place. Il est enterré à Azas avec le grade de colonel de réserve de l'armée de l'air.
Distinctions
Rubans
Intitulés des décorations françaises
- Commandeur de la Légion d'Honneur[1]
- Médaille militaire
- Croix de guerre 1939-1945 (1 étoile d'argent)
- Croix de guerre des TOE (1 étoile d'argent)
- Croix de la valeur militaire (3 étoiles de bronze)
- Croix du combattant volontaire de la résistance
- Croix du combattant
- Médaille de la déportation et de l'internement pour faits de Résistance
- Médaille commémorative de la guerre 1939-1945
- Médaille coloniale
- Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Afrique du Nord avec agrafe (Algérie)
- Ordre de l'Étoile d'Anjouan avec le grade de chevalier
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Catégories :- Militaire français du XXe siècle
- Militaire français de la Seconde Guerre mondiale
- Titulaire de la Croix de guerre 1939-1945
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